Voici ce qui attend peut-être certaines infirmières si leur instance ordinale décidait de mettre à exécution ses menaces face aux professionnelles qui refusent aujourd’hui de s’acquitter de leur cotisation. Si l’affaire qu’examine aujourd’hui le tribunal de grande instance de Gap ne concerne pas une infirmière, mais une kinésithérapeute, le contexte est semblable : une opposition à l’obligation de s’inscrire à l’Ordre.
Cotisation : là aussi, le nerf de la guerre
L’utilité et le fonctionnement de l’instance ordinale réservée aux kinésithérapeutes sont depuis son instauration en 2006 fortement contestées. A l’instar de ce qui est observé aujourd’hui chez les infirmières, c’est le montant des cotisations qui a fini de renforcer le front d’opposition à cette instance. Les 280 euros dont doivent s’acquitter les kinésithérapeutes libéraux et plus encore les 130 à 200 euros exigés des kinésithérapeutes salariés (en fonction de leur statut de cadre ou non) ont fait couler beaucoup d’encre. Une grève de l’encadrement des stagiaires fut notamment menée. Les contestataires n’obtinrent cependant jamais gain de cause, qu’il s’agisse de la baisse de la cotisation et plus encore de la disparition de l’instance. Aussi, le mouvement s’est-il un peu essoufflé.
Délinquance en blouse blanche
Cependant, 8 000 kinésithérapeutes ne se seraient toujours pas inscrits à l’Ordre (sur un peu plus de 60 000 professionnels en activité en France). En outre, les organisations opposées à l’Ordre continuent à se montrer très actives, notamment le groupe Alize, qui a fédéré les différents courants d’opposants à l’Ordre qui s’exprimaient chez les salariés et les libéraux. Cette association a fait aujourd’hui de la défense des kinésithérapeutes poursuivis par l’Ordre l’un de ses chevaux de bataille. Pour l’heure les procès ont été rares. Aussi, Hélène Robert-Buira, kinésithérapeute depuis 1986 ne comprend pas ce qui lui vaut d’être traitée de façon exceptionnelle. Elle comparait en effet aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Gap pour exercice illégal de la profession de masseur kinésithérapeute. L’issue du procès devrait lui être favorable: l’Ordre a en effet très récemment retiré sa plainte après que la kinésithérapeute, passée de l’exercice mixte au salariat exclusif, ait finalement choisi le 4 août d’envoyer son dossier d’inscription. « C’est pieds et poings liés que je me suis inscrite car je risquais le droit d’exercice » explique-t-elle au Dauphiné Libéré. Cependant, l’audience étant maintenue, Hélène Robert-Buira souhaite en faire une tribune. « Je ne suis pas une délinquante qui met en danger ses concitoyens » fait-elle notamment valoir.
Aurélie Haroche sur JIM.fr
Cotisation : là aussi, le nerf de la guerre
L’utilité et le fonctionnement de l’instance ordinale réservée aux kinésithérapeutes sont depuis son instauration en 2006 fortement contestées. A l’instar de ce qui est observé aujourd’hui chez les infirmières, c’est le montant des cotisations qui a fini de renforcer le front d’opposition à cette instance. Les 280 euros dont doivent s’acquitter les kinésithérapeutes libéraux et plus encore les 130 à 200 euros exigés des kinésithérapeutes salariés (en fonction de leur statut de cadre ou non) ont fait couler beaucoup d’encre. Une grève de l’encadrement des stagiaires fut notamment menée. Les contestataires n’obtinrent cependant jamais gain de cause, qu’il s’agisse de la baisse de la cotisation et plus encore de la disparition de l’instance. Aussi, le mouvement s’est-il un peu essoufflé.
Délinquance en blouse blanche
Cependant, 8 000 kinésithérapeutes ne se seraient toujours pas inscrits à l’Ordre (sur un peu plus de 60 000 professionnels en activité en France). En outre, les organisations opposées à l’Ordre continuent à se montrer très actives, notamment le groupe Alize, qui a fédéré les différents courants d’opposants à l’Ordre qui s’exprimaient chez les salariés et les libéraux. Cette association a fait aujourd’hui de la défense des kinésithérapeutes poursuivis par l’Ordre l’un de ses chevaux de bataille. Pour l’heure les procès ont été rares. Aussi, Hélène Robert-Buira, kinésithérapeute depuis 1986 ne comprend pas ce qui lui vaut d’être traitée de façon exceptionnelle. Elle comparait en effet aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Gap pour exercice illégal de la profession de masseur kinésithérapeute. L’issue du procès devrait lui être favorable: l’Ordre a en effet très récemment retiré sa plainte après que la kinésithérapeute, passée de l’exercice mixte au salariat exclusif, ait finalement choisi le 4 août d’envoyer son dossier d’inscription. « C’est pieds et poings liés que je me suis inscrite car je risquais le droit d’exercice » explique-t-elle au Dauphiné Libéré. Cependant, l’audience étant maintenue, Hélène Robert-Buira souhaite en faire une tribune. « Je ne suis pas une délinquante qui met en danger ses concitoyens » fait-elle notamment valoir.
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