Les médecines douces ou encore les médecines non conventionnelles sont, comme ce dernier nom l'indique, non reconnues. Du moins pour certains d'entre elles. L'ostéopathie et la chiropraxie ont été reconnues par la loi française et sont donc exemptes de tout « reproche » pour l'Ordre des médecins.
Le point en Haute-Loire avec Christian Chapon, président de l'Ordre des médecins du département.
Quelle définition des médecines douces est donnée par l'Ordre des médecins ?
Ce sont les médecines parallèles qui sortent de l'enseignement traditionnel tel qu'il est fait dans les facultés.
Ce sont des connaissances qui nous échappent un peu. On ne sait pas qui fait quoi et ce qu'ils ont appris en formation, c'est ça le problème. C'est l'inconnu, l'aventure.
Tout ce qui n'a pas le titre de médecin est un peu, pour nous, sujet à caution et nous émettons toujours des réserves.
Entre certaines pratiques, il semble qu'il y a quelques querelles de chapelle…
Il existe une médecine, une forme de médecine uniquement préventive qui intéresse des médecins mais elle n'est pas reconnue. Ce sont des gens qui ne dispensent que des conseils d'hygiène de vie, des choses comme ça, c'est quelque chose qui pourrait avoir de l'avenir et qui pourrait peut-être exister en Haute-Loire. J'ai eu deux ou trois demandes d'exercice en ce sens. C'est toujours avec le titre de médecin.
Certains de nos pays voisins semblent raffoler de ces pratiques. Chez nous, beaucoup moins. Pourquoi ?
Chez nous, ce n'est pas encore le cas, on est encore rigide de ce point de vue-là. Alors, les choses risquent de s'assouplir. Moi je donne mon sentiment officiel de président de l'ordre, je reconnais des vertus à ces gens-là pour certaines choses. Certains ont des résultats, d'autres en ont moins. Il faut reconnaître que ça existe mais nous, on ne peut pas cautionner.
La chiropraxie a été reconnue mais il manque encore les décrets d'application…
Ce sont des gens qui rendent des services indiscutables et nous, on attend que les lois s'assouplissent à leur égard.
source: leprogres.fr
Le point en Haute-Loire avec Christian Chapon, président de l'Ordre des médecins du département.
Quelle définition des médecines douces est donnée par l'Ordre des médecins ?
Ce sont les médecines parallèles qui sortent de l'enseignement traditionnel tel qu'il est fait dans les facultés.
Ce sont des connaissances qui nous échappent un peu. On ne sait pas qui fait quoi et ce qu'ils ont appris en formation, c'est ça le problème. C'est l'inconnu, l'aventure.
Tout ce qui n'a pas le titre de médecin est un peu, pour nous, sujet à caution et nous émettons toujours des réserves.
Entre certaines pratiques, il semble qu'il y a quelques querelles de chapelle…
Il existe une médecine, une forme de médecine uniquement préventive qui intéresse des médecins mais elle n'est pas reconnue. Ce sont des gens qui ne dispensent que des conseils d'hygiène de vie, des choses comme ça, c'est quelque chose qui pourrait avoir de l'avenir et qui pourrait peut-être exister en Haute-Loire. J'ai eu deux ou trois demandes d'exercice en ce sens. C'est toujours avec le titre de médecin.
Certains de nos pays voisins semblent raffoler de ces pratiques. Chez nous, beaucoup moins. Pourquoi ?
Chez nous, ce n'est pas encore le cas, on est encore rigide de ce point de vue-là. Alors, les choses risquent de s'assouplir. Moi je donne mon sentiment officiel de président de l'ordre, je reconnais des vertus à ces gens-là pour certaines choses. Certains ont des résultats, d'autres en ont moins. Il faut reconnaître que ça existe mais nous, on ne peut pas cautionner.
La chiropraxie a été reconnue mais il manque encore les décrets d'application…
Ce sont des gens qui rendent des services indiscutables et nous, on attend que les lois s'assouplissent à leur égard.
source: leprogres.fr