Ainsi, le directeur du Fonds monétaire international (FMI) est-il tour à tour décrit comme un séducteur ou un « addict au sexe ». Des termes qui renvoient pourtant à des réalités très différentes et qui ne permettent nullement « d’expliquer » l’éventualité d’une agression sexuelle. Aussi, au-delà du cas particulier de l’homme politique, les interventions des psychiatres se multiplient dans les journaux pour tenter de préciser « la chose ».
Séducteur pathologique : des chasseurs
Si la séduction fait partie de la vie de la plupart d’entre nous (qu’elle s’exerce dans les rapports amoureux ou dans la vie sociale en général), la « séduction pathologique » peut être considérée comme une forme clinique particulière de l’addiction sexuelle, comme le précise Laurent Karila psychiatre spécialiste des addictions à l’hôpital Paul Brousse interrogé par le Nouvel Observateur. Les personnes atteintes de « séduction pathologique » « sont des chasseurs ou des chasseuses, ils cherchent des partenaires et ce n’est pas forcément le passage à l’acte qui compte c’est la chasse. Chez les séducteurs pathologiques, autrui devient un objet qui fait office de drogue, que l'on utilise avant de jeter. Ce qui est excitant, c'est de trouver cet objet, qui va soulager les angoisses, la tension dépressive. Ceux sont des personnes en grande souffrance psychologique. Il y a aussi des séducteurs compulsifs avec passage à l'acte sexuel, mais pas de type agression sexuelle. La personne en face est séduite. L'addict fait l'amour avec elle. Et une fois ce rapport terminé, c'est fini », décrit-il.
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