La plateforme Doctolib est au coeur d’une polémique, car elle héberge certains praticiens soupçonnés de dérives sectaires, chez qui le patient peut prendre rendez-vous d’un clic de souris.
Récemment, l’Ordre des Médecins à demandé à la plateforme « de renforcer ses règles éthiques pour s'inscrire sur sa plateforme », craignant « la confusion » entre professionnels de santé et disciplines sans fondement médical.
On peut retrouver des naturopathes disciples de Thierry Casasnovas et d'Irène Grosjean, deux personnalités « sulfureuses »(Irène Grosjean serait accusée d'agression sexuelle sur mineurs lors des « soins »)
La plateforme référencie des médecins, des dentistes, des kinés, des infirmiers, etc. (des professions de santé réglementées), des psychologues et des ostéopathes (des professionnels de la santé).
Et aussi des sophrologues, des hypnothérapeutes, des professions aux pratiques sans réglementation, mais légales.
Il semble primordial aujourd’hui, d’avoir une concertation entre Doctolib, l’ARS et les ordres professionnels pour mieux définir le cadre dans lequel les professionnels peuvent être recensés sur la plateforme, mais aussi et surtout d’encadrer les Thérapies Complémentaires.
Parce qu’aujourd’hui les Thérapies Complémentaires ont leur place de le monde du soin, il nous semble important de soutenir la position de l’A-MCA dont Véronique SUISSA en est la Directrice Générale.
Les acteurs des médecines complémentaires existaient bien avant Doctolib, et leur publicité se faisait de bouche-à-oreille. Avec l’avènement de Doctolib qui a aujourd’hui une notoriété supérieure à Google dans la recherche de praticiens, la plate-forme offre une légitimité inespérée aux escrocs et charlatans.
Comme par exemple des personnes qui se targuent d’un titre d’hypnothérapeute alors qu’ils ont vu 2 vidéos sur Youtube, que Doctolib met en avant sans vérification de certifications ni diplômes.
Ainsi un boulanger (attention je n’ai rien contre les boulangers), peut en payant sa mensualité, s’afficher sur la plate-forme dans la rubrique hypnothérapeute, au même titre qu’un psychothérapeute.
Et en amont aussi, un tri doit s’opérer sur les formations. Il y a quelques années, bon nombre d’écoles d’ostéopathie ont été obligées de fermer, enseignant des pratiques ésotériques, car elles ne répondaient pas aux critères rigoureux d’enseignement. Mais à leur corps défendant, la plate-forme n’a pas vocation à vérifier l’authenticité, ni la valeur des certifications.
Alors si Doctolib exigeait des praticiens avec des certifications reconnues par l’Etat, l’Université,
Si Doctolib chassait les marchands du temple en acceptant de gagner un peu moins d’argent (tout est relatif, car les praticiens en médecine complémentaire ne représenteraient que 3% selon leur dire, et que depuis 4 mois ils ont augmenté leur abonnement de plus de 30%), mais en regagnant en légitimité,
Alors la médecine serait un peu plus douce, et les patients mieux protégés….
Sinon, j’ai bien peur, que la fin du monde soit bien triste.
Récemment, l’Ordre des Médecins à demandé à la plateforme « de renforcer ses règles éthiques pour s'inscrire sur sa plateforme », craignant « la confusion » entre professionnels de santé et disciplines sans fondement médical.
On peut retrouver des naturopathes disciples de Thierry Casasnovas et d'Irène Grosjean, deux personnalités « sulfureuses »(Irène Grosjean serait accusée d'agression sexuelle sur mineurs lors des « soins »)
La plateforme référencie des médecins, des dentistes, des kinés, des infirmiers, etc. (des professions de santé réglementées), des psychologues et des ostéopathes (des professionnels de la santé).
Et aussi des sophrologues, des hypnothérapeutes, des professions aux pratiques sans réglementation, mais légales.
Il semble primordial aujourd’hui, d’avoir une concertation entre Doctolib, l’ARS et les ordres professionnels pour mieux définir le cadre dans lequel les professionnels peuvent être recensés sur la plateforme, mais aussi et surtout d’encadrer les Thérapies Complémentaires.
Parce qu’aujourd’hui les Thérapies Complémentaires ont leur place de le monde du soin, il nous semble important de soutenir la position de l’A-MCA dont Véronique SUISSA en est la Directrice Générale.
Les acteurs des médecines complémentaires existaient bien avant Doctolib, et leur publicité se faisait de bouche-à-oreille. Avec l’avènement de Doctolib qui a aujourd’hui une notoriété supérieure à Google dans la recherche de praticiens, la plate-forme offre une légitimité inespérée aux escrocs et charlatans.
Comme par exemple des personnes qui se targuent d’un titre d’hypnothérapeute alors qu’ils ont vu 2 vidéos sur Youtube, que Doctolib met en avant sans vérification de certifications ni diplômes.
Ainsi un boulanger (attention je n’ai rien contre les boulangers), peut en payant sa mensualité, s’afficher sur la plate-forme dans la rubrique hypnothérapeute, au même titre qu’un psychothérapeute.
Et en amont aussi, un tri doit s’opérer sur les formations. Il y a quelques années, bon nombre d’écoles d’ostéopathie ont été obligées de fermer, enseignant des pratiques ésotériques, car elles ne répondaient pas aux critères rigoureux d’enseignement. Mais à leur corps défendant, la plate-forme n’a pas vocation à vérifier l’authenticité, ni la valeur des certifications.
Alors si Doctolib exigeait des praticiens avec des certifications reconnues par l’Etat, l’Université,
Si Doctolib chassait les marchands du temple en acceptant de gagner un peu moins d’argent (tout est relatif, car les praticiens en médecine complémentaire ne représenteraient que 3% selon leur dire, et que depuis 4 mois ils ont augmenté leur abonnement de plus de 30%), mais en regagnant en légitimité,
Alors la médecine serait un peu plus douce, et les patients mieux protégés….
Sinon, j’ai bien peur, que la fin du monde soit bien triste.