Un soutien psychologique jugé majoritairement insatisfaisant
Cette semaine, lors des journées de l’Association nationale de médecine du travail et d’ergonomie du personnel des hôpitaux (ANMTEPH), la directrice scientifique de l’étude SESMAT, le docteur Madeleine Estryn-Behar a présenté des résultats bien plus inquiétants, indiquant que le syndrome d’épuisement professionnel concernerait près de 40 % des praticiens hospitaliers.
Face à ces résultats et tandis que dès 2008 l’étude SESMAT mettait en évidence que 65,2 % des praticiens jugent insatisfaisant « le soutien psychologique reçu au travail », les services de médecine du travail de plusieurs établissements ont pris acte de l’urgence de mettre en place de nouveaux outils pour mieux évaluer et lutter contre la souffrance au travail des personnels hospitaliers.
Cette semaine, lors des journées de l’Association nationale de médecine du travail et d’ergonomie du personnel des hôpitaux (ANMTEPH), la directrice scientifique de l’étude SESMAT, le docteur Madeleine Estryn-Behar a présenté des résultats bien plus inquiétants, indiquant que le syndrome d’épuisement professionnel concernerait près de 40 % des praticiens hospitaliers.
Face à ces résultats et tandis que dès 2008 l’étude SESMAT mettait en évidence que 65,2 % des praticiens jugent insatisfaisant « le soutien psychologique reçu au travail », les services de médecine du travail de plusieurs établissements ont pris acte de l’urgence de mettre en place de nouveaux outils pour mieux évaluer et lutter contre la souffrance au travail des personnels hospitaliers.
La gériatrie surexposée
La réunion de l’ANMTEPH a mis à jour plusieurs initiatives développées ces derniers mois dans différents CHU. Beaucoup se concentrent pour l’heure sur l’évaluation, comme c’est le cas à Nantes, dont le CHU a mis en place une enquête afin de déterminer notamment les risques associés à chaque corps de métier.
Les premiers résultats obtenus sur la base de 1 900 auto-questionnaires mettent en lumière la plus grande vulnérabilité des agents des services hospitaliers et des aides-soignantes. Ils soulignent par ailleurs les bienfaits du soutien collectif, qui ferait défaut chez les salariés à temps partiel.
Enfin, l’étude a montré que les personnels des services de gériatrie paraissent plus exposés que les autres à une souffrance psychologique marquée liée au travail, ce qui a incité à la mise en place d’actions spécifiques, notamment l’intervention d’un psychologue.
Toujours dans le souci de mieux affiner l’évaluation des risques, à Nîmes, ont été mis en place des indicateurs qui une fois définis ont permis de mettre en place des groupes de travail. Dans la constitution de ces groupes, des intervenants extérieurs sont parfois sollicités, comme cela est le cas à Nîmes.
Enfin, quand vient le temps de l’action, des initiatives dynamiques sont parfois retenues, telle la mise en place d’un partenariat privilégié avec le service d’addictologie dans le CH de Perpignan.
Aurélie HAROCHE sur JIM.fr
La réunion de l’ANMTEPH a mis à jour plusieurs initiatives développées ces derniers mois dans différents CHU. Beaucoup se concentrent pour l’heure sur l’évaluation, comme c’est le cas à Nantes, dont le CHU a mis en place une enquête afin de déterminer notamment les risques associés à chaque corps de métier.
Les premiers résultats obtenus sur la base de 1 900 auto-questionnaires mettent en lumière la plus grande vulnérabilité des agents des services hospitaliers et des aides-soignantes. Ils soulignent par ailleurs les bienfaits du soutien collectif, qui ferait défaut chez les salariés à temps partiel.
Enfin, l’étude a montré que les personnels des services de gériatrie paraissent plus exposés que les autres à une souffrance psychologique marquée liée au travail, ce qui a incité à la mise en place d’actions spécifiques, notamment l’intervention d’un psychologue.
Toujours dans le souci de mieux affiner l’évaluation des risques, à Nîmes, ont été mis en place des indicateurs qui une fois définis ont permis de mettre en place des groupes de travail. Dans la constitution de ces groupes, des intervenants extérieurs sont parfois sollicités, comme cela est le cas à Nîmes.
Enfin, quand vient le temps de l’action, des initiatives dynamiques sont parfois retenues, telle la mise en place d’un partenariat privilégié avec le service d’addictologie dans le CH de Perpignan.
Aurélie HAROCHE sur JIM.fr