Le type de mal de tête ressenti est étroitement lié à la configuration du terrain spasmophile, or ce terrain est à double composante : une composante d'hyper réactivité, responsable des manifestations spasmodiques et explosives et une composante dystonique, responsable des manifestations psychiques et viscérales. Le profil psychologique du spasmophile en découle : c'est à la fois un hypersensible et un anxieux. Pour un individu donné, il peut y avoir parité ou prédominance d'une de ces deux composantes.
Le stress, pris au sens large du terme, est omniprésent à tous les stades de la spasmophilie ; c'est lui qui va, dans la très grande majorité des cas, servir d'intermédiaire entre la spasmophilie et des migraines. Certains individus sont sensibles à un stress temporaire de variation, ponctuel ou occasionnel ; d'autres, au contraire, souffriront d'un stress durable de pression psychologique. Les premiers sont, bien sûr, des hyper réactifs, les deuxièmes des dystoniques.
A chacune de ces deux tendances correspond un mal de tête spécifique : pour les hyper réactifs, une migraine circulatoire et pour les dystoniques, une migraine de stress dite aussi céphalée tensive. Mis à part un terrain commun de prédilection chez l'adulte jeune, plutôt de sexe féminin, tout oppose ces deux types de maux de tête :
- Le mécanisme de la douleur : dilatation des vaisseaux du crâne par un excès de flux sanguin pour la migraine circulatoire , contracture des muscles de la nuque et du crâne pour la migraine de stress.
- Le siège de la douleur : une moitié du crâne pour la migraine circulatoire, arrière du crâne et de la partie haute du cou pour la migraine de stress.
- Le caractère de la douleur : battante, pulsatile pour la migraine circulatoire,constrictive « comme un casque serré » pour la migraine de stress.
- Les signes d'accompagnement : signes digestifs et obnubilation dans la migraine circulatoire, crampes et pseudo vertiges pour la migraine de stress.
- Les facteurs déclenchants : variations hormonales, psychologiques, alimentaires, climatiques... pour la migraine circulatoire, situation de pression psychologique pour la migraine de stress,éventuellement associée à des facteurs locaux : accidentels, rhumatismaux, professionnels…
- L'évolutivité globale : par crises espacées pour la migraine circulatoire, continue et fluctuante pour la migraine de stress.
Les prises en charge ne sont pas moins différentes, dans leur principe même : pour la migraine circulatoire on prescrit des traitements de crise ou préventifs, centrés sur la douleur, pour la migraine de stress il faut une prise en charge pluridisciplinaire du stress causal. Il peut y avoir chez certains individus, une association des deux types sous forme de céphalées mixtes : fond douloureux tensif plus poussées de douleurs circulatoires. Quant aux maux de tête banaux, il s'agit de forme « minimaliste » dont la prise en charge est beaucoup plus simple, le problème étant alors de repérer et d'éviter les facteurs déclenchants.
Quoiqu'il en soit, une prise en charge adaptée de la spasmophilie est de mise dans tous les cas, permettant ainsi de réduire, voire de supprimer les différents maux de tête.
Le stress, pris au sens large du terme, est omniprésent à tous les stades de la spasmophilie ; c'est lui qui va, dans la très grande majorité des cas, servir d'intermédiaire entre la spasmophilie et des migraines. Certains individus sont sensibles à un stress temporaire de variation, ponctuel ou occasionnel ; d'autres, au contraire, souffriront d'un stress durable de pression psychologique. Les premiers sont, bien sûr, des hyper réactifs, les deuxièmes des dystoniques.
A chacune de ces deux tendances correspond un mal de tête spécifique : pour les hyper réactifs, une migraine circulatoire et pour les dystoniques, une migraine de stress dite aussi céphalée tensive. Mis à part un terrain commun de prédilection chez l'adulte jeune, plutôt de sexe féminin, tout oppose ces deux types de maux de tête :
- Le mécanisme de la douleur : dilatation des vaisseaux du crâne par un excès de flux sanguin pour la migraine circulatoire , contracture des muscles de la nuque et du crâne pour la migraine de stress.
- Le siège de la douleur : une moitié du crâne pour la migraine circulatoire, arrière du crâne et de la partie haute du cou pour la migraine de stress.
- Le caractère de la douleur : battante, pulsatile pour la migraine circulatoire,constrictive « comme un casque serré » pour la migraine de stress.
- Les signes d'accompagnement : signes digestifs et obnubilation dans la migraine circulatoire, crampes et pseudo vertiges pour la migraine de stress.
- Les facteurs déclenchants : variations hormonales, psychologiques, alimentaires, climatiques... pour la migraine circulatoire, situation de pression psychologique pour la migraine de stress,éventuellement associée à des facteurs locaux : accidentels, rhumatismaux, professionnels…
- L'évolutivité globale : par crises espacées pour la migraine circulatoire, continue et fluctuante pour la migraine de stress.
Les prises en charge ne sont pas moins différentes, dans leur principe même : pour la migraine circulatoire on prescrit des traitements de crise ou préventifs, centrés sur la douleur, pour la migraine de stress il faut une prise en charge pluridisciplinaire du stress causal. Il peut y avoir chez certains individus, une association des deux types sous forme de céphalées mixtes : fond douloureux tensif plus poussées de douleurs circulatoires. Quant aux maux de tête banaux, il s'agit de forme « minimaliste » dont la prise en charge est beaucoup plus simple, le problème étant alors de repérer et d'éviter les facteurs déclenchants.
Quoiqu'il en soit, une prise en charge adaptée de la spasmophilie est de mise dans tous les cas, permettant ainsi de réduire, voire de supprimer les différents maux de tête.
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