À l’instar des maladies infectieuses, elles se propagent dans le monde et se développent de façon presque exponentielle. L’augmentation vertigineuse du nombre de cas de diabète, d’obésité, de maladie d’Alzheimer et d’autisme est surprenante. Pour l’autisme, on est passé, en moins de 50 ans, de 3 enfants pour 10000 à 1 pour 88. On prévoit une augmentation de 50 % du nombre de diabétiques dans les quinze prochaines années. L’Alzheimer touchait moins de 1 % de la population en 1900, contre 2 % actuellement. Les épidémiologistes anticipent un quadruplement des cas dans les 40 années à venir.
Nous vivons plus longtemps, mais plus en mauvaise santé. En France, un cinquième de la population souffre d’une ou plusieurs maladies entrant dans le cadre de l’ALD (Affections Longue Durée). Les facteurs exogènes ont changé, les épidémies infectieuses du début du vingtième siècle, polio, tétanos, diphtérie, rougeole ont diminué, voire disparu.
Nous avons aussi modifié notre manière de penser, de réfléchir.
Nos rêves sont différents. L’individualisme domine. Nos commandes cérébrales, comme notre état interne, ont changé. La génétique est le produit d’une évolution, mais aussi de neuf mois de programmation cellulaire et tissulaire adaptative.
Notre ADN a peu varié depuis des millénaires. Pour des raisons épigénétiques, c’est-à-dire en raison de facteurs qui entourent les gènes, il ne fonctionne plus comme celui de nos ancêtres.
Ces changements externes et internes débouchent sur l’arrivée de nouvelles maladies. Baser la prévention sur les maladies du passé, c’est un peu comme acheter un kit de réparation d’une chaudière à charbon et entasser du charbon dans sa maison alors qu’on la chauffe avec des panneaux solaires réglés par des ordinateurs dernier cri. Il ne s’agit pas de rejeter les outils thérapeutiques traditionnels, mais de réévaluer leur impact sur la santé.
Ces épidémies sont peut-être dues à une modification de l’environnement, ainsi qu'à l’évolution de l’être humain, mais a-t-on pensé au rôle des outils dits thérapeutiques, agressifs, qui ne sont pas adaptés aux maladies émergentes ?
Les articles en ligne de ce mois-ci
L'inconscient, un ami qui vous veut du bien
Dans notre culture, le conscient est en général présenté comme une partie noble de notre cerveau. Il est une espèce de patriarche, détenteur du pouvoir de la connaissance et des clés pour accéder au futur. Il est la source de nos pensées, il nous différencie de l’animal.
http://medecines-douces.eu/therapie/sante-integrative/inconscient-ami-veut-bien
Définition et Classification des Peurs
Crainte, inquiétude ressentie face à un danger, ce danger étant réel, la peur est souvent accompagnée de réactions physiologiques tels des tremblements, de la sueur, des maux de ventre ou d'estomac, une accélération du pouls…
http://medecines-douces.eu/therapie/sante-integrative/definitions-classification-peur-crainte-anxiete-angoisse
Médecine et psychothérapies à l'assaut des Peurs :
La peur, quelle que soit son expression, fait partie des grandes émotions perturbatrices qui touchent l’être humain depuis la nuit des temps. Que dois-je faire si j’ai peur ? Quelles sont les médecines ou les psychothérapies qui peuvent m’aider, voire me guérir définitivement C’est à cette découverte que je vous convie, des abords les plus classiques jusqu’aux démarches les plus récentes.
http://medecines-douces.eu/therapie/sante-integrative/Medecines-psychotherapies-peurs