Mais avec la parole et notre conscience d’être, à quoi jouons-nous ? Cette dernière est bien balbutiante et a du mal à prendre le pouvoir, vu l’état de notre planète Terre et les relations entre les hommes. Il faut bien remarquer que notre conscience est apparue il n’y a qu’environ 180 000 ans, quand nos premiers cerveaux – cerveau reptilien et cerveau limbique appelés tous deux aujourd’hui tronc cérébral – ont commencé à voir le jour, il y a environ 500 millions d’années.
Si nous la voulons aux commandes pour “bien” communiquer, il faut le décider. Nos remarquables avancées technologiques permettant de faire circuler une information en temps réel sur toute la planète, loin d’aider les êtres humains à entrer dans une solidarité universelle, semble au contraire produire l’inverse. Trop d’information tue l’information, et l’agitation et l’affolement mental en résultent.
Mais que signifie “bien communiquer“?
Nous allons prendre l’exemple d’une communication entre un médecin et la personne qui vient le voir lors d’une consultation. Qui a besoin de qui ? Quels sont les objectifs de sortie ? Quels sont les enjeux ? Les moyens utilisés sont-ils suffisants et adaptés à la situation?
Le contexte est-il porteur, et favorable à une “bonne“ relation ? Les neurones miroirs ne sont-ils pas en train de parasiter l’ambiance, et déclencher la guerre ?