“ L’orgasme multiple de l’homme et sans éjaculation n’est pas un mythe. Les techniques de bioénergétique taoïstes peuvent y conduire “, explique Matéo Magarinos, qui organise des stages de bioénergétique taoïstes animés par Juan Li, élève de Mantak Chia, auteur de plusieurs livres sur ce sujet. ” Alors que certaines écoles d’énergétique chinoise (qi gong, taï chi) mettent trop l’accent sur les postures, l’enseignement de Mantak Chia privilégie le ressenti intérieur. Dans ce cadre, il développe un enseignement sur la sexualité, car c’est une énergie tout à fait exceptionnelle et qui a pour caractéristique de pouvoir se multiplier indéfiniment. Le but de cet enseignement n’est pas utilitaire, il ne peut être dissocié d’une pratique globale, qui est une voie de développement spirituel. “
Comme le tantrisme indien, le taoïsme chinois a produit de nombreux écrits sur la sexualité, proches d’une sorte d’alchimie intérieure. Certaines techniques sexuelles complexes, décrites dans des ouvrages anciens, sont assimilées à des recettes d’immortalité. Là encore, il s’agit avant tout de textes symboliques. Le taoïsme, comme le tantrisme, se fonde sur un sentiment d’unité avec le monde, vécu dans la double polarité yin-yang, masculine-féminine. Le développement de cette conscience se fait à l’aide des techniques énergétiques : qi gong, massages, respiration, méditation, travail sur le son. D’une manière plus systématique peut-être qu’en Inde, le taoïsme s’est penché sur l’application de ces techniques au domaine de la sexualité. ” Le tao de la sexualité consiste dans la guérison, la multiplication et la transformation de l’énergie sexuelle. Les femmes apprennent à libérer l’énergie et la force de leurs ovaires, les hommes la force du sperme, pour les faire circuler consciemment dans le corps “, écrit Maitreyi Piontek, élève de Mantak Chia, dans Le Tao de la femme (éd. Le Pré aux Clercs).
Mantak Chia est l’un des rares auteurs qui ait développé l’aspect sexuel de l’énergétique chinoise.
Un travail de pionnier. Mais l’utilisation de ces techniques dans le seul but de développer les performances sexuelles risque, ici encore, de déboucher sur bien des illusions et des déboires. À cet égard, certaines expressions utilisées dans les livres de Mantak Chia (l’homme multi-orgasmique ou le kung-fu sexuel) prêtent à confusion. Mais, heureusement, il montre bien que les techniques proposées ne sont pas séparables d’une philosophie globale, qu’elles relèvent d’une véritable spiritualité du corps.
Comme le tantrisme indien, le taoïsme chinois a produit de nombreux écrits sur la sexualité, proches d’une sorte d’alchimie intérieure. Certaines techniques sexuelles complexes, décrites dans des ouvrages anciens, sont assimilées à des recettes d’immortalité. Là encore, il s’agit avant tout de textes symboliques. Le taoïsme, comme le tantrisme, se fonde sur un sentiment d’unité avec le monde, vécu dans la double polarité yin-yang, masculine-féminine. Le développement de cette conscience se fait à l’aide des techniques énergétiques : qi gong, massages, respiration, méditation, travail sur le son. D’une manière plus systématique peut-être qu’en Inde, le taoïsme s’est penché sur l’application de ces techniques au domaine de la sexualité. ” Le tao de la sexualité consiste dans la guérison, la multiplication et la transformation de l’énergie sexuelle. Les femmes apprennent à libérer l’énergie et la force de leurs ovaires, les hommes la force du sperme, pour les faire circuler consciemment dans le corps “, écrit Maitreyi Piontek, élève de Mantak Chia, dans Le Tao de la femme (éd. Le Pré aux Clercs).
Mantak Chia est l’un des rares auteurs qui ait développé l’aspect sexuel de l’énergétique chinoise.
Un travail de pionnier. Mais l’utilisation de ces techniques dans le seul but de développer les performances sexuelles risque, ici encore, de déboucher sur bien des illusions et des déboires. À cet égard, certaines expressions utilisées dans les livres de Mantak Chia (l’homme multi-orgasmique ou le kung-fu sexuel) prêtent à confusion. Mais, heureusement, il montre bien que les techniques proposées ne sont pas séparables d’une philosophie globale, qu’elles relèvent d’une véritable spiritualité du corps.