Une médecine qui dérange
En politique, lorsque l’on ne veut pas prendre de décision sur un sujet on propose de créer une commission de réflexion pour créer un dossier, qui une fois publié après quelques mois ou années de réflexion sera rapidement jeté aux oubliettes. Si le sujet revient à l’ordre du jour, on crée une nouvelle commission
pour un nouveau dossier… En médecine, quand une approche thérapeutique est innovante, on demande de faire une étude scientifique en double aveugle pour prouver son efficacité. Le temps qu’elle soit faite, on oublie le sujet puis s’il ressort, on explique qu’il faut une nouvelle étude pour confirmer la précédente…
L’acupuncture est victime de ce système. Malgré les milliers d’études démontrant son efficacité, les centaines de millions de patients traités et souvent satisfaits, on trouve encore des septiques et des pseudo-scientifiques prêts à affirmer haut et fort que l’acupuncture n’est qu’un placebo.
pour un nouveau dossier… En médecine, quand une approche thérapeutique est innovante, on demande de faire une étude scientifique en double aveugle pour prouver son efficacité. Le temps qu’elle soit faite, on oublie le sujet puis s’il ressort, on explique qu’il faut une nouvelle étude pour confirmer la précédente…
L’acupuncture est victime de ce système. Malgré les milliers d’études démontrant son efficacité, les centaines de millions de patients traités et souvent satisfaits, on trouve encore des septiques et des pseudo-scientifiques prêts à affirmer haut et fort que l’acupuncture n’est qu’un placebo.
Efficacité
L’efficacité de l’acupuncture n’est plus à démontrer. Le rapport INSERM de l’unité 699 (Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de l’acupuncture rédigé par Caroline Barry, Valérie Seegers, Juliette Gueguen, Christine Hassler, Aminata Ali, Bruno Falissard), remis le 17 janvier 2014, est très explicite :
« L’évaluation des thérapeutiques dites "non conventionnelles" est en général rendue difficile voire impossible du fait d’un manque de données. Ça n’est définitivement pas le cas en ce qui concerne l’acupuncture. Plusieurs milliers d’essais sont disponibles dans un grand nombre d’indications. Les revues synthétiques de la littérature et autres méta-analyses réalisées sur le sujet se comptent également par centaines. »
« Pour bon nombre de douleurs chroniques, pour traiter des nausées et vomissements, on peut affirmer avec suffisamment de certitude que l’acupuncture a une efficacité supérieure à une absence de soin. »
« Au total, il faut peut-être revenir à l’essentiel. L’acupuncture est une approche thérapeutique largement pratiquée en France, qui permet d’apporter une réponse différente à des problèmes de santé fréquents et invalidants. Il existe des formations reconnues. Les effets indésirables existent. Ils peuvent être graves, mais leur fréquence est rare, en particulier en comparaison aux effets indésirables des produits médicamenteux habituellement utilisés dans les mêmes troubles. L’acupuncture challenge la médecine scientifique occidentale. Elle la challenge par le caractère déstabilisant de la théorie qui la sous-tend. Elle la challenge également en l’invitant à remettre en question ses paradigmes. »
Toutefois l’acupuncture est une technique personnalisée pour le patient, mais aussi au niveau du praticien. Les différentes formations en acupuncture rendent sa pratique très différente d’un acupuncteur à l’autre. Pour ses raisons, le choix de l’acupuncteur est souvent plus déterminant que le choix acupuncture ou pas acupuncture.
« L’évaluation des thérapeutiques dites "non conventionnelles" est en général rendue difficile voire impossible du fait d’un manque de données. Ça n’est définitivement pas le cas en ce qui concerne l’acupuncture. Plusieurs milliers d’essais sont disponibles dans un grand nombre d’indications. Les revues synthétiques de la littérature et autres méta-analyses réalisées sur le sujet se comptent également par centaines. »
« Pour bon nombre de douleurs chroniques, pour traiter des nausées et vomissements, on peut affirmer avec suffisamment de certitude que l’acupuncture a une efficacité supérieure à une absence de soin. »
« Au total, il faut peut-être revenir à l’essentiel. L’acupuncture est une approche thérapeutique largement pratiquée en France, qui permet d’apporter une réponse différente à des problèmes de santé fréquents et invalidants. Il existe des formations reconnues. Les effets indésirables existent. Ils peuvent être graves, mais leur fréquence est rare, en particulier en comparaison aux effets indésirables des produits médicamenteux habituellement utilisés dans les mêmes troubles. L’acupuncture challenge la médecine scientifique occidentale. Elle la challenge par le caractère déstabilisant de la théorie qui la sous-tend. Elle la challenge également en l’invitant à remettre en question ses paradigmes. »
Toutefois l’acupuncture est une technique personnalisée pour le patient, mais aussi au niveau du praticien. Les différentes formations en acupuncture rendent sa pratique très différente d’un acupuncteur à l’autre. Pour ses raisons, le choix de l’acupuncteur est souvent plus déterminant que le choix acupuncture ou pas acupuncture.
Indications
Il reste à déterminer les meilleures indications. En auditant plusieurs spécialistes en acupuncture d’origines différentes, les auteurs du rapport INSERM ont répertorié des indications très différentes. L’OMS proposait en 2002 une liste de symptômes qui pouvaient relever de l’acupuncture.
Liste des symptômes douLeurs relevant de l’acupuncture selon l’Oms en 2002 :
•céphalées et migraines
•Douleurs faciales incluant les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire
•Douleurs de genoux
•Lombalgie
•cervicalgie
•Périarthrite de l'épaule
•Polyarthrite rhumatoïde
•épicondylite du coude
•entorse
•sciatique
•Douleurs dentaires et dysfonction temporo-mandibulaire
•Douleur postopératoire
•colique néphrétique
•epigastralgie aiguë (ulcère gastroduodénal, gastrite aiguë et chronique)
•Dysménorrhée primitive
•induction du travail de l’accouchement
•colique hépatique
•Douleurs faciales incluant les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire
•Douleurs de genoux
•Lombalgie
•cervicalgie
•Périarthrite de l'épaule
•Polyarthrite rhumatoïde
•épicondylite du coude
•entorse
•sciatique
•Douleurs dentaires et dysfonction temporo-mandibulaire
•Douleur postopératoire
•colique néphrétique
•epigastralgie aiguë (ulcère gastroduodénal, gastrite aiguë et chronique)
•Dysménorrhée primitive
•induction du travail de l’accouchement
•colique hépatique