Lorsque le stress est physiologique, court et de faible intensité, le sujet ressent principalement une accélération de sa respiration et de son rythme cardiaque.
Ces réactions disparaissant ensuite rapidement. Si le stress continue, la personne commence à ressentir des troubles physiques (tensions) et souvent des troubles neurovégétatifs (froid, bouche sèche, respiration difficile, tachycardie, gène thoracique, estomac noué, tremblements, côlon irritable).
Biologiquement l’effet stimulant de l’adrénaline est augmenté par la mise en jeu de la glande médullosurrénale. Toutes ces réactions se déclenchent aussi lorsque la personne reste figée sur place. L’inhibition de l’action est très nocive pour le corps, mobilisant les réactions biologiques sans réelle nécessité.
Quand le stress perdure, le corps mobilise encore plus intensément ses ressources. Dans cette phase d’endurance au stress, le système neuroendocrinien s’active. La corticosurrénale est mise en jeu et va sécréter des hormones glucocorticoïdes (le cortisol).
Ces substances vont agir sur le système immunitaire et peuvent à la longue le dérégler aboutissant à l’apparition de certaines pathologies. Venant suppléer la réaction à long terme, la corticosurrénale sécrète de l’aldostérone.
Ce système ouvre ou ferme le “robinet” rénal, ajustant la volémie et aboutissant à la préservation d’une pression normale dans les vaisseaux évitant l’apparition d’une hypertension artérielle.
Stress et pathologies
En fonction de son terrain et de son contexte, une personne dans l’incapacité de s’adapter peut déclarer des pathologies. Certaines sont répertoriées comme pathologies de stress : l’hypertension artérielle (dans 95 % des cas) et la polyarthrite rhumatoïde (dans 86 % des cas).
Les effets du stress atteignent des sphères aussi diverses que la peau (psoriasis, vitiligo), le cœur et les vaisseaux (HTA, infarctus du myocarde), la thyroïde (hypo ou hyperthyroïdie), la sphère gynécologique (dysménorrhée, aménorrhées, hypofécondité), les muscles et les articulations (troubles musculo-squelettique, fibromyalgie), le système digestif (troubles fonctionnels digestifs, colon irritable, gastrite), le système nerveux (déclenchement des poussées de sclérose en plaque). Le stress induit aussi des retards de cicatrisation et intervient de façon notable dans les processus de vieillissement.
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