L'ostéopathie gynécologique offre aux femmes une aide précieuse. Dans le cas de problèmes liés à des dysfonctions mécaniques, un utérus qui a perdu de sa mobilité, par exemple, elle va traiter la cause et permettre à la femme de pallier un déséquilibre qui perturbe sa capacité à procréer, voire sa vie intime, en rendant les relations sexuelles douloureuses. De nombreuses femmes ignorent l'existence de cette ostéopathie un peu particulière qui se pratique par voie interne. Une ignorance liée au fait que les ostéopathes compétents dans ce domaine sont rares.
"L'ostéopathie globale, entre autres celle qui intervient sur le système neurovégétatif (lequel participe aux relations cerveau-organes génitaux), permet d'agir sur les bouffées de chaleur à la ménopause, par exemple. Mais certains troubles fonctionnels comme des adhérences résultant d'une cicatrice d'épisiotomie, lui échappent, explique Claudine Ageron-Marque, sage-femme de formation et aujourd'hui ostéopathe à Libourne. Ces troubles nécessitent une action particulière centrée sur la sphère génitale et des manipulations par voie interne (vaginale ou rectale). Cette technique, par voie vaginale et rectale, ne doit jamais être proposée en première intention. La patiente doit être prévenue, préparée psychologiquement. En fonction de ses symptômes, elle reviendra ensuite pour une autre séance au meilleur moment du cycle menstruel.
" Intervenir par voie génitale et rectale n'est pas une spécialité en ostéopathie et, à mon avis, ne devrait pas le devenir. Mais cela nécessite de la part de l'ostéopathe une réelle motivation et une bonne formation. Il n'est pas nécessaire que ceux ou celles qui ne le souhaitent pas le fassent. Il leur suffit d'orienter les patientes vers un(e) collègue compétent(e). Il faut toujours donner le choix à la femme de faire appel à tel ou tel thérapeute, mais surtout de demander à l'ostéopathe, homme ou femme, s'il a l'habitude de cette pratique."
Trop de "désespoir de cause"
Le cycle menstruel de la femme repose sur un équilibre fragile. Lorsqu'elle consulte, on lui propose souvent des médicaments traitant davantage les effets que les causes. Elle est alors entraînée dans des traitements de plus en plus lourds, voire simplement livrée à elle-même. Or l'ostéopathie gynécologique permet de régler en douceur et globalement de nombreux déséquilibres et dysfonctionnements sur lesquels l'allopathie n'a rien pu. Claudine Ageron-Marque se rappelle encore cette patiente venue la voir en dernier recours de très loin. Elle souffrait d'une douleur dans le bas-ventre constante consécutive à un accouchement. Elle était sous antidépresseurs. Pendant l'examen ostéogynéco, Claudine a constaté que son col avait été déchiré et comportait une bride de fixation. Son utérus était comme fixé sur cette cicatrice. En rendant de la mobilité à l'utérus, elle a permis à la douleur de s'estomper. Il est important que les organes pelviens (utérus, ovaires, etc.) soient mobiles.
Autre cas : "J'ai reçu récemment, encore en désespoir de cause, une femme adressée par le centre antidouleur de Bordeaux. Agée de 49 ans, elle souffrait depuis une hystérectomie de douleurs lors des rapports sexuels. En une séance, un peu longue et difficile certes, on a enlevé des adhérences postcicatricelles à l'origine de cette douleur. Mais, attention! il ne s'agit pas d'une médecine miracle. L'hostéopathie ne résout pas tout."
Pour tous les âges et pour des troubles variés
L'osthéopathie s'adresse aux troubles du cycle à tous les âges de la vie : irrégularité menstruelle de la jeune femme mais aussi troubles du cycle après la quarantaine...
"L'ostéopathie globale, entre autres celle qui intervient sur le système neurovégétatif (lequel participe aux relations cerveau-organes génitaux), permet d'agir sur les bouffées de chaleur à la ménopause, par exemple. Mais certains troubles fonctionnels comme des adhérences résultant d'une cicatrice d'épisiotomie, lui échappent, explique Claudine Ageron-Marque, sage-femme de formation et aujourd'hui ostéopathe à Libourne. Ces troubles nécessitent une action particulière centrée sur la sphère génitale et des manipulations par voie interne (vaginale ou rectale). Cette technique, par voie vaginale et rectale, ne doit jamais être proposée en première intention. La patiente doit être prévenue, préparée psychologiquement. En fonction de ses symptômes, elle reviendra ensuite pour une autre séance au meilleur moment du cycle menstruel.
" Intervenir par voie génitale et rectale n'est pas une spécialité en ostéopathie et, à mon avis, ne devrait pas le devenir. Mais cela nécessite de la part de l'ostéopathe une réelle motivation et une bonne formation. Il n'est pas nécessaire que ceux ou celles qui ne le souhaitent pas le fassent. Il leur suffit d'orienter les patientes vers un(e) collègue compétent(e). Il faut toujours donner le choix à la femme de faire appel à tel ou tel thérapeute, mais surtout de demander à l'ostéopathe, homme ou femme, s'il a l'habitude de cette pratique."
Trop de "désespoir de cause"
Le cycle menstruel de la femme repose sur un équilibre fragile. Lorsqu'elle consulte, on lui propose souvent des médicaments traitant davantage les effets que les causes. Elle est alors entraînée dans des traitements de plus en plus lourds, voire simplement livrée à elle-même. Or l'ostéopathie gynécologique permet de régler en douceur et globalement de nombreux déséquilibres et dysfonctionnements sur lesquels l'allopathie n'a rien pu. Claudine Ageron-Marque se rappelle encore cette patiente venue la voir en dernier recours de très loin. Elle souffrait d'une douleur dans le bas-ventre constante consécutive à un accouchement. Elle était sous antidépresseurs. Pendant l'examen ostéogynéco, Claudine a constaté que son col avait été déchiré et comportait une bride de fixation. Son utérus était comme fixé sur cette cicatrice. En rendant de la mobilité à l'utérus, elle a permis à la douleur de s'estomper. Il est important que les organes pelviens (utérus, ovaires, etc.) soient mobiles.
Autre cas : "J'ai reçu récemment, encore en désespoir de cause, une femme adressée par le centre antidouleur de Bordeaux. Agée de 49 ans, elle souffrait depuis une hystérectomie de douleurs lors des rapports sexuels. En une séance, un peu longue et difficile certes, on a enlevé des adhérences postcicatricelles à l'origine de cette douleur. Mais, attention! il ne s'agit pas d'une médecine miracle. L'hostéopathie ne résout pas tout."
Pour tous les âges et pour des troubles variés
L'osthéopathie s'adresse aux troubles du cycle à tous les âges de la vie : irrégularité menstruelle de la jeune femme mais aussi troubles du cycle après la quarantaine...