Quand on fait le choix des médecines alternatives aujourd’hui, on est peut-être gagnants du point de vue sanitaire, mais pas du point de vue financier !
Les médecins qui veulent prendre le temps d’écouter leurs patients, et souhaitent être rémunérés dans de justes proportions n’ont bien souvent pas d’autre choix que de se déconventionner...
La sécurité sociale ne rembourse alors plus que quelques poussières des quelque 45 euros souvent demandés pour par exemple une consultation de fond en homéopathie. Les traitements, pourtant extrêmement bon marché (1,81 euros le tube de granules classique), ne le sont plus qu’à 35% et menacent de ne plus l’être du tout. Seules les mutuelles complémentaires santé remboursent alors les frais engagés. Et il faut choisir parmi leurs formules les plus chères pour espérer rentrer dans ses frais. Les médecines douces apparaissent comme un luxe. Une médecine de confort !
A côté de cela, les consultations des médecins allopathes, ceux qui tarifient à tours de bras, un patient toutes les dix minutes, hop là, 20 euros, plus 20 euros d’antibiotiques, d’aspirine, de gouttes pour le nez, de pastilles pour la toux, et un petit sirop aussi au cas où… sont remboursés intégralement ou presque. Voila ce que l’on considère comme la vraie médecine, la médecine vitale et non plus confortable. Et tant pis si le patient, pour espérer être rembourser, va souvent enchaîner consultations sur consultations, traitements sur traitements, parce que ce qui le rend malade, son médecin ne le voit pas. Il n’est pas formé pour ça. Et d’ailleurs comment le pourrait-il alors qu’il a sa salle d’attente pleine, ses 15 patients de la matinée derrière lui, et la sécu qui lui fait les gros yeux s’il prend trop de temps ? !
Effectivement cette médecine-là n’est pas confortable !
Mais elle est remboursée, par la sécu, et complétée par les assurances mutuelles complémentaires santé.
Et l’on nous parle donc aujourd’hui de dérembourser l’homéopathie. A qui voudra-t-on faire croire que c’est elle qui creuse le trou de la sécu, quand on compare le prix du tube de granules à celui de la moindre boîte d’aspirine, de suppositoires et autres antalgiques, somnifères, poudres et comprimés synthétiques ?
Les médecins qui veulent prendre le temps d’écouter leurs patients, et souhaitent être rémunérés dans de justes proportions n’ont bien souvent pas d’autre choix que de se déconventionner...
La sécurité sociale ne rembourse alors plus que quelques poussières des quelque 45 euros souvent demandés pour par exemple une consultation de fond en homéopathie. Les traitements, pourtant extrêmement bon marché (1,81 euros le tube de granules classique), ne le sont plus qu’à 35% et menacent de ne plus l’être du tout. Seules les mutuelles complémentaires santé remboursent alors les frais engagés. Et il faut choisir parmi leurs formules les plus chères pour espérer rentrer dans ses frais. Les médecines douces apparaissent comme un luxe. Une médecine de confort !
A côté de cela, les consultations des médecins allopathes, ceux qui tarifient à tours de bras, un patient toutes les dix minutes, hop là, 20 euros, plus 20 euros d’antibiotiques, d’aspirine, de gouttes pour le nez, de pastilles pour la toux, et un petit sirop aussi au cas où… sont remboursés intégralement ou presque. Voila ce que l’on considère comme la vraie médecine, la médecine vitale et non plus confortable. Et tant pis si le patient, pour espérer être rembourser, va souvent enchaîner consultations sur consultations, traitements sur traitements, parce que ce qui le rend malade, son médecin ne le voit pas. Il n’est pas formé pour ça. Et d’ailleurs comment le pourrait-il alors qu’il a sa salle d’attente pleine, ses 15 patients de la matinée derrière lui, et la sécu qui lui fait les gros yeux s’il prend trop de temps ? !
Effectivement cette médecine-là n’est pas confortable !
Mais elle est remboursée, par la sécu, et complétée par les assurances mutuelles complémentaires santé.
Et l’on nous parle donc aujourd’hui de dérembourser l’homéopathie. A qui voudra-t-on faire croire que c’est elle qui creuse le trou de la sécu, quand on compare le prix du tube de granules à celui de la moindre boîte d’aspirine, de suppositoires et autres antalgiques, somnifères, poudres et comprimés synthétiques ?
Et même si un patient désargenté choisissait l’homéopathie pour se soigner, parce que plus efficace et pas plus chère, même non remboursée , qu’une boîte de cachets à 4 euros remboursée à 70%. Mais qui lui paierait sa consultation chez un vrai homéopathe ? Pas la sécu. Sa mutuelle complémentaire ? Il faudrait qu’elle puisse cotiser!
Les médecines douces vont-elles devenir un produit de luxe, accessible seulement aux cadres supérieurs ? Qui peut se permettre de ne pas avoir ses frais médicaux remboursés ? De payer 150 euros mensuels de mutuelle pour espérer être à peu près correctement couvert ?
Les assurances mutuelles complémentaires vont devoir s’y mettre ! Et prendre en compte les coûts réels des patients soignés aux médecines douces, qui ne vont sucer que quelques granules de temps en temps, mais aimeraient voir leurs séances d’homéopathie, naturopathie, ostéopathie, chiropratique et autre thérapies enfin pris en compte .
A quand donc une mutuelle santé complémentaire qui ne plafonne pas le nombre de séances d’ostéopathie ou de chiropratique, comme s’il y avait en la matière plus d’abus, et qu’on y allait par plaisir ?
Quelle mutuelle complémentaire prendra en compte le coût global de la santé d’un individu, sur le long terme, cinq séances d’hypnothérapie à 80 euros étant en fait plus rentables que deux ans d’antidépresseurs et tous les maux et arrêts maladie qui accompagnent souvent ce type de pathologie ?
Les mêmes mutuelles vont-elles enfin comprendre que favoriser ce type de soins reviendrait à encourager une autre façon de vivre sa maladie, bien plus légère, et débouchant bien moins suivant sur la chirurgie, l’ablation et autres traitements lourds et coûteux ?
Les mutuelles complémentaires santé portaient jusqu’à aujourd’hui bien leur nom : elles ne faisaient que compléter la part des dépenses non remboursées par la sécurité sociale. Désormais elles vont peut-être devoir se débaptiser, pour devenir mutuelles palliatives santé ? Ou assurances mutuelles santé alternatives ?
Ostéopathe remboursé par certaines mutuelles...
Les médecines douces vont-elles devenir un produit de luxe, accessible seulement aux cadres supérieurs ? Qui peut se permettre de ne pas avoir ses frais médicaux remboursés ? De payer 150 euros mensuels de mutuelle pour espérer être à peu près correctement couvert ?
Les assurances mutuelles complémentaires vont devoir s’y mettre ! Et prendre en compte les coûts réels des patients soignés aux médecines douces, qui ne vont sucer que quelques granules de temps en temps, mais aimeraient voir leurs séances d’homéopathie, naturopathie, ostéopathie, chiropratique et autre thérapies enfin pris en compte .
A quand donc une mutuelle santé complémentaire qui ne plafonne pas le nombre de séances d’ostéopathie ou de chiropratique, comme s’il y avait en la matière plus d’abus, et qu’on y allait par plaisir ?
Quelle mutuelle complémentaire prendra en compte le coût global de la santé d’un individu, sur le long terme, cinq séances d’hypnothérapie à 80 euros étant en fait plus rentables que deux ans d’antidépresseurs et tous les maux et arrêts maladie qui accompagnent souvent ce type de pathologie ?
Les mêmes mutuelles vont-elles enfin comprendre que favoriser ce type de soins reviendrait à encourager une autre façon de vivre sa maladie, bien plus légère, et débouchant bien moins suivant sur la chirurgie, l’ablation et autres traitements lourds et coûteux ?
Les mutuelles complémentaires santé portaient jusqu’à aujourd’hui bien leur nom : elles ne faisaient que compléter la part des dépenses non remboursées par la sécurité sociale. Désormais elles vont peut-être devoir se débaptiser, pour devenir mutuelles palliatives santé ? Ou assurances mutuelles santé alternatives ?
Ostéopathe remboursé par certaines mutuelles...