Médecines Alternatives et Complémentaires est le terme retenu par l’OMS, et regroupent « des approches, des pratiques, des produits de santé et médicaux, qui ne sont pas habituellement considérés comme faisant partie de la médecine conventionnelle (médecine occidentale, médecine allopathique) ».
Notamment, leur utilisation en vue de restaurer la fertilité n’est plus un phénomène marginal : près de 30 % des couples infertiles y auraient recours, soit avant de s’orienter vers une prise en charge classique, soit en parallèle de cette dernière.
L’équipe de gynécologie obstétrique de l’université du Michigan (Ann Arbor, États-Unis) a conduit une enquête afin de mieux cerner l’utilisation des MAC dans le contexte de l’infertilité, ainsi que le ressenti des patients et des médecins spécialistes sur cette tendance. Sur 358 patients suivis pour infertilité dans leur centre, 115 (32,1 %) ont accepté de répondre à un questionnaire portant sur leur recours aux MAC. En parallèle, un questionnaire sur le sujet a été adressé à près de 1 000 médecins membres de la société savante américaine dédiée à l’infertilité, la SREI (Society for Reproductive Endocrinology and Infertility). Le taux de réponses des patients (32 %) était significativement supérieur à celui des médecins (23 %).
Les médecines alternatives et complémentaires étaient utilisées par 90 % des 115 patients ayant répondu à l’enquête, et jugées comme bénéfiques pour la prise en charge de leur infertilité dans 73 % des cas. Les trois quarts des patients n’en avaient pas parlé avec leur médecin. La principale raison évoquée de ce « silence » étant que la question ne leur avait jamais été posée...
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Dr Arielle Le Masne pour jim.fr
Notamment, leur utilisation en vue de restaurer la fertilité n’est plus un phénomène marginal : près de 30 % des couples infertiles y auraient recours, soit avant de s’orienter vers une prise en charge classique, soit en parallèle de cette dernière.
L’équipe de gynécologie obstétrique de l’université du Michigan (Ann Arbor, États-Unis) a conduit une enquête afin de mieux cerner l’utilisation des MAC dans le contexte de l’infertilité, ainsi que le ressenti des patients et des médecins spécialistes sur cette tendance. Sur 358 patients suivis pour infertilité dans leur centre, 115 (32,1 %) ont accepté de répondre à un questionnaire portant sur leur recours aux MAC. En parallèle, un questionnaire sur le sujet a été adressé à près de 1 000 médecins membres de la société savante américaine dédiée à l’infertilité, la SREI (Society for Reproductive Endocrinology and Infertility). Le taux de réponses des patients (32 %) était significativement supérieur à celui des médecins (23 %).
Les médecines alternatives et complémentaires étaient utilisées par 90 % des 115 patients ayant répondu à l’enquête, et jugées comme bénéfiques pour la prise en charge de leur infertilité dans 73 % des cas. Les trois quarts des patients n’en avaient pas parlé avec leur médecin. La principale raison évoquée de ce « silence » étant que la question ne leur avait jamais été posée...
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