La fasciathérapie est issue des travaux de Danis Bois (Pr, Dr en psychopédagogie et directeur de recherche CERAP/UPF). La fasciathérapie n’est ni un massage ni une manipulation ; c’est une thérapie dont le geste est particulièrement doux et non douloureux.
Le thérapeute accompagne les rythmes internes du corps et par une technique spécifique, – la méthode dite de “point d’appui“ – interpelle les tissus selon leur capacité instantanée de réaction. Le relâchement n’est jamais induit ou forcé et respecte dans une grande progressivité les possibilités d’autorégulation du patient.
La fasciathérapie agit sur le stress organique et sur la douleur
La fasciathérapie détend, assouplit, et contribue à diminuer les états inflammatoires des tissus comme l’a montré une étude clinique présentée à Harvard Medical School en 2007 (Quéré, N., et al., 2008). En favorisant l’oxygénation des tissus, elle permet l’élimination de la stagnation liquidienne et évite l’installation d’un terrain pro-inflammatoire.
La fasciathérapie aide à retrouver en profondeur une chaleur bienfaisante. Elle est également très efficace sur les diverses réactions de stress : tachycardies, douleur d’estomac, oppression thoracique, ballonnement du ventre, troubles du sommeil, fatigue (signe majeur d’état de stress).
Action anti-stress par la pédagogie perceptive
La conséquence des tensions fixées aboutit à une “désertion sensorielle”. Cette stratégie d’endurcissement face à la douleur est une réaction physiologique d’adaptation permettant d’amoindrir la souffrance.
En revanche, la personne se retrouve insensibilisée et présente une diminution du “rapport à soi”. Certaines personnes disent ne pas se retrouver vraiment, se sentant comme coupées d’elle-même avec une nouvelle souffrance, perte du sentiment de soi ou du “ goût de soi”.
L’extrême lenteur du toucher tactilo-kinesthésique de la fasciathérapie sollicite la proprioception, attirant spontanément l’attention de la personne sur ce qu’elle est en train de vivre et réactivant sa sensorialité. Plus qu’une détente, la fasciathérapie va offrir un apaisant retour à la perception de soi, soubassement du sentiment d’existence.
Comme l’explique François Bridon (Responsable de formation au Centre Hospitalier Formateur à l'I.F.M.K. de Vichy) parlant de la fasciathérapie « le traitement consistera souvent à ré-harmoniser le rapport que le sujet a avec son corps et ses propres synergies corps/esprit […].
C’est en ce sens que la dimension pédagogique au travers d’une guidance des apprentissages perceptifs psychocorporels permet de d’élaborer d’autres liens pour construire une nouvelle dynamique identitaire.
» (Bridon F. 2007)
À ce jour, de nombreuses recherches se poursuivent sur cette question comme en témoigne la thèse du Pr Bois présentée en 2007, Corps sensible et transformation des représentations. Propositions pour un modèle perceptivo-cognitif de la formation d’adulte ; et celle du Pr Leao qui parle d’une conscience perceptive corporelle et d’éducation somato-sensorielle par la méthode Danis Bois.
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