“Dans la sphère ORL, beaucoup des problèmes peuvent être pris pour d’autres. Ainsi, des maux d’oreille peuvent passer pour des otites et être soignés comme tels, alors qu’ils peuvent provenir de troubles de l’articulation de la mâchoire “, explique Sylvain Parny, chiropraticien, secrétaire général de l’Association française de chiropratique. Et il précise : ” Des blocages ou des subluxations de la deuxième cervicale sont fréquemment à l’origine de douleurs d’oreille. Des blocages de la troisième cervicale peuvent créer des douleurs antérieures du cou, simulant des problèmes de la sphère pharyngée (pharynx, larynx). Tous ces problèmes peuvent être soulagés rapidement par quelques ajustements. “
Avec le système ORL, nous sommes à un carrefour. Nez, gorge et oreilles sont en relation directe et interfèrent les uns avec les autres. On sait comment les otites peuvent être liées aux rhinopharyngites. Le bon fonctionnement des muqueuses de ces organes dépend par ailleurs de l’équilibre des structures articulaires ou musculaires au niveau de l’ensemble de la tête, du cou et de la colonne vertébrale. Il ne faut donc pas négliger de faire un bilan manuel. Ce bilan permet de dissocier ce qui relève uniquement de problèmes mécaniques et ce qui relève de problèmes infectieux.
Même s’ils emploient des techniques différentes, chiropraticiens et ostéopathes se rejoignent dans une vision globale. Ils commencent par un examen de l’axe crânio-sacré, c’est-à-dire de l’ensemble de la colonne vertébrale, pour vérifier si des problèmes de colonne n’affectent pas l’équilibre de la tête. ” L’accouchement est souvent une expérience traumatisante pour les deux premières cervicales, notamment lorsqu’il y a eu une traction manuelle ou avec des forceps au moment de l’expulsion “, explique Sylvain Parny. ” S’il y a un problème au niveau de l’axe crânio-sacré, il faut le traiter en premier ; on s’attachera ensuite à vérifier qu’il n’y ait pas de problèmes de mobilité au niveau des os du crâne. On fait la même vérification pour la face, en palpant avec les doigts dans le palais “, renchérit de son côté Alain Bédouet, ostéopathe, membre de l’Union fédérale des ostéopathes de France. Eh oui, ostéopathes et chiropraticiens nous l’assurent : les os du crâne et de la face bougent.
Outre l’action au niveau mécanique, ” chiros ” et ” ostéos ” emploient aussi des techniques de drainage au niveau externe comme au niveau interne (intrabuccal), qui visent à décongestionner l’arrière-gorge dans les cas d’angine ou la trompe d’Eustache dans les cas d’otites.
Médecines complémentaires
Le bilan et les techniques utilisées doivent tenir compte de l’âge. ” Il faut notamment s’assurer qu’il n’y ait pas de risque de malocclusion dentaire, quand la dentition des enfants se développe “, indique Alain Bédouet qui ajoute : ” Chez un adulte atteint de sinusite, vérifier s’il n’y aurait pas des problèmes dentaires, un abcès ou une prothèse (tige métallique) qui serait remontée au niveau des sinus. “
En apportant des techniques complémentaires, ostéopathes et chiropraticiens ne cherchent pas à se substituer au médecin. ” Le travail ostéopathique au niveau crânien chez un bébé ou un jeune enfant atteint d’otites à répétition peut réduire la fréquence et l’intensité douloureuse des crises. Mais, en cas d’otite aiguë, il n’est pas question de prendre un risque de mastoïdite. S’ils n’ont pas consulté de médecin avant de venir me voir, je demande aux parents d’aller voir un homéopathe qui prescrira des antibiotiques si nécessaire. “
De son côté, Sylvain Parny insiste sur le travail de prévention : ” Dans ces problèmes ORL, nous avons un important travail de conseils d’hygiène, qui n’est pas toujours fait par les médecins “, commente-t-il. Ces conseils concernent l’alimentation, l’hygiène,etc…
Avec le système ORL, nous sommes à un carrefour. Nez, gorge et oreilles sont en relation directe et interfèrent les uns avec les autres. On sait comment les otites peuvent être liées aux rhinopharyngites. Le bon fonctionnement des muqueuses de ces organes dépend par ailleurs de l’équilibre des structures articulaires ou musculaires au niveau de l’ensemble de la tête, du cou et de la colonne vertébrale. Il ne faut donc pas négliger de faire un bilan manuel. Ce bilan permet de dissocier ce qui relève uniquement de problèmes mécaniques et ce qui relève de problèmes infectieux.
Même s’ils emploient des techniques différentes, chiropraticiens et ostéopathes se rejoignent dans une vision globale. Ils commencent par un examen de l’axe crânio-sacré, c’est-à-dire de l’ensemble de la colonne vertébrale, pour vérifier si des problèmes de colonne n’affectent pas l’équilibre de la tête. ” L’accouchement est souvent une expérience traumatisante pour les deux premières cervicales, notamment lorsqu’il y a eu une traction manuelle ou avec des forceps au moment de l’expulsion “, explique Sylvain Parny. ” S’il y a un problème au niveau de l’axe crânio-sacré, il faut le traiter en premier ; on s’attachera ensuite à vérifier qu’il n’y ait pas de problèmes de mobilité au niveau des os du crâne. On fait la même vérification pour la face, en palpant avec les doigts dans le palais “, renchérit de son côté Alain Bédouet, ostéopathe, membre de l’Union fédérale des ostéopathes de France. Eh oui, ostéopathes et chiropraticiens nous l’assurent : les os du crâne et de la face bougent.
Outre l’action au niveau mécanique, ” chiros ” et ” ostéos ” emploient aussi des techniques de drainage au niveau externe comme au niveau interne (intrabuccal), qui visent à décongestionner l’arrière-gorge dans les cas d’angine ou la trompe d’Eustache dans les cas d’otites.
Médecines complémentaires
Le bilan et les techniques utilisées doivent tenir compte de l’âge. ” Il faut notamment s’assurer qu’il n’y ait pas de risque de malocclusion dentaire, quand la dentition des enfants se développe “, indique Alain Bédouet qui ajoute : ” Chez un adulte atteint de sinusite, vérifier s’il n’y aurait pas des problèmes dentaires, un abcès ou une prothèse (tige métallique) qui serait remontée au niveau des sinus. “
En apportant des techniques complémentaires, ostéopathes et chiropraticiens ne cherchent pas à se substituer au médecin. ” Le travail ostéopathique au niveau crânien chez un bébé ou un jeune enfant atteint d’otites à répétition peut réduire la fréquence et l’intensité douloureuse des crises. Mais, en cas d’otite aiguë, il n’est pas question de prendre un risque de mastoïdite. S’ils n’ont pas consulté de médecin avant de venir me voir, je demande aux parents d’aller voir un homéopathe qui prescrira des antibiotiques si nécessaire. “
De son côté, Sylvain Parny insiste sur le travail de prévention : ” Dans ces problèmes ORL, nous avons un important travail de conseils d’hygiène, qui n’est pas toujours fait par les médecins “, commente-t-il. Ces conseils concernent l’alimentation, l’hygiène,etc…