Ghylaine Manet, titulaire d’une licence de philosophie et d’une maîtrise de lettres, est également sophrologue et possède une expérience de terrain depuis 1984. Nous l’avons rencontrée afin qu’elle nous parle de son livre Respirez la vie qui s’appuie sur de nombreux cas types et montre les voies et les moyens qui permettent à chacun de retrouver l’espoir d’une vie meilleure et constructive.
Alain Giraud La sophrologie, qui est d'abord une philosophie de la vie, développe une voie de connaissance. Est-ce pour cela que vous avez écrit un livre sur ce sujet ?:
Ghylaine Manet : Répondre à la question « pourquoi » est toujours plus difficile que de répondre à la question « comment ». Ecrire, c'est prendre du recul sur le travail thérapeutique. On prend conscience tout autant que le patient du chemin parcouru, des étapes concrètes qui ont été dépassées, des périodes difficiles où les questionnements ont surgi sur la validité de la méthode, des techniques, sur la motivation réelle de la personne en thérapie, sur ses ressources profondes. Écrire, c’est le temps de la réflexion après-coup, c’est évaluer ce qui a bien fonctionné et qui devient pour la thérapie un enseignement. L'écriture de ce livre m’a obligée à une rigueur et un travail de recherche sur les concepts qui ont été développés par les grands philosophes, les psychanalystes, les psychologues et les initiateurs des thérapies contemporaines.
La sophrologie apporte un enrichissement personnel que l'on accepte de partager. Quand le livre est écrit, il n’y a plus de frontières. Il est développé dans toutes les directions et c’est un outil de communication et de développement personnel. Il appartient aux lecteurs. Le livre témoigne et vit de sa propre vie. Le travail thérapeutique comporte toujours une part d'inconnu. La découverte de l'être humain n'a pas de cesse. Ecrire, c'est un peu souffler, se poser, prendre un temps de réflexion sur ce temps passé à aider l'autre à sortir de sa souffrance.
Alain Giraud La sophrologie, qui est d'abord une philosophie de la vie, développe une voie de connaissance. Est-ce pour cela que vous avez écrit un livre sur ce sujet ?:
Ghylaine Manet : Répondre à la question « pourquoi » est toujours plus difficile que de répondre à la question « comment ». Ecrire, c'est prendre du recul sur le travail thérapeutique. On prend conscience tout autant que le patient du chemin parcouru, des étapes concrètes qui ont été dépassées, des périodes difficiles où les questionnements ont surgi sur la validité de la méthode, des techniques, sur la motivation réelle de la personne en thérapie, sur ses ressources profondes. Écrire, c’est le temps de la réflexion après-coup, c’est évaluer ce qui a bien fonctionné et qui devient pour la thérapie un enseignement. L'écriture de ce livre m’a obligée à une rigueur et un travail de recherche sur les concepts qui ont été développés par les grands philosophes, les psychanalystes, les psychologues et les initiateurs des thérapies contemporaines.
La sophrologie apporte un enrichissement personnel que l'on accepte de partager. Quand le livre est écrit, il n’y a plus de frontières. Il est développé dans toutes les directions et c’est un outil de communication et de développement personnel. Il appartient aux lecteurs. Le livre témoigne et vit de sa propre vie. Le travail thérapeutique comporte toujours une part d'inconnu. La découverte de l'être humain n'a pas de cesse. Ecrire, c'est un peu souffler, se poser, prendre un temps de réflexion sur ce temps passé à aider l'autre à sortir de sa souffrance.
C’est dans le silence et dans la solitude que l’on écrit. Et c’est un autre versant du travail thérapeutique. On connaît toutes les difficultés inhérentes à la communication de ces “cas cliniques” qui gardent malgré tout une part d'indicible et d'incommunicable. Mais c’est cela qui fait la richesse de la rencontre thérapeutique et me passionne toujours après 25 ans de cabinet. Écrire pour moi, c'est aussi exister de la manière la plus authentique ; l’écriture est un défi contre le temps qui passe et qui efface beaucoup de souvenirs et de richesse accumulée dans notre inconscient.
C'est là, sur la table, c'est posé, placé, archivé. C'est la trace d'une recherche dont la valeur est dans l'approche bienveillante et chaleureuse d'autrui. Cela vaut bien la peine d'exister. La sophrologie peut délivrer de l'angoisse existentielle, peut donner du goût à la vie, peut faire découvrir les petits bonheurs simples, fait aimer la vie. Comment faire face à une femme qui vient consulter et vous dit tout simplement : « je viens vous voir par-ce que j'ai tout ce qu'il faut et je ne suis pas heureuse ». On lui a conseillé de voir un sophrologue. Cette phrase n'est pas vide de sens. Il faudra pourtant revenir aux simples gestes de la vie courante pour comprendre pourquoi “la mécanique” ne fonctionne plus. La sophrologie est un retour au corps, aux sensations perdues, étouffées, cadenassées par la vie, l’éducation, la société... Il faudra pour cette femme retrouver l'énergie vitale et les vraies raisons d'être heureuse.
A.G. : Je suppose que votre intention n’était pas d’écrire un livre de plus. Concrètement, vous nous faites découvrir cette technique sous un angle différent ?
...
Respirez la vie avec la sophrologie Ghylaine Manet aux éditions ERES
Pour commander ce livre cliquez ici
C'est là, sur la table, c'est posé, placé, archivé. C'est la trace d'une recherche dont la valeur est dans l'approche bienveillante et chaleureuse d'autrui. Cela vaut bien la peine d'exister. La sophrologie peut délivrer de l'angoisse existentielle, peut donner du goût à la vie, peut faire découvrir les petits bonheurs simples, fait aimer la vie. Comment faire face à une femme qui vient consulter et vous dit tout simplement : « je viens vous voir par-ce que j'ai tout ce qu'il faut et je ne suis pas heureuse ». On lui a conseillé de voir un sophrologue. Cette phrase n'est pas vide de sens. Il faudra pourtant revenir aux simples gestes de la vie courante pour comprendre pourquoi “la mécanique” ne fonctionne plus. La sophrologie est un retour au corps, aux sensations perdues, étouffées, cadenassées par la vie, l’éducation, la société... Il faudra pour cette femme retrouver l'énergie vitale et les vraies raisons d'être heureuse.
A.G. : Je suppose que votre intention n’était pas d’écrire un livre de plus. Concrètement, vous nous faites découvrir cette technique sous un angle différent ?
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