Comme la douleur, et surtout la fièvre, un certain nombre de “réactions cutanées” sont là pour attirer l’attention sur des affections plus graves.
Le rôle de la peau est d’assurer l’intégrité de l’organisme et de le protéger contre les agressions externes, d’éliminer les toxines, de réguler la thermogénèse et l’hydratation de l’organisme.
Une bonne santé de la flore intestinale et la capacité de détoxication hépatique sont les deux clefs de la thérapeutique générale des affections cutanées.
Dans tous les cas, je conseille la prise systématique des probiotiques et prébiotiques, afin d’entretenir, voire réensemencer, la flore intestinale, de préserver la muqueuse intestinale. J’insiste toujours sur le régime alimentaire : éliminer autant que possible les viandes grasses, hamburgers, limiter la consommation de laitage et surtout de lait, produits sucrés, notamment dans le cas de l’acné (rôle du pancréas).
L’étendue du sujet étant conséquent, je m’en tiendrais à trois exemples les plus souvent rencontrés : l’acné, l’herpès et l’eczéma.
L’acné
Elle touche principalement les adolescents, elle est liée au système endocrinien. Elle se caractérise par une surproduction de sébum (influence hormonale), les comédons (formation de masses cohérentes de cellules kératinisées) et l’infection du follicule pileux dû au Propionibactérium acnès.
J’utilise souvent :
➢La bardane, Arctium majus, Asteraceae – la racine contient de l’inuline, des mucilages, des polyphénoles. Elle est cholérétique (lactones sesquiterpéniques) et dépurative, diurétique, sudorifique et anti-inflammatoire. Les polyènes et polyines sont antimicrobiennes. Elle est aussi utilisée dans l’hyperséborrhée du cuir chevelu. C’est la plante des irruptions cutanées à tendance suintante et productive.
➢La pensée sauvage, Viola tricolor, Violaceae – elle renferme des mucilages, de l’acide salicylique, des acides phénoliques, des flavonoïdes. On l’utilise aussi dans les dermatoses sèches de type eczéma. Elle est en outre expectorante.
Je les conseille : En mélange d’EPS, 1 cuillère à café 3 fois par jour, 3 mois à renouveler si besoin ou en gélules.
➢Ribes nigrum bourgeons 1 D, 50 gouttes matin et soir, pour un soutien surrénalien dû à l’augmentation des androgènes génitaux.
Traitement local : Mélanger 1 part d’HE d’arbre à thé (Melaleuca alternifolia), 1 part d’HE de Palmarosa (Cympopogon martinii), 1 part d’HE Géranium rosat (Pelargonium x asperum), 1 part d’HE de Lavande vraie (Lavandula augustifolia), 1 part d’HV de Calendula : tamponner les boutons 3 fois par jour.
Le rôle de la peau est d’assurer l’intégrité de l’organisme et de le protéger contre les agressions externes, d’éliminer les toxines, de réguler la thermogénèse et l’hydratation de l’organisme.
Une bonne santé de la flore intestinale et la capacité de détoxication hépatique sont les deux clefs de la thérapeutique générale des affections cutanées.
Dans tous les cas, je conseille la prise systématique des probiotiques et prébiotiques, afin d’entretenir, voire réensemencer, la flore intestinale, de préserver la muqueuse intestinale. J’insiste toujours sur le régime alimentaire : éliminer autant que possible les viandes grasses, hamburgers, limiter la consommation de laitage et surtout de lait, produits sucrés, notamment dans le cas de l’acné (rôle du pancréas).
L’étendue du sujet étant conséquent, je m’en tiendrais à trois exemples les plus souvent rencontrés : l’acné, l’herpès et l’eczéma.
L’acné
Elle touche principalement les adolescents, elle est liée au système endocrinien. Elle se caractérise par une surproduction de sébum (influence hormonale), les comédons (formation de masses cohérentes de cellules kératinisées) et l’infection du follicule pileux dû au Propionibactérium acnès.
J’utilise souvent :
➢La bardane, Arctium majus, Asteraceae – la racine contient de l’inuline, des mucilages, des polyphénoles. Elle est cholérétique (lactones sesquiterpéniques) et dépurative, diurétique, sudorifique et anti-inflammatoire. Les polyènes et polyines sont antimicrobiennes. Elle est aussi utilisée dans l’hyperséborrhée du cuir chevelu. C’est la plante des irruptions cutanées à tendance suintante et productive.
➢La pensée sauvage, Viola tricolor, Violaceae – elle renferme des mucilages, de l’acide salicylique, des acides phénoliques, des flavonoïdes. On l’utilise aussi dans les dermatoses sèches de type eczéma. Elle est en outre expectorante.
Je les conseille : En mélange d’EPS, 1 cuillère à café 3 fois par jour, 3 mois à renouveler si besoin ou en gélules.
➢Ribes nigrum bourgeons 1 D, 50 gouttes matin et soir, pour un soutien surrénalien dû à l’augmentation des androgènes génitaux.
Traitement local : Mélanger 1 part d’HE d’arbre à thé (Melaleuca alternifolia), 1 part d’HE de Palmarosa (Cympopogon martinii), 1 part d’HE Géranium rosat (Pelargonium x asperum), 1 part d’HE de Lavande vraie (Lavandula augustifolia), 1 part d’HV de Calendula : tamponner les boutons 3 fois par jour.
Protéger la peau avec un écran solaire indice maximum.
Dans l’acné péribuccale, qui est, souvent, d’origine digestive, la fonction détoxiquante du foie est ralentie et/ou la muqueuse intestinale perméable. Je préconise un mélange d’EPS de Radis noir, Artichaut, Pissenlit. 1 cuillère à café matin et soir.
Pour l’acné verticale (front-nez-menton), rencontrée plutôt chez les filles, due à une balance œstro/progestative déséquilibrée avec une baisse des œstrogènes, on conseille des plantes œstrogéniques. J’utilise le plus souvent la Réglisse, Glycyrrhiza glabra, Fabaceae, elle contient des stérols et par l’acide glycyrrhétique stimulerait la conversion naturelle de la testostérone en œstrogène. Traitement discontinu 5 jours par semaine (risque d’hypertension artérielle et d’hyperaldostéronisme).
L’herpès
Il est dû à un virus filtrant neurotrope. C’est une affection bénigne qui, hormis le fait de sa propension à récidiver, ne demande qu’une thérapeutique simple. Localement on applique, plusieurs fois par jour, un mélange d’HE de l’arbre à thé (Melaleuca alternifolia), niaouli (Melaleuca quinquinervia), lavande (Lavandula augustifolia) diluée dans une huile végétale.
Aux actions antivirales et anti-infectieuses de l’arbre à thé et niaouli, on rajoute l’action cicatrisante de la lavande.
Pour soutenir le système immunitaire, prendre, en traitement aigue, une cuillère à café 3 fois par jour (dans un peu d’eau), 5 jours par semaine, d’un mélange d’EPS-Cyprès-Echinacée. Pour les herpès récidivants, administrer ce même mélange, pendant 3 mois à renouveler, 5 jours par semaine ou 10 à 15 jours par mois, 1 cuillère à café le matin.
➢Cyprès, Cupressus sempervirens, Cupressaceae, on utilise les cônes femelles avant maturité, HE de rameaux avec cônes.
Action antivirale due aux proanthocyanidoles qui possèdent des propriétés de fixation aux protéines, plus particulièrement sur les substrats des enzymes, et sur les protéines de surface des cellules, limitant ainsi la reconnaissance virus/cellule hôte, et la réplication virale.
Astringent, vasoconstricteur, antihémoragique, anti-tussif, anti-infectueux pulmonaire (HE), angio-protecteur par les proanthocyanidoles, diurétique.
On l’utilise dans toutes les maladies virales, dues aux virus à ADN, en aigu ou en prévention, dans les troubles circulatoires veineux, toux.
➢Echinacée, Echinacea purpurea, E. angustifolia, Asteraceae, les indiens d’Amérique (Sud Dakota) employaient cette plante pour guérir les plaies infectées, et en applications locales dans les morsures de serpents.
La plante agit sur plusieurs facteurs de l’immunité, elle empêche les germes microbiens d’agresser le tissu conjonctif et limite leur progression, stimule l’activité des macrophages, augmente le nombre des globules blancs et en particulier des lymphocytes.
Action cicatrisante, antivirale, augmente la résistance à l’effort.
Dans l’acné péribuccale, qui est, souvent, d’origine digestive, la fonction détoxiquante du foie est ralentie et/ou la muqueuse intestinale perméable. Je préconise un mélange d’EPS de Radis noir, Artichaut, Pissenlit. 1 cuillère à café matin et soir.
Pour l’acné verticale (front-nez-menton), rencontrée plutôt chez les filles, due à une balance œstro/progestative déséquilibrée avec une baisse des œstrogènes, on conseille des plantes œstrogéniques. J’utilise le plus souvent la Réglisse, Glycyrrhiza glabra, Fabaceae, elle contient des stérols et par l’acide glycyrrhétique stimulerait la conversion naturelle de la testostérone en œstrogène. Traitement discontinu 5 jours par semaine (risque d’hypertension artérielle et d’hyperaldostéronisme).
L’herpès
Il est dû à un virus filtrant neurotrope. C’est une affection bénigne qui, hormis le fait de sa propension à récidiver, ne demande qu’une thérapeutique simple. Localement on applique, plusieurs fois par jour, un mélange d’HE de l’arbre à thé (Melaleuca alternifolia), niaouli (Melaleuca quinquinervia), lavande (Lavandula augustifolia) diluée dans une huile végétale.
Aux actions antivirales et anti-infectieuses de l’arbre à thé et niaouli, on rajoute l’action cicatrisante de la lavande.
Pour soutenir le système immunitaire, prendre, en traitement aigue, une cuillère à café 3 fois par jour (dans un peu d’eau), 5 jours par semaine, d’un mélange d’EPS-Cyprès-Echinacée. Pour les herpès récidivants, administrer ce même mélange, pendant 3 mois à renouveler, 5 jours par semaine ou 10 à 15 jours par mois, 1 cuillère à café le matin.
➢Cyprès, Cupressus sempervirens, Cupressaceae, on utilise les cônes femelles avant maturité, HE de rameaux avec cônes.
Action antivirale due aux proanthocyanidoles qui possèdent des propriétés de fixation aux protéines, plus particulièrement sur les substrats des enzymes, et sur les protéines de surface des cellules, limitant ainsi la reconnaissance virus/cellule hôte, et la réplication virale.
Astringent, vasoconstricteur, antihémoragique, anti-tussif, anti-infectueux pulmonaire (HE), angio-protecteur par les proanthocyanidoles, diurétique.
On l’utilise dans toutes les maladies virales, dues aux virus à ADN, en aigu ou en prévention, dans les troubles circulatoires veineux, toux.
➢Echinacée, Echinacea purpurea, E. angustifolia, Asteraceae, les indiens d’Amérique (Sud Dakota) employaient cette plante pour guérir les plaies infectées, et en applications locales dans les morsures de serpents.
La plante agit sur plusieurs facteurs de l’immunité, elle empêche les germes microbiens d’agresser le tissu conjonctif et limite leur progression, stimule l’activité des macrophages, augmente le nombre des globules blancs et en particulier des lymphocytes.
Action cicatrisante, antivirale, augmente la résistance à l’effort.