Il s’agit plus d’une caractéristique individuelle qui se matérialise dans la relation avec autrui. D’un côté, un personnage ayant développé de façon trop importante des traits de personnalité qualifiés comme normaux à certains stades du développement : le narcissisme (l’amour de soi), la perversion (le fait de détourner). De l’autre, une personne peut-être fragile, souvent sensible pour ne pas dire hypersensible ou spasmophile, portée sur la culpabilité.
Pour Freud, il s’agit d’un trouble construit sur le déni. On ne peut donc pas espérer de prise de conscience. L’explication des phénomènes vécus par l’individu trouve sa cause dans l’autre, c’est la projection. C'est-à-dire que, pour le pervers narcissique, il est évident que c’est la victime qui a “un problème”. Au lieu de s’interroger sur ses dysfonctions, il les voit chez l’autre. Afin de pouvoir évoluer, il devient nécessaire de changer son partenaire : c’est la manipulation.
Pourquoi ce déni ?
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Abus de faiblesse et autres manipulations. Marie-France Hirigoyen
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Pervers Narcissiques - Les patients nous racontent. Dr Jean-Michel ISSARTEL
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Pervers narcissiques, personnalités limites, livre et interview de Jean Michel Fourcade
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Serge HEFEZ, ou la perversion narcissique d’un psychanalyste de comptoir. Dossier Dominique Strauss-Kahn