La fréquence de la fibromyalgie est estimée à environ 2 % de la population. Son évolution est chronique et son traitement difficile. La physiopathologie retenue est un dérèglement du seuil de perception de la douleur. Des stimulations normalement non douloureuses, le deviennent, et entraînent un état polyalgique diffus. C’est une sensibilisation centrale qui serait à l’origine de l’abaissement du seuil de perception de la douleur. Malgré ces données, les traitements pharmacologiques sont souvent insuffisants, laissant la place à des approches non médicamenteuses. Certaines études suggèrent l’efficacité potentielle des thérapies cognitives et comportementales (TCC) mais sans pourvoir préciser les mécanismes d’action.
Les auteurs ont donc chercher à évaluer, chez 17 sujets souffrant d’une fibromyalgie primitive l’effet d’une TCC sur le seuil de perception de la douleur, évaluée sur un critère objectif (réflexe nociceptif de retrait du membre inférieur). Quinze patients atteints de fibromyalgie non traitée ont servi de témoins. Les sujets des 2 groupes devaient avoir un traitement médicamenteux stable. Notons que le critère principal était mesuré par l’application d’un courant électrique sur le muscle sural, ce qui est douloureux et a abouti à l’abandon de un sujet dans chaque groupe.
A 12 semaines, le groupe traité par TCC avaient une amélioration objective du seuil de perception de la douleur (p=0,002). Sur les autres composantes cliniques de la maladie (qualité du sommeil, douleurs, anxiété, dérouillage matinal, dépression) évalués par plusieurs scores validés, aucune différence statistiquement significative n’était observée entre les groupes avec et sans TCC.
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Les auteurs ont donc chercher à évaluer, chez 17 sujets souffrant d’une fibromyalgie primitive l’effet d’une TCC sur le seuil de perception de la douleur, évaluée sur un critère objectif (réflexe nociceptif de retrait du membre inférieur). Quinze patients atteints de fibromyalgie non traitée ont servi de témoins. Les sujets des 2 groupes devaient avoir un traitement médicamenteux stable. Notons que le critère principal était mesuré par l’application d’un courant électrique sur le muscle sural, ce qui est douloureux et a abouti à l’abandon de un sujet dans chaque groupe.
A 12 semaines, le groupe traité par TCC avaient une amélioration objective du seuil de perception de la douleur (p=0,002). Sur les autres composantes cliniques de la maladie (qualité du sommeil, douleurs, anxiété, dérouillage matinal, dépression) évalués par plusieurs scores validés, aucune différence statistiquement significative n’était observée entre les groupes avec et sans TCC.
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