Le soin infinitésimal en acupuncture, en microkinésithérapie, en homéopathie et en ostéopathie intervient dans une cascade de mécanismes pour déclencher un nouvel équilibre considérant les mécanismes biologiques comme une multitude d’éléments réagissant de façon probabiliste.
Récompensés par un prix Nobel 1986, les travaux d’Ilya Prigogine ont donné à la biologie une nouvelle dimension. Au delà d’une énumération de réactions physiologiques mesurées, le monde microscopique biologique est aussi un ensemble de structures aléatoires en déséquilibre permanent.
Se manifestant dans le monde macroscopique, le symptôme est l’aspect visible, mesurable d’une lésion, d’une pathologie. Ainsi, la perception d’une densité au niveau des dernières côtes évoque sur le plan clinique une lésion de côtes ou d’intercostaux, une sensibilité au niveau de l’angle colique.
Entre les mains d’un microkinésithérapeute, la perception d‘une densité au niveau des côtes basses lue au travers d’une grille corporelle évoque une désorganisation de mécanismes issus de l’époque du ver. Cela peut être des brûlures, des gelures, un écrasement physique mais aussi une inhalation de pesticides. C’est une information bloquant le retour à l’équilibre d’un patient : cela peut être des sciatiques rebelles, des migraines, des colopathies fonctionnelles.
Le symptôme n’a de valeur que comme le reflet ou la partie émergée d’une désorganisation d’un univers microscopique vivant articulé par des mécanismes originels de la matière et du vivant.