Le stress est une réaction physiologique du corps lui permettant de s’adapter aux événements de la vie quotidienne. Il peut cependant devenir pathologique s’il est trop aigu, trop intense ou trop fréquent induisant des oppressions, des palpitations, des troubles du sommeil et des états de fatigue chronique.
Le fascia est impliqué dans les réactions au stress. Tissu élastique qui enveloppe les organes, il réagit en se tendant, se crispant et s’accolant, contribuant ainsi au dysfonctionnement du corps. Les tensions sont des réactions réversibles, mais elles s’incrustent parfois dans le fascia gênant progressivement certaines fonctions du corps.
La fasciathérapie est une approche hautement efficace sur les états de stress aigus ou chroniques grâce à deux actions. La première par son effet sur la structure entraîne un relâchement des tissus et à une réharmonisation du tonus : le corps se “dé-serre” provoquant soulagement, fluidité et aisance.
La seconde par son effet sur la perception permet d’améliorer le rapport à soi. En effet, pour se protéger le corps se durcit et se désensibilise, laissant l’impression de ne plus se retrouver, de se sentir coupé de soi, vidé, d’être dans le brouillard ou à l’inverse débordé, dépassé, agressé.
Tous ces états entraînant des comportements d’agitation, d’irritabilité et des conduites totalement inadaptées.
Plus qu’une détente, la fasciathérapie permet de retrouver l’indispensable sensation d’être bien dans son corps, dans un corps bien à soi.
Le stress : de la physiologie à la pathologie
Le terme stress est issu de l’anglais et signifie contrainte. Utilisé dès le XVIIIe siècle en physique, il concernait la déformation des matériaux. Au début du XXe siècle, les travaux du chercheur de renom Hans Selye ont apporté une importante contribution à la connaissance des processus du stress.
Il introduit le terme dans le langage médical et qualifie le stress de syndrome général d’adaptation défini comme “réponse de l’organisme à toute demande qui lui est faite, dans une finalité d’adaptation”. Le stress est donc physiologique.
Ce système de réponse biologique, psychologique et comportemental mobilise les ressources de l’organisme pour le préparer à l’action (combattre ou fuir sont les deux réactions classiquement décrites dans les ouvrages spécialisés).
Le stress devient pathologique lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation de la personne. Cependant plus que l’événement lui-même, c’est la réaction à caractère individuel qui est à prendre en compte car, pour un même événement, une personne réagira fortement et une autre très peu.
Ces différences dépendent en partie de l’histoire de la personne (hérédité familiale, traumatismes de l’enfance) mais aussi des conditions plus actuelles (soutien social ou non, conditions de vie, climat social et familial, relations interpersonnelles).
Une autre réalité entre en jeu : c’est la relation perceptive à soi. Cette sensation de se sentir entier dans un corps bien à soi influence directement la possibilité d’adaptation, nous y reviendrons plus loin dans cet article.
Les notions de durée et d’intensité sont importantes dans le déclenchement des réactions nocives du stress. On distingue le stress aigu (court) du stress chronique où l’agent stressor est présent quotidiennement ou presque, avec l’impossibilité pour la personne de s’extraire de la situation stressante.
En résumé : le stress, c’est toujours « de l’huile sur le feu » (Saunder, 2007). Définir le niveau à partir duquel il devient un facteur de risque pour la santé est indispensable.
Le fascia est impliqué dans les réactions au stress. Tissu élastique qui enveloppe les organes, il réagit en se tendant, se crispant et s’accolant, contribuant ainsi au dysfonctionnement du corps. Les tensions sont des réactions réversibles, mais elles s’incrustent parfois dans le fascia gênant progressivement certaines fonctions du corps.
La fasciathérapie est une approche hautement efficace sur les états de stress aigus ou chroniques grâce à deux actions. La première par son effet sur la structure entraîne un relâchement des tissus et à une réharmonisation du tonus : le corps se “dé-serre” provoquant soulagement, fluidité et aisance.
La seconde par son effet sur la perception permet d’améliorer le rapport à soi. En effet, pour se protéger le corps se durcit et se désensibilise, laissant l’impression de ne plus se retrouver, de se sentir coupé de soi, vidé, d’être dans le brouillard ou à l’inverse débordé, dépassé, agressé.
Tous ces états entraînant des comportements d’agitation, d’irritabilité et des conduites totalement inadaptées.
Plus qu’une détente, la fasciathérapie permet de retrouver l’indispensable sensation d’être bien dans son corps, dans un corps bien à soi.
Le stress : de la physiologie à la pathologie
Le terme stress est issu de l’anglais et signifie contrainte. Utilisé dès le XVIIIe siècle en physique, il concernait la déformation des matériaux. Au début du XXe siècle, les travaux du chercheur de renom Hans Selye ont apporté une importante contribution à la connaissance des processus du stress.
Il introduit le terme dans le langage médical et qualifie le stress de syndrome général d’adaptation défini comme “réponse de l’organisme à toute demande qui lui est faite, dans une finalité d’adaptation”. Le stress est donc physiologique.
Ce système de réponse biologique, psychologique et comportemental mobilise les ressources de l’organisme pour le préparer à l’action (combattre ou fuir sont les deux réactions classiquement décrites dans les ouvrages spécialisés).
Le stress devient pathologique lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation de la personne. Cependant plus que l’événement lui-même, c’est la réaction à caractère individuel qui est à prendre en compte car, pour un même événement, une personne réagira fortement et une autre très peu.
Ces différences dépendent en partie de l’histoire de la personne (hérédité familiale, traumatismes de l’enfance) mais aussi des conditions plus actuelles (soutien social ou non, conditions de vie, climat social et familial, relations interpersonnelles).
Une autre réalité entre en jeu : c’est la relation perceptive à soi. Cette sensation de se sentir entier dans un corps bien à soi influence directement la possibilité d’adaptation, nous y reviendrons plus loin dans cet article.
Les notions de durée et d’intensité sont importantes dans le déclenchement des réactions nocives du stress. On distingue le stress aigu (court) du stress chronique où l’agent stressor est présent quotidiennement ou presque, avec l’impossibilité pour la personne de s’extraire de la situation stressante.
En résumé : le stress, c’est toujours « de l’huile sur le feu » (Saunder, 2007). Définir le niveau à partir duquel il devient un facteur de risque pour la santé est indispensable.
Stress physique/stress psychique : une même voie biologique
Lorsque le stress est physiologique, court et de faible intensité, le sujet ressent principalement une accélération de sa respiration et de son rythme cardiaque.
Ces réactions disparaissant ensuite rapidement. Si le stress continue, la personne commence à ressentir des troubles physiques (tensions) et souvent des troubles neurovégétatifs (froid, bouche sèche, respiration difficile, tachycardie, gène thoracique, estomac noué, tremblements, côlon irritable).
Biologiquement l’effet stimulant de l’adrénaline est augmenté par la mise en jeu de la glande médullosurrénale. Toutes ces réactions se déclenchent aussi lorsque la personne reste figée sur place. L’inhibition de l’action est très nocive pour le corps, mobilisant les réactions biologiques sans réelle nécessité.
Quand le stress perdure, le corps mobilise encore plus intensément ses ressources. Dans cette phase d’endurance au stress, le système neuroendocrinien s’active. La corticosurrénale est mise en jeu et va sécréter des hormones glucocorticoïdes (le cortisol).
Ces substances vont agir sur le système immunitaire et peuvent à la longue le dérégler aboutissant à l’apparition de certaines pathologies. Venant suppléer la réaction à long terme, la corticosurrénale sécrète de l’aldostérone.
Ce système ouvre ou ferme le “robinet” rénal, ajustant la volémie et aboutissant à la préservation d’une pression normale dans les vaisseaux évitant l’apparition d’une hypertension artérielle.
Stress et pathologies
En fonction de son terrain et de son contexte, une personne dans l’incapacité de s’adapter peut déclarer des pathologies. Certaines sont répertoriées comme pathologies de stress : l’hypertension artérielle (dans 95 % des cas) et la polyarthrite rhumatoïde (dans 86 % des cas).
Les effets du stress atteignent des sphères aussi diverses que la peau (psoriasis, vitiligo), le cœur et les vaisseaux (HTA, infarctus du myocarde), la thyroïde (hypo ou hyperthyroïdie), la sphère gynécologique (dysménorrhée, aménorrhées, hypofécondité), les muscles et les articulations (troubles musculo-squelettique, fibromyalgie), le système digestif (troubles fonctionnels digestifs, colon irritable, gastrite), le système nerveux (déclenchement des poussées de sclérose en plaque). Le stress induit aussi des retards de cicatrisation et intervient de façon notable dans les processus de vieillissement.
Lorsque le stress est physiologique, court et de faible intensité, le sujet ressent principalement une accélération de sa respiration et de son rythme cardiaque.
Ces réactions disparaissant ensuite rapidement. Si le stress continue, la personne commence à ressentir des troubles physiques (tensions) et souvent des troubles neurovégétatifs (froid, bouche sèche, respiration difficile, tachycardie, gène thoracique, estomac noué, tremblements, côlon irritable).
Biologiquement l’effet stimulant de l’adrénaline est augmenté par la mise en jeu de la glande médullosurrénale. Toutes ces réactions se déclenchent aussi lorsque la personne reste figée sur place. L’inhibition de l’action est très nocive pour le corps, mobilisant les réactions biologiques sans réelle nécessité.
Quand le stress perdure, le corps mobilise encore plus intensément ses ressources. Dans cette phase d’endurance au stress, le système neuroendocrinien s’active. La corticosurrénale est mise en jeu et va sécréter des hormones glucocorticoïdes (le cortisol).
Ces substances vont agir sur le système immunitaire et peuvent à la longue le dérégler aboutissant à l’apparition de certaines pathologies. Venant suppléer la réaction à long terme, la corticosurrénale sécrète de l’aldostérone.
Ce système ouvre ou ferme le “robinet” rénal, ajustant la volémie et aboutissant à la préservation d’une pression normale dans les vaisseaux évitant l’apparition d’une hypertension artérielle.
Stress et pathologies
En fonction de son terrain et de son contexte, une personne dans l’incapacité de s’adapter peut déclarer des pathologies. Certaines sont répertoriées comme pathologies de stress : l’hypertension artérielle (dans 95 % des cas) et la polyarthrite rhumatoïde (dans 86 % des cas).
Les effets du stress atteignent des sphères aussi diverses que la peau (psoriasis, vitiligo), le cœur et les vaisseaux (HTA, infarctus du myocarde), la thyroïde (hypo ou hyperthyroïdie), la sphère gynécologique (dysménorrhée, aménorrhées, hypofécondité), les muscles et les articulations (troubles musculo-squelettique, fibromyalgie), le système digestif (troubles fonctionnels digestifs, colon irritable, gastrite), le système nerveux (déclenchement des poussées de sclérose en plaque). Le stress induit aussi des retards de cicatrisation et intervient de façon notable dans les processus de vieillissement.
Qu’est-ce que la fasciathérapie ?
La fasciathérapie est issue des travaux de Danis Bois (Pr, Dr en psychopédagogie et directeur de recherche CERAP/UPF). La fasciathérapie n’est ni un massage ni une manipulation ; c’est une thérapie dont le geste est particulièrement doux et non douloureux.
Le thérapeute accompagne les rythmes internes du corps et par une technique spécifique, – la méthode dite de “point d’appui“ – interpelle les tissus selon leur capacité instantanée de réaction. Le relâchement n’est jamais induit ou forcé et respecte dans une grande progressivité les possibilités d’autorégulation du patient.
La fasciathérapie agit sur le stress organique et sur la douleur
La fasciathérapie détend, assouplit, et contribue à diminuer les états inflammatoires des tissus comme l’a montré une étude clinique présentée à Harvard Medical School en 2007 (Quéré, N., et al., 2008). En favorisant l’oxygénation des tissus, elle permet l’élimination de la stagnation liquidienne et évite l’installation d’un terrain pro-inflammatoire.
La fasciathérapie aide à retrouver en profondeur une chaleur bienfaisante. Elle est également très efficace sur les diverses réactions de stress : tachycardies, douleur d’estomac, oppression thoracique, ballonnement du ventre, troubles du sommeil, fatigue (signe majeur d’état de stress).
Action anti-stress par la pédagogie perceptive
La conséquence des tensions fixées aboutit à une “désertion sensorielle”. Cette stratégie d’endurcissement face à la douleur est une réaction physiologique d’adaptation permettant d’amoindrir la souffrance.
En revanche, la personne se retrouve insensibilisée et présente une diminution du “rapport à soi”. Certaines personnes disent ne pas se retrouver vraiment, se sentant comme coupées d’elle-même avec une nouvelle souffrance, perte du sentiment de soi ou du “ goût de soi”.
L’extrême lenteur du toucher tactilo-kinesthésique de la fasciathérapie sollicite la proprioception, attirant spontanément l’attention de la personne sur ce qu’elle est en train de vivre et réactivant sa sensorialité. Plus qu’une détente, la fasciathérapie va offrir un apaisant retour à la perception de soi, soubassement du sentiment d’existence.
Comme l’explique François Bridon (Responsable de formation au Centre Hospitalier Formateur à l'I.F.M.K. de Vichy) parlant de la fasciathérapie « le traitement consistera souvent à ré-harmoniser le rapport que le sujet a avec son corps et ses propres synergies corps/esprit […].
C’est en ce sens que la dimension pédagogique au travers d’une guidance des apprentissages perceptifs psychocorporels permet de d’élaborer d’autres liens pour construire une nouvelle dynamique identitaire.
» (Bridon F. 2007)
À ce jour, de nombreuses recherches se poursuivent sur cette question comme en témoigne la thèse du Pr Bois présentée en 2007, Corps sensible et transformation des représentations. Propositions pour un modèle perceptivo-cognitif de la formation d’adulte ; et celle du Pr Leao qui parle d’une conscience perceptive corporelle et d’éducation somato-sensorielle par la méthode Danis Bois.
La fasciathérapie est issue des travaux de Danis Bois (Pr, Dr en psychopédagogie et directeur de recherche CERAP/UPF). La fasciathérapie n’est ni un massage ni une manipulation ; c’est une thérapie dont le geste est particulièrement doux et non douloureux.
Le thérapeute accompagne les rythmes internes du corps et par une technique spécifique, – la méthode dite de “point d’appui“ – interpelle les tissus selon leur capacité instantanée de réaction. Le relâchement n’est jamais induit ou forcé et respecte dans une grande progressivité les possibilités d’autorégulation du patient.
La fasciathérapie agit sur le stress organique et sur la douleur
La fasciathérapie détend, assouplit, et contribue à diminuer les états inflammatoires des tissus comme l’a montré une étude clinique présentée à Harvard Medical School en 2007 (Quéré, N., et al., 2008). En favorisant l’oxygénation des tissus, elle permet l’élimination de la stagnation liquidienne et évite l’installation d’un terrain pro-inflammatoire.
La fasciathérapie aide à retrouver en profondeur une chaleur bienfaisante. Elle est également très efficace sur les diverses réactions de stress : tachycardies, douleur d’estomac, oppression thoracique, ballonnement du ventre, troubles du sommeil, fatigue (signe majeur d’état de stress).
Action anti-stress par la pédagogie perceptive
La conséquence des tensions fixées aboutit à une “désertion sensorielle”. Cette stratégie d’endurcissement face à la douleur est une réaction physiologique d’adaptation permettant d’amoindrir la souffrance.
En revanche, la personne se retrouve insensibilisée et présente une diminution du “rapport à soi”. Certaines personnes disent ne pas se retrouver vraiment, se sentant comme coupées d’elle-même avec une nouvelle souffrance, perte du sentiment de soi ou du “ goût de soi”.
L’extrême lenteur du toucher tactilo-kinesthésique de la fasciathérapie sollicite la proprioception, attirant spontanément l’attention de la personne sur ce qu’elle est en train de vivre et réactivant sa sensorialité. Plus qu’une détente, la fasciathérapie va offrir un apaisant retour à la perception de soi, soubassement du sentiment d’existence.
Comme l’explique François Bridon (Responsable de formation au Centre Hospitalier Formateur à l'I.F.M.K. de Vichy) parlant de la fasciathérapie « le traitement consistera souvent à ré-harmoniser le rapport que le sujet a avec son corps et ses propres synergies corps/esprit […].
C’est en ce sens que la dimension pédagogique au travers d’une guidance des apprentissages perceptifs psychocorporels permet de d’élaborer d’autres liens pour construire une nouvelle dynamique identitaire.
» (Bridon F. 2007)
À ce jour, de nombreuses recherches se poursuivent sur cette question comme en témoigne la thèse du Pr Bois présentée en 2007, Corps sensible et transformation des représentations. Propositions pour un modèle perceptivo-cognitif de la formation d’adulte ; et celle du Pr Leao qui parle d’une conscience perceptive corporelle et d’éducation somato-sensorielle par la méthode Danis Bois.