L’évolution de la psychothérapie
Pendant longtemps la psychothérapie a été pratiquée d’une façon que l’on peut appeler inconsciente ou du moins irraisonnée. Elle jouait un grand rôle dans les traitements miraculeux dans les influences des religions ou des morales mais les effets que l’on constatait n’étaient pas rattachés à leur véritable cause.
Au siècle dernier la psychothérapie semble avoir pris conscience d’elle-même. La renaissance de l’hypnotisme avait provoqué un grand enthousiasme : « L’esprit n’est pas quantité négligeable, avait dit M. Berheim, il existe une psycho-biologie, il existe aussi une psycho-thérapeutique, c’est un grand que l’esprit humain et le médecin guérisseur doit utiliser ce levier ». Beaucoup de médecins, comme le Dr A.T. Myers en 1893, ajoutaient : « Nascitur ars nova medendi ;il faut agir, non par l’estomac ou par le sang, mais par la pensée. Il faut pénétrer plus profondément dans le malade en appelant à la rescousse toutes ses forces les plus secrètes ».
Sans doute l’hypnotisme et la suggestion après la lutte contre l’école de Charcot, avaient traversé une période de décadence ; mais la thérapeutique morale n'avait pas disparu, elle avait seulement changé un peu son nom, elle s'était présentée sous la forme de traitements par le raisonnement et la persuasion. La moralisation médicale de M. Dubois (de Berne), le mouvement Emmanuel et le « new thought movement » en Amérique, les traitements par l'isolement et le repos, les procédés groupés sous le nom de psycho-analyse ne sont que des développements des mêmes croyances sous des noms différents.
Pendant longtemps la psychothérapie a été pratiquée d’une façon que l’on peut appeler inconsciente ou du moins irraisonnée. Elle jouait un grand rôle dans les traitements miraculeux dans les influences des religions ou des morales mais les effets que l’on constatait n’étaient pas rattachés à leur véritable cause.
Au siècle dernier la psychothérapie semble avoir pris conscience d’elle-même. La renaissance de l’hypnotisme avait provoqué un grand enthousiasme : « L’esprit n’est pas quantité négligeable, avait dit M. Berheim, il existe une psycho-biologie, il existe aussi une psycho-thérapeutique, c’est un grand que l’esprit humain et le médecin guérisseur doit utiliser ce levier ». Beaucoup de médecins, comme le Dr A.T. Myers en 1893, ajoutaient : « Nascitur ars nova medendi ;il faut agir, non par l’estomac ou par le sang, mais par la pensée. Il faut pénétrer plus profondément dans le malade en appelant à la rescousse toutes ses forces les plus secrètes ».
Sans doute l’hypnotisme et la suggestion après la lutte contre l’école de Charcot, avaient traversé une période de décadence ; mais la thérapeutique morale n'avait pas disparu, elle avait seulement changé un peu son nom, elle s'était présentée sous la forme de traitements par le raisonnement et la persuasion. La moralisation médicale de M. Dubois (de Berne), le mouvement Emmanuel et le « new thought movement » en Amérique, les traitements par l'isolement et le repos, les procédés groupés sous le nom de psycho-analyse ne sont que des développements des mêmes croyances sous des noms différents.
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