Le syndrome de fatigue chronique (SFC) a été défini par des critères internationaux depuis 1994, il touche de 0,6 à 2,5% de la population sans répartition géographique précise. Le mécanisme précis permettant d’aboutir au syndrome de fatigue chronique demeure imprécis. Cependant, parmi les facteurs impliqués dans le déclenchement ou le processus d’apparition de ce syndrome, on retrouve des maladies infectieuses, des perturbations du système immunitaire, des dysfonctionnements neuroendocriniens (système nerveux, hormones) et des troubles psychologiques (1,2).
Cette étude a été motivée par la synthèse de plusieurs données scientifiques impliquant des modifications immunitaires et de l’écologie intestinale, en particulier les bactéries, chez les personnes souffrant de SFC. Elles sont résumées dans les paragraphes qui suivent :
- Il semble que certaines cytokines ou molécules de communication du système immunitaire pourraient expliquer les symptômes du syndrome de fatigue chronique (3). L’injection d’interféron gamma à une personne saine reproduit les mêmes symptômes que celui du syndrome de fatigue chronique.
- Très souvent, il existe des manifestations allergiques (4).
- La plus grande partie des personnes souffrant du SFC présentent aussi un syndrome de l’intestin irritable (5). Certains parlent de comorbidité, c’est-à-dire d’association de deux maladies.
- La flore intestinale, en cas de SFC, est souvent différente des individus sains avec une faible quantité d’escherichia coli et de bifidobactéries et une augmentation de la proportion d’entérocoques (6). Ce type de déséquilibre de la flore est aussi associé à une augmentation des risques d’allergie chez le nourrisson.
- Il existe souvent, en particulier en phase aiguë, une quantité anormalement élevée de candida albicans dans les intestins (7). Ce champignon est aussi connu pour induire des allergies chez les personnes qui en portent de grandes quantités de façon chronique.
- Les allergies ou intolérances alimentaires sont fréquentes. Dans un certain nombre cas, des régimes d’éviction, même s’ils sont discutables, semblent favoriser une diminution des symptômes (8).
Les perturbations de l’écologie bactérienne intestinale et du système immunitaire peuvent donc être considérées comme un des facteurs de l’émergence du syndrome de fatigue chronique.
Certaines bactéries produisant de l’acide lactique ou probiotiques préviennent ou soulagent des perturbations intestinales et agissent sur le profil des cytokines. Ces lactobactéries ont, dans un bon nombre de cas, un effet bénéfique sur les allergies alimentaires et des fatigues chroniques (9,10,11). Ceci pourrait être bénéfique pour les patients souffrant du syndrome de fatigue chronique. Tous les probiotiques n’ont pas les mêmes propriétés. Que ce soit sur l’équilibre bactérien intestinal, la présence de candida albicans ou sur les modifications immunitaires, ces effets sont très différents et même opposés d’une espèce à l’autre.
Cette étude a été motivée par la synthèse de plusieurs données scientifiques impliquant des modifications immunitaires et de l’écologie intestinale, en particulier les bactéries, chez les personnes souffrant de SFC. Elles sont résumées dans les paragraphes qui suivent :
- Il semble que certaines cytokines ou molécules de communication du système immunitaire pourraient expliquer les symptômes du syndrome de fatigue chronique (3). L’injection d’interféron gamma à une personne saine reproduit les mêmes symptômes que celui du syndrome de fatigue chronique.
- Très souvent, il existe des manifestations allergiques (4).
- La plus grande partie des personnes souffrant du SFC présentent aussi un syndrome de l’intestin irritable (5). Certains parlent de comorbidité, c’est-à-dire d’association de deux maladies.
- La flore intestinale, en cas de SFC, est souvent différente des individus sains avec une faible quantité d’escherichia coli et de bifidobactéries et une augmentation de la proportion d’entérocoques (6). Ce type de déséquilibre de la flore est aussi associé à une augmentation des risques d’allergie chez le nourrisson.
- Il existe souvent, en particulier en phase aiguë, une quantité anormalement élevée de candida albicans dans les intestins (7). Ce champignon est aussi connu pour induire des allergies chez les personnes qui en portent de grandes quantités de façon chronique.
- Les allergies ou intolérances alimentaires sont fréquentes. Dans un certain nombre cas, des régimes d’éviction, même s’ils sont discutables, semblent favoriser une diminution des symptômes (8).
Les perturbations de l’écologie bactérienne intestinale et du système immunitaire peuvent donc être considérées comme un des facteurs de l’émergence du syndrome de fatigue chronique.
Certaines bactéries produisant de l’acide lactique ou probiotiques préviennent ou soulagent des perturbations intestinales et agissent sur le profil des cytokines. Ces lactobactéries ont, dans un bon nombre de cas, un effet bénéfique sur les allergies alimentaires et des fatigues chroniques (9,10,11). Ceci pourrait être bénéfique pour les patients souffrant du syndrome de fatigue chronique. Tous les probiotiques n’ont pas les mêmes propriétés. Que ce soit sur l’équilibre bactérien intestinal, la présence de candida albicans ou sur les modifications immunitaires, ces effets sont très différents et même opposés d’une espèce à l’autre.
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