il faut quand même distinguer, si vous voulez, le fait de savoir pratiquer l'hypnose, et puis d'être soignant, d'être thérapeute.
Ce n'est pas la même chose !
Être thérapeute, c'est une profession; Alors il y a différentes manières d'être thérapeute si vous voulez, mais ce n'est pas parce qu'on a appris les techniques d'hypnose qu'on est forcément thérapeute.
Donc voilà, je pense que nous faisons quand même, en tout cas en France, très attention, et avec les pouvoirs publics, et au sein de la Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves, la CFHTB, tous les professionnels engagés dans cette confédération sont très attentifs à l'éthique, aux chartes professionnelles, au respect des règles déontologiques, de relation au patient, et voilà on on a quand même des obligations de soignant, est donc bien souvent, ces formations formations sont réservées aux professionnels de santé.
Et personnellement, je pense qu'il faut garder cette ligne de sécurité, parce que, encore une fois devenir thérapeute, ce n'est pas inné, ça prend du temps, c'est une formation.
Les médecins ont cette formation, les infirmières dans leur champ de compétences, etc, etc les orthophonistes dans leur champ de compétences également. Voilà ce n'est pas parce qu'on a appris l'hypnose qu'on sait s'occuper d'un patient nécessairement.
On enrichit sa pratique de l'utilisation de ces techniques qui peuvent être des techniques d'hypnose conversationnelle, ou qui peuvent être des techniques d'hypnose plus formelle avec des récits; chez l'enfant, chez les adolescents on utilise beaucoup les contes, les contes métaphoriques, ce peut être également des techniques d'hypnose qu'on appelle par exemple "provocatives" où on va utiliser des techniques un petit peu comme ça un peu surprenantes. Voilà il y a différents types de techniques mais on est toujours dans une relation de soin, et donc moi personnellement, je considère que je fais partie d'une nouvelle génération de médecin qui pratique l'hypnose, c'est à dire que je viens du monde de ma spécialité, de mes pathologies, des patients que je connais depuis longtemps, et je viens chercher l'hypnose pour régler les problèmes que je ne peux pas régler avec des médicaments ou d'autres outils disponibles.
je trouve que le fait que les spécialistes d'organes, on appelle ça comme ça, c'est un jargon un peu technique, mais viennent chercher pour des pathologies qu'ils connaissent très bien, les ressources que peut apporter l'hypnose, c'est un signe de vitalité très intéressant parce que ça veut dire que l'hypnose investi des champs de spécialités très pointues, comme le cardiologue, le spécialiste du rein, le neurologue etc.
C'est un stade je dirai, après celui de l'hypnothérapeute polyvalent, qui n'est plus forcément tout à fait capable de gérer tous les champs de la pathologie. Donc on a connu ça dans d'autres disciplines je pense en particulier à la génétique. La génétique a émergé, s'est étoffée a pris une importance aujourd'hui absolument considérable en médecine dans la connaissance et la compréhension des maladies et peut-être même plus tard dans la définition de traitement qui vont être plus spécifiquement ciblés pour telle personne avec son bagage et son patrimoine génétique.
C'est ce qu'on appelle les thérapies ciblées ou là médecine personnalisée, et bien la génétique aujourd'hui est tellement vaste, qu'il n'est plus possible de maîtriser tous les champs, des anomalies chromosomiques, de la génétique, des cancers, de la médecine foetale etc etc...
Je pense que l'hypnose est en train d'aller sur ce chemin, c'est à dire de prendre un ancrage, une emprise tellement importante en médecine aujourd'hui, qu'il y a des gens qui vont être spécialisés dans les addictions, des gens qui vont très très bien faire la gestion de la douleur, des gens qui vont utiliser ça pour la confiance en soi, etc... Et que effectivement, on arrive à un niveau maintenant supérieur de compétences et de complexité.
Donc ça je pense que c'est un très très bon signe de vitalité de ce domaine.
Un mot sur la recherche qui est encore insuffisante.
Il y a des chercheurs tout à fait éminents comme par exemple le Professeur Faymonville, ou d'autres qui travaillent depuis des années sur l'étude en neurosciences, de ces états de conscience, d'essayer de comprendre quelles sont les zones activées, comment on peut aller sur, par exemple, les processus de guérison comme par exemple la douleur chronique, qui est un phénomène extrêmement complexe. Voila, il y à de la recherche, mais pas suffisamment, et je pense qu'il faudra que nous travaillions également à la définition de circuit, pour promouvoir la recherche dans le domaine de l'hypnose, des prix, des bourses de recherche, des démarches à ce niveau, pour que nous puissions mobiliser des fonds pour permettre à des jeunes de s'investir dans ces projets.
Les jeunes sont très motivés j'en vois tout le temps à l'université ils me demandent de venir assister aux séances que je fais, beaucoup aimeraient faire des master 2, des thèses de sciences, et faire des choses comme ça.
Les motivations et les énergies nouvelles sont là, il faut structurer la recherche en hypnose, il y a des champs comme l'imagerie, des champs comme la métabolomique, des champs comme l' évaluation cognitive, il y a des tas de champs de recherche qui vont être très très importants, et je pense que tout cela alimentera les nouvelles approches de soins les nouvelles approches thérapeutiques, et que là encore on sera dans du gagnant gagnant.
Ce n'est pas la même chose !
Être thérapeute, c'est une profession; Alors il y a différentes manières d'être thérapeute si vous voulez, mais ce n'est pas parce qu'on a appris les techniques d'hypnose qu'on est forcément thérapeute.
Donc voilà, je pense que nous faisons quand même, en tout cas en France, très attention, et avec les pouvoirs publics, et au sein de la Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves, la CFHTB, tous les professionnels engagés dans cette confédération sont très attentifs à l'éthique, aux chartes professionnelles, au respect des règles déontologiques, de relation au patient, et voilà on on a quand même des obligations de soignant, est donc bien souvent, ces formations formations sont réservées aux professionnels de santé.
Et personnellement, je pense qu'il faut garder cette ligne de sécurité, parce que, encore une fois devenir thérapeute, ce n'est pas inné, ça prend du temps, c'est une formation.
Les médecins ont cette formation, les infirmières dans leur champ de compétences, etc, etc les orthophonistes dans leur champ de compétences également. Voilà ce n'est pas parce qu'on a appris l'hypnose qu'on sait s'occuper d'un patient nécessairement.
On enrichit sa pratique de l'utilisation de ces techniques qui peuvent être des techniques d'hypnose conversationnelle, ou qui peuvent être des techniques d'hypnose plus formelle avec des récits; chez l'enfant, chez les adolescents on utilise beaucoup les contes, les contes métaphoriques, ce peut être également des techniques d'hypnose qu'on appelle par exemple "provocatives" où on va utiliser des techniques un petit peu comme ça un peu surprenantes. Voilà il y a différents types de techniques mais on est toujours dans une relation de soin, et donc moi personnellement, je considère que je fais partie d'une nouvelle génération de médecin qui pratique l'hypnose, c'est à dire que je viens du monde de ma spécialité, de mes pathologies, des patients que je connais depuis longtemps, et je viens chercher l'hypnose pour régler les problèmes que je ne peux pas régler avec des médicaments ou d'autres outils disponibles.
je trouve que le fait que les spécialistes d'organes, on appelle ça comme ça, c'est un jargon un peu technique, mais viennent chercher pour des pathologies qu'ils connaissent très bien, les ressources que peut apporter l'hypnose, c'est un signe de vitalité très intéressant parce que ça veut dire que l'hypnose investi des champs de spécialités très pointues, comme le cardiologue, le spécialiste du rein, le neurologue etc.
C'est un stade je dirai, après celui de l'hypnothérapeute polyvalent, qui n'est plus forcément tout à fait capable de gérer tous les champs de la pathologie. Donc on a connu ça dans d'autres disciplines je pense en particulier à la génétique. La génétique a émergé, s'est étoffée a pris une importance aujourd'hui absolument considérable en médecine dans la connaissance et la compréhension des maladies et peut-être même plus tard dans la définition de traitement qui vont être plus spécifiquement ciblés pour telle personne avec son bagage et son patrimoine génétique.
C'est ce qu'on appelle les thérapies ciblées ou là médecine personnalisée, et bien la génétique aujourd'hui est tellement vaste, qu'il n'est plus possible de maîtriser tous les champs, des anomalies chromosomiques, de la génétique, des cancers, de la médecine foetale etc etc...
Je pense que l'hypnose est en train d'aller sur ce chemin, c'est à dire de prendre un ancrage, une emprise tellement importante en médecine aujourd'hui, qu'il y a des gens qui vont être spécialisés dans les addictions, des gens qui vont très très bien faire la gestion de la douleur, des gens qui vont utiliser ça pour la confiance en soi, etc... Et que effectivement, on arrive à un niveau maintenant supérieur de compétences et de complexité.
Donc ça je pense que c'est un très très bon signe de vitalité de ce domaine.
Un mot sur la recherche qui est encore insuffisante.
Il y a des chercheurs tout à fait éminents comme par exemple le Professeur Faymonville, ou d'autres qui travaillent depuis des années sur l'étude en neurosciences, de ces états de conscience, d'essayer de comprendre quelles sont les zones activées, comment on peut aller sur, par exemple, les processus de guérison comme par exemple la douleur chronique, qui est un phénomène extrêmement complexe. Voila, il y à de la recherche, mais pas suffisamment, et je pense qu'il faudra que nous travaillions également à la définition de circuit, pour promouvoir la recherche dans le domaine de l'hypnose, des prix, des bourses de recherche, des démarches à ce niveau, pour que nous puissions mobiliser des fonds pour permettre à des jeunes de s'investir dans ces projets.
Les jeunes sont très motivés j'en vois tout le temps à l'université ils me demandent de venir assister aux séances que je fais, beaucoup aimeraient faire des master 2, des thèses de sciences, et faire des choses comme ça.
Les motivations et les énergies nouvelles sont là, il faut structurer la recherche en hypnose, il y a des champs comme l'imagerie, des champs comme la métabolomique, des champs comme l' évaluation cognitive, il y a des tas de champs de recherche qui vont être très très importants, et je pense que tout cela alimentera les nouvelles approches de soins les nouvelles approches thérapeutiques, et que là encore on sera dans du gagnant gagnant.
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LE LIVRE BLANC DES FORMATIONS EN HYPNOSE. VERSION 2020-2021
Dans "la jungle" des formations en hypnose, il est de plus en plus difficile de faire son choix lorsqu'on cherche une formation correcte. Entre les formations qui acceptent le tout-venant et celles qui sont réservées aux professionnels de santé, le site therapies-complementaires.com édite depuis 2014 son livre blanc afin que le professionnel puisse choisir...
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