Les contraintes imposées aux acteurs de santé pour augmenter leur rentabilité aboutissent à une mauvaise pratique médicale : augmentation de la prescription des antibiotiques favorisant la résistance des bactéries, mauvaise prescription des antidépresseurs à ceux qui n’en ont pas besoin et pas à ceux qui en ont besoin, pas de temps pour examiner les patients, augmentation des examens complémentaires inutiles, kinésithérapie à la chaîne, maltraitance des patients…
Les soins sont de moins en moins remboursés, les tarifs de la plupart des actes médicaux sont bloqués ou sérieusement freinés depuis des décennies, pourtant le déficit de l’assurance maladie ne cesse de se creuser. Les cotisations sont régulièrement revues à la hausse ou mieux on en crée des nouvelles, rien n’y fait le trou de la sécu est de plus en plus abyssal. Le déficit de l’assurance maladie était de 7 milliards d’euros fin 2013,
il devrait atteindre 14 milliards d’euros fin 2020. La ponction financière liée à notre système de santé va étrangler notre société.
Face au désastre financier, le rapport 2013 du Haut Conseil pour l'Avenir de l'Assurance Maladie (HCAAM) propose trois pistes pour endiguer le déficit : un accroissement des prélèvements publics (CSG, cotisations), une baisse de la prise en charge par la sécu ou enfin une plus grande maîtrise des dépenses.
La première piste correspond à 0,6 % de cotisations en plus et donc autant en moins de revenus, c’est-à-dire une baisse des salaires. La deuxième signifie une réduction de 6 points du remboursement. Les actes remboursés à 70 % ne le seraient plus qu’à 64 %. Ces deux pistes impopulaires sont actuellement récusées.
La maîtrise des dépenses de santé se traduit en pratique depuis des décennies par un blocage plus ou moins complet des tarifs des praticiens et des médicaments, ce qui nous ramène au premier paragraphe.
Les soins sont de moins en moins remboursés, les tarifs de la plupart des actes médicaux sont bloqués ou sérieusement freinés depuis des décennies, pourtant le déficit de l’assurance maladie ne cesse de se creuser. Les cotisations sont régulièrement revues à la hausse ou mieux on en crée des nouvelles, rien n’y fait le trou de la sécu est de plus en plus abyssal. Le déficit de l’assurance maladie était de 7 milliards d’euros fin 2013,
il devrait atteindre 14 milliards d’euros fin 2020. La ponction financière liée à notre système de santé va étrangler notre société.
Face au désastre financier, le rapport 2013 du Haut Conseil pour l'Avenir de l'Assurance Maladie (HCAAM) propose trois pistes pour endiguer le déficit : un accroissement des prélèvements publics (CSG, cotisations), une baisse de la prise en charge par la sécu ou enfin une plus grande maîtrise des dépenses.
La première piste correspond à 0,6 % de cotisations en plus et donc autant en moins de revenus, c’est-à-dire une baisse des salaires. La deuxième signifie une réduction de 6 points du remboursement. Les actes remboursés à 70 % ne le seraient plus qu’à 64 %. Ces deux pistes impopulaires sont actuellement récusées.
La maîtrise des dépenses de santé se traduit en pratique depuis des décennies par un blocage plus ou moins complet des tarifs des praticiens et des médicaments, ce qui nous ramène au premier paragraphe.