Le Dr Claude Virot revient sur la définition même de l’hypnose, c’est-à-dire un état de conscience modifié, qui est à différencier des « manifestations music-hall ». En ce sens, il s’agit bien de l’hypnose à visée thérapeutique. Autrement dit, un outil majeur des thérapeutes pour « aider quelqu’un à guérir ». Mais bien entendu, « on ne peut pas tout faire ». Il y a des limites à toutes les pratiques médicales, comme il l’explique. « On peut aider beaucoup de gens qui ont des difficultés psychologiques ou relationnelles dans leur vie quotidienne, des perturbations corporelles, des douleurs. » Mais il y a des limites quand il s’agit de psychoses et de formes de dépression « tellement difficiles et lourdes qu’elles nécessitent des traitements médicaux voire hospitaliers ». Autre limite, inhérente à l’hypnose : les problèmes de communication entre le thérapeute et le patient. Or l'hypnose nécessite une relation, une communication entre les deux parties. De même, la question de la confiance est primordiale. « Il faut d’abord que le thérapeute ait confiance dans cette technique-là ». Et c’est une fois cette certitude acquise, que le patient pourra être intéressé par l’hypnose. Et non l’inverse. Dans tous les cas, comme il le fait remarquer, « il reste encore beaucoup de choses à découvrir».
Conférence "L’hypnose aujourd’hui et demain"
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