« Le corps joue à cache-cache avec l’inconscient » il est la cible de tous nos phantasmes, faisant bloc avec lui ; il se trouve à la fois objet du désir manipulé et manipulable, tout en étant le représentant du désir de l’autre.
Ce corps réel, phantasmé ou imaginaire, est fait pour plaire, pour séduire, envoûter ; il invite l’autre à prendre place comme spectateur privilégié et utilisateur de ce corps.
De tout temps, les hommes et les femmes, surtout dans la mythologie, se servaient de leur corps en tant qu’objet désirant, l’ornant de bijoux, de parures scintillantes, faisant ressortir un certain pouvoir masqué, donnant à celui-ci l’éclat de la beauté.
Le fard servait comme artifice suprême pour écrire sur ce corps, transformer et cacher ce corps réel.
Ce pouvoir du corps face à l’autre jouant sur une double représentation symbolique et réelle exerce sa puissance sans mot comme un langage écrit sur le corps.
Les manifestations psycho-émotionnelles vont jouer le rôle de l’orfèvre qui façonne son bijou, le sculpte de telle façon qu’il soit le plus désirable possible, en lui donnant en plus le relief de l’expression du désir.
Dans ce corps mimique et tonico-postural, envisageons les réactions psycho-émotionnelles les plus simples :
Le rire, réaction de joie ou mécanisme de défense, peut naître d’un corps immobile, sans forme ; nous pouvons nous demander si ce rire appartient à ce corps.
Pour les pleurs, qui peuvent exprimer une réaction de tristesse ou de joie, il en est de même.
J’illustre mon propos par deux cas significatifs :
Madame « X », jeune et belle femme de vingt cinq ans, blonde aux yeux noisette humides, de typologie normotype, d’allure sportive, mariée, trois enfants, professeur à l’université. Cliniquement, elle présente une agoraphobie et une cancérophobie sur un terrain dépressif gai.
Nous allons voir comment ce corps épouse le Malaise inconscient et reflètera diverses postures corporelles très différentes.
En effet, dés le début de la prise en charge en relaxation, cette patiente exprimait des pleurs dans une posture régressive (position fœtale, bras recouvrant ses jambes), me faisant ainsi le cadeau de ses larmes, sans aucun mouvement ; je parlerai du corps statue, comme si ce corps n’existait même pas comme signifiant.
Il retrouvera sa posture digne et séduisante et, surtout, retrouve sa fonction psycho-motrice.
Nous voyons bien ces deux représentations simples du corps mimique et du corps postures jouer à cache-cache (« mais avec qui donc »).
Monsieur « z », quarante ans, ingénieur informatique travaillant sur internet, de typologie athlétique, mesurant un mètre quatre vingt, blond aux yeux bleus ; il donne l’impression d’un corps habité, sécurisant, au premier regard.
Sur le plan clinique, ce patient présente une structure phobique et obsessionnelle sur des traits cyclothymique de caractère maniaco-dépressif.
Ce corps peut prendre à la fois l’expression de la douleur, d’une façon signifiante ; et il est le représentant de son inconscient ; cette représentation réelle me faisait au livre d’Oscar WILDE : Je veux parler du « portrait de Dorian GRAY » (où le corps et, en particulier, le visage du modèle trahit l’inconscient ou l’âme de son modèle).
Cette transformation corporelle, à la fois séduisante ou pathétique, s’observe sur ce patient : en particulier, le visage crispé, les yeux humides de couleur verdâtre, le corps cadavérique, immobile, déformé, les épaules basses ; enfin, un corps qui souffre, faisant apparaître sa dépression et sa grisaille intérieure.
Par contre, ce même corps, quand tout va bien, comme actuellement après deux ans de traitement, retrouve sa séduction, sa posture droite souple, épanouie ; le visage lumineux est reposé et souriant ; les cheveux sont alors bien coiffés ; en un mot, ce corps est redevenu habité ; il reflète l’état psychique du moment ou sa dépression est totalement absente.
Ce corps réel, phantasmé ou imaginaire, est fait pour plaire, pour séduire, envoûter ; il invite l’autre à prendre place comme spectateur privilégié et utilisateur de ce corps.
De tout temps, les hommes et les femmes, surtout dans la mythologie, se servaient de leur corps en tant qu’objet désirant, l’ornant de bijoux, de parures scintillantes, faisant ressortir un certain pouvoir masqué, donnant à celui-ci l’éclat de la beauté.
Le fard servait comme artifice suprême pour écrire sur ce corps, transformer et cacher ce corps réel.
Ce pouvoir du corps face à l’autre jouant sur une double représentation symbolique et réelle exerce sa puissance sans mot comme un langage écrit sur le corps.
Les manifestations psycho-émotionnelles vont jouer le rôle de l’orfèvre qui façonne son bijou, le sculpte de telle façon qu’il soit le plus désirable possible, en lui donnant en plus le relief de l’expression du désir.
Dans ce corps mimique et tonico-postural, envisageons les réactions psycho-émotionnelles les plus simples :
Le rire, réaction de joie ou mécanisme de défense, peut naître d’un corps immobile, sans forme ; nous pouvons nous demander si ce rire appartient à ce corps.
Pour les pleurs, qui peuvent exprimer une réaction de tristesse ou de joie, il en est de même.
J’illustre mon propos par deux cas significatifs :
Madame « X », jeune et belle femme de vingt cinq ans, blonde aux yeux noisette humides, de typologie normotype, d’allure sportive, mariée, trois enfants, professeur à l’université. Cliniquement, elle présente une agoraphobie et une cancérophobie sur un terrain dépressif gai.
Nous allons voir comment ce corps épouse le Malaise inconscient et reflètera diverses postures corporelles très différentes.
En effet, dés le début de la prise en charge en relaxation, cette patiente exprimait des pleurs dans une posture régressive (position fœtale, bras recouvrant ses jambes), me faisant ainsi le cadeau de ses larmes, sans aucun mouvement ; je parlerai du corps statue, comme si ce corps n’existait même pas comme signifiant.
Il retrouvera sa posture digne et séduisante et, surtout, retrouve sa fonction psycho-motrice.
Nous voyons bien ces deux représentations simples du corps mimique et du corps postures jouer à cache-cache (« mais avec qui donc »).
Monsieur « z », quarante ans, ingénieur informatique travaillant sur internet, de typologie athlétique, mesurant un mètre quatre vingt, blond aux yeux bleus ; il donne l’impression d’un corps habité, sécurisant, au premier regard.
Sur le plan clinique, ce patient présente une structure phobique et obsessionnelle sur des traits cyclothymique de caractère maniaco-dépressif.
Ce corps peut prendre à la fois l’expression de la douleur, d’une façon signifiante ; et il est le représentant de son inconscient ; cette représentation réelle me faisait au livre d’Oscar WILDE : Je veux parler du « portrait de Dorian GRAY » (où le corps et, en particulier, le visage du modèle trahit l’inconscient ou l’âme de son modèle).
Cette transformation corporelle, à la fois séduisante ou pathétique, s’observe sur ce patient : en particulier, le visage crispé, les yeux humides de couleur verdâtre, le corps cadavérique, immobile, déformé, les épaules basses ; enfin, un corps qui souffre, faisant apparaître sa dépression et sa grisaille intérieure.
Par contre, ce même corps, quand tout va bien, comme actuellement après deux ans de traitement, retrouve sa séduction, sa posture droite souple, épanouie ; le visage lumineux est reposé et souriant ; les cheveux sont alors bien coiffés ; en un mot, ce corps est redevenu habité ; il reflète l’état psychique du moment ou sa dépression est totalement absente.
Ces deux cas illustrent bien des réponses corporelles différentes suivant les stimuli émotionnels qui s’inscrivent dans et sur le corps, de même que l’état de fatigue musculaire, céphalées, troubles digestifs, cortège classique..
Nos patients dans l’incertitude ne cessent d’opérer des déplacements.
Ces incertitudes jouent aussi à cache-cache avec l’inconscient.
Le corps n’est questionné qu’au niveau des organes divers qui ne parlent pas le langage des mots ; Celui-ci continue de masquer et de cacher, et surtout en manipulant. Il vit dans un monde où la complicité est permanente.
Comment le corps joue-t-il à cache-cache avec notre inconscient en relaxation ?
Comment ce cache-cache débute et se termine dans la nouvelle relation triangulaire
( psychiatre-patient-thérapeute) ?
Nous allons envisager plusieurs types de relations et de manipulations.
Je commencerai par la relation la plus simple, c’est-à-dire ou, dans le triangle,
Le médecin psychiatre n’est pas le psychothérapeute du patient, restant quand même le référant. Il est évident que cette relation patient psychothérapeute sophrologue est plus nette et plus claire ; Cette relation transférentielle s’établit dès les premières séances de relaxation sophronique.
Par contre, les courants affectifs seront plus puissants, augmentant la relation entre eux, du fait de l’écoute et de l’utilisation de cette relation, quoi qu’on en dise.
Même si le thérapeute n’intervient et n’interprète pas, même si ça compétence de psychanalyste l’autorise, il ne peut et ne doit pas être un « thérapeute en psy quelque chose » sauvage lacanien, laissant partir son patient dans la nature, sans mot, afin de rester à sa place au regard de sa propre angoisse déontologique ? Laissant partir les courants affectifs comme des courants d’air, anxiogènes et dangereux pour le patient. Il ne faut pas être un thérapeute
D’anges heureux ou plutôt un thérapeute dangereux ?
Le rôle du médecin prescripteur va jouer un rôle très important, je veux parler du bon ou du mauvais objet de cette alliance future qui découlera indirectement de la relation transférentielle neutre, bonne ou mauvaise du thérapeute et du patient.
En effet, si la relaxation se déroule de façon très positive, le médecin psychiatre
Prescripteur sera indirectement complice et bon objet.
A l’inverse, si la relation transférentielle est négative, il ne sera pas forcément le mauvais objet ; tout dépendra de leur rencontre antérieure plus ou moins inconsciente. Il se greffe également le rapport des co-thérapeutes réel ou imaginaire que le patient s’en fera.
L’exemple précédent, monsieur « Z », décrit au début de l‘article, est celui d’un patient actuellement sur le rail de la « guérison » et qui dit que sa rencontre avec le docteur « D » est une pierre symbolique dans sa vie et que, sans cette rencontre, et mon aide, il serait sûrement déjà mort.
Cette relation indirecte mais positive marque bien à quel point les courants affectifs sont importants.
Deuxième hypothèse : le médecin Psychiatre prescripteur est aussi le psychothérapeute du patient :
Le schéma devient différent, surtout avec notre clientèle de phobiques qui présentent systématiquement des traits d’hystéro-phobiques, se mettant ainsi plus ou moins à distance de leur problème, ainsi qu’une mise en échec des soignants.
En effet, le patient peut jouer aussi en plus le rôle de trouble fête au sein du couple des deux praticiens ; ces patients désirant manipuler celui-ci et exprimant à la fois un désir très ambivalent, ils désirent guérir et montrer à l’autre son impuissance et sa tromperie, de manipulateur manipuler.
Chacun peut se trouver trompé dans cette relation.
En effet, le patient joue inconsciemment le rôle de l’amant dans couple de co-thérapeutes.
Si le couple ne se connaît pas du tout, alors le drame peut sortir de l’ambiguïté.
Nos patients dans l’incertitude ne cessent d’opérer des déplacements.
Ces incertitudes jouent aussi à cache-cache avec l’inconscient.
Le corps n’est questionné qu’au niveau des organes divers qui ne parlent pas le langage des mots ; Celui-ci continue de masquer et de cacher, et surtout en manipulant. Il vit dans un monde où la complicité est permanente.
Comment le corps joue-t-il à cache-cache avec notre inconscient en relaxation ?
Comment ce cache-cache débute et se termine dans la nouvelle relation triangulaire
( psychiatre-patient-thérapeute) ?
Nous allons envisager plusieurs types de relations et de manipulations.
Je commencerai par la relation la plus simple, c’est-à-dire ou, dans le triangle,
Le médecin psychiatre n’est pas le psychothérapeute du patient, restant quand même le référant. Il est évident que cette relation patient psychothérapeute sophrologue est plus nette et plus claire ; Cette relation transférentielle s’établit dès les premières séances de relaxation sophronique.
Par contre, les courants affectifs seront plus puissants, augmentant la relation entre eux, du fait de l’écoute et de l’utilisation de cette relation, quoi qu’on en dise.
Même si le thérapeute n’intervient et n’interprète pas, même si ça compétence de psychanalyste l’autorise, il ne peut et ne doit pas être un « thérapeute en psy quelque chose » sauvage lacanien, laissant partir son patient dans la nature, sans mot, afin de rester à sa place au regard de sa propre angoisse déontologique ? Laissant partir les courants affectifs comme des courants d’air, anxiogènes et dangereux pour le patient. Il ne faut pas être un thérapeute
D’anges heureux ou plutôt un thérapeute dangereux ?
Le rôle du médecin prescripteur va jouer un rôle très important, je veux parler du bon ou du mauvais objet de cette alliance future qui découlera indirectement de la relation transférentielle neutre, bonne ou mauvaise du thérapeute et du patient.
En effet, si la relaxation se déroule de façon très positive, le médecin psychiatre
Prescripteur sera indirectement complice et bon objet.
A l’inverse, si la relation transférentielle est négative, il ne sera pas forcément le mauvais objet ; tout dépendra de leur rencontre antérieure plus ou moins inconsciente. Il se greffe également le rapport des co-thérapeutes réel ou imaginaire que le patient s’en fera.
L’exemple précédent, monsieur « Z », décrit au début de l‘article, est celui d’un patient actuellement sur le rail de la « guérison » et qui dit que sa rencontre avec le docteur « D » est une pierre symbolique dans sa vie et que, sans cette rencontre, et mon aide, il serait sûrement déjà mort.
Cette relation indirecte mais positive marque bien à quel point les courants affectifs sont importants.
Deuxième hypothèse : le médecin Psychiatre prescripteur est aussi le psychothérapeute du patient :
Le schéma devient différent, surtout avec notre clientèle de phobiques qui présentent systématiquement des traits d’hystéro-phobiques, se mettant ainsi plus ou moins à distance de leur problème, ainsi qu’une mise en échec des soignants.
En effet, le patient peut jouer aussi en plus le rôle de trouble fête au sein du couple des deux praticiens ; ces patients désirant manipuler celui-ci et exprimant à la fois un désir très ambivalent, ils désirent guérir et montrer à l’autre son impuissance et sa tromperie, de manipulateur manipuler.
Chacun peut se trouver trompé dans cette relation.
En effet, le patient joue inconsciemment le rôle de l’amant dans couple de co-thérapeutes.
Si le couple ne se connaît pas du tout, alors le drame peut sortir de l’ambiguïté.
Prenons un exemple positif et négatif :
Monsieur « C » jeune homme de vingt-deux ans, étudiant en philosophie, phobique de la hauteur (acrophobie), il présente une importante photo-sensibilité depuis l’âge de 17 ans ; de typologie normotype, au contact agressif et particulièrement difficile, il offre le tableau clinique suivant : trouble du contact avec les autres, troubles du sommeil, irritabilité constante, instable sur le plan corporel et sur le plan des études, trouble de la sphère sexuelle depuis cinq ans, gros problème d’autonomie.
Ce patient est venu en relaxation psychologique, sur le conseil d’un médecin psychiatre, ami sur le plan professionnel et personnel (cette remarque aura une importance considérable).
La relaxation a débuté il y a dix-neuf mois. Dès le début de la prise en charge, ce patient me dit : « Je viens, mais cela ne sert à rien », Il vient contre très régulièrement, toujours à l’heure fixée, sans retard ni avance.
En séance, il parle beaucoup avec moi, mais relativement peu ou plus avec son psychiatre. Il me dit souvent qu’il désire « défoncer son psy », surtout parce qu’il ne parle pas lui aussi et qu’il ne sait pas ce qu’il pense.
Me prenant à témoin, il me demande :
Si vous étiez à ma place, que feriez-vous ?
En séance avant et après la relaxation, on ne parle que de mon co-thérapeute. Cette provocation verbale ou cette manipulation perverse, dure sans cesse depuis dix-neuf mois.
Dans ce cas très précis, aucun des deux (psychiatre et psychologue) ne tombe dans le piège ; en effet nous nous connaissons depuis 20 ans et nous nous faisons confiance mutuellement .
La manipulation de notre patient est inefficace, mais il continu ce jeu.
Exemple contraire négatif (vol de la relation, alliance ou transfert) :
Monsieur « P » âgé de trente ans, ancien directeur d’une start-up qui vient de couler, Il présente une attitude scoliotique et cyphotique, brun presque noir aux yeux noirs, assez grand, mince, élégant, sympathique, au contact très facile, marié, une petite fille de 6 mois. Il vient sur le conseil de son médecin spécialiste dermatologue, pour faire des séances de relaxation.
Ce patient présente cliniquement des problèmes dermatologiques importants un psoriasis géant sur la totalité du corps depuis 5 ans, associé à une agoraphobie récente à la suite de son échec professionnel et une acrophobie également survenue à la même époque, où il désirait se suicider en se jetant de son balcon, ses symptôme l’handicapent sérieusement, dans sa nouvelle activité professionnelle, car il doit prendre l’avion très souvent (1 à 3 fois par semaine).
Monsieur « P » me donne une curieuse lettre de la part de son médecin :
Cher monsieur, je vous adresse monsieur « P » en relaxation psychosomatique car il vient de vous voir à la télévision sur antenne 2, il me demande depuis déjà plus un an de faire de la relaxation pour ses problèmes de peau, personnellement, je ne pense pas que votre nouvelle méthode puisse l’aider, mais comme il insiste pour en faire l’expérience vécue, et après vérification de vos diplômes universitaires en autre un doctorat en psychologie et ne connaissant personne dans le XVI ème, je vous l’adresse.
J’ai donc débuté la relaxation au mois de mai 2001 peu confiant du résultat.
A ma grande surprise, au bout de 2 mois de traitement, ce patient pouvait prendre l’avion, sans angoisse, sauf une légère et normale appréhension.
Sa vie familiale est meilleure, le nouveau travail le passionne, car ce nouveau job représentait un lourd fardeau. De plus, en ce qui concerne son problème spécifique dermatologique, il semble s’améliorer d’une façon spectaculaire et très significative au dire de sa dermatologue.
Je continue à suivre ce patient en relaxation entre deux avions.
Les relations entre cette dermatologue spécialiste et moi-même sont assez étrange et particulière, du fait de la réussite si rapide et réelle de son patient qu’elle suivait, depuis 5 ans très régulièrement. Cette relation bizarre devant une réussite thérapeutique qui, logiquement aurait dû m’ouvrir les portes d’un nouveau correspondant, me les ferme, au contraire, pour quelques temps, devant cette humiliation son ego un peu trop développer et son inconscient
Anti-psychologue et psychiatre arrêtent la future collaboration ?
Nous pouvons voir à quelles difficultés soulèvent ces courants affectifs transférentiels dans les traitements de relaxation sophrologique entre les co-thérapeute face au pouvoir.
Cette ambiguïté peut commencer de façon signifiée à l’autre ou de façon voilée, directe ou provocante.
Le serpent peut venir de cette ambiguïté du patient manipulateur, qui tel un bon artiste, façonne son œuvre lentement, avec précautions, jouant sur le silence et les non-dits, laissant croire à l’autre, ce qu’il craint et l’inconscient fait le reste.
Le doute, l’inquiétude arrivent, faisant place à la bonne entente.
Certes, ces courants affectifs que soulèvent ces relations nous amènent à parler plus particulièrement du transfert. Les relations transférentielles peuvent être positives, négatives ou neutre.
Les deux premières semblant plus faciles, nous allons parlez des relations dites neutres.
En ce qui concerne l’analyste, par rapport au sophrologue analyste, il doit être neutre par son silence pour l’autre.
Monsieur « C » jeune homme de vingt-deux ans, étudiant en philosophie, phobique de la hauteur (acrophobie), il présente une importante photo-sensibilité depuis l’âge de 17 ans ; de typologie normotype, au contact agressif et particulièrement difficile, il offre le tableau clinique suivant : trouble du contact avec les autres, troubles du sommeil, irritabilité constante, instable sur le plan corporel et sur le plan des études, trouble de la sphère sexuelle depuis cinq ans, gros problème d’autonomie.
Ce patient est venu en relaxation psychologique, sur le conseil d’un médecin psychiatre, ami sur le plan professionnel et personnel (cette remarque aura une importance considérable).
La relaxation a débuté il y a dix-neuf mois. Dès le début de la prise en charge, ce patient me dit : « Je viens, mais cela ne sert à rien », Il vient contre très régulièrement, toujours à l’heure fixée, sans retard ni avance.
En séance, il parle beaucoup avec moi, mais relativement peu ou plus avec son psychiatre. Il me dit souvent qu’il désire « défoncer son psy », surtout parce qu’il ne parle pas lui aussi et qu’il ne sait pas ce qu’il pense.
Me prenant à témoin, il me demande :
Si vous étiez à ma place, que feriez-vous ?
En séance avant et après la relaxation, on ne parle que de mon co-thérapeute. Cette provocation verbale ou cette manipulation perverse, dure sans cesse depuis dix-neuf mois.
Dans ce cas très précis, aucun des deux (psychiatre et psychologue) ne tombe dans le piège ; en effet nous nous connaissons depuis 20 ans et nous nous faisons confiance mutuellement .
La manipulation de notre patient est inefficace, mais il continu ce jeu.
Exemple contraire négatif (vol de la relation, alliance ou transfert) :
Monsieur « P » âgé de trente ans, ancien directeur d’une start-up qui vient de couler, Il présente une attitude scoliotique et cyphotique, brun presque noir aux yeux noirs, assez grand, mince, élégant, sympathique, au contact très facile, marié, une petite fille de 6 mois. Il vient sur le conseil de son médecin spécialiste dermatologue, pour faire des séances de relaxation.
Ce patient présente cliniquement des problèmes dermatologiques importants un psoriasis géant sur la totalité du corps depuis 5 ans, associé à une agoraphobie récente à la suite de son échec professionnel et une acrophobie également survenue à la même époque, où il désirait se suicider en se jetant de son balcon, ses symptôme l’handicapent sérieusement, dans sa nouvelle activité professionnelle, car il doit prendre l’avion très souvent (1 à 3 fois par semaine).
Monsieur « P » me donne une curieuse lettre de la part de son médecin :
Cher monsieur, je vous adresse monsieur « P » en relaxation psychosomatique car il vient de vous voir à la télévision sur antenne 2, il me demande depuis déjà plus un an de faire de la relaxation pour ses problèmes de peau, personnellement, je ne pense pas que votre nouvelle méthode puisse l’aider, mais comme il insiste pour en faire l’expérience vécue, et après vérification de vos diplômes universitaires en autre un doctorat en psychologie et ne connaissant personne dans le XVI ème, je vous l’adresse.
J’ai donc débuté la relaxation au mois de mai 2001 peu confiant du résultat.
A ma grande surprise, au bout de 2 mois de traitement, ce patient pouvait prendre l’avion, sans angoisse, sauf une légère et normale appréhension.
Sa vie familiale est meilleure, le nouveau travail le passionne, car ce nouveau job représentait un lourd fardeau. De plus, en ce qui concerne son problème spécifique dermatologique, il semble s’améliorer d’une façon spectaculaire et très significative au dire de sa dermatologue.
Je continue à suivre ce patient en relaxation entre deux avions.
Les relations entre cette dermatologue spécialiste et moi-même sont assez étrange et particulière, du fait de la réussite si rapide et réelle de son patient qu’elle suivait, depuis 5 ans très régulièrement. Cette relation bizarre devant une réussite thérapeutique qui, logiquement aurait dû m’ouvrir les portes d’un nouveau correspondant, me les ferme, au contraire, pour quelques temps, devant cette humiliation son ego un peu trop développer et son inconscient
Anti-psychologue et psychiatre arrêtent la future collaboration ?
Nous pouvons voir à quelles difficultés soulèvent ces courants affectifs transférentiels dans les traitements de relaxation sophrologique entre les co-thérapeute face au pouvoir.
Cette ambiguïté peut commencer de façon signifiée à l’autre ou de façon voilée, directe ou provocante.
Le serpent peut venir de cette ambiguïté du patient manipulateur, qui tel un bon artiste, façonne son œuvre lentement, avec précautions, jouant sur le silence et les non-dits, laissant croire à l’autre, ce qu’il craint et l’inconscient fait le reste.
Le doute, l’inquiétude arrivent, faisant place à la bonne entente.
Certes, ces courants affectifs que soulèvent ces relations nous amènent à parler plus particulièrement du transfert. Les relations transférentielles peuvent être positives, négatives ou neutre.
Les deux premières semblant plus faciles, nous allons parlez des relations dites neutres.
En ce qui concerne l’analyste, par rapport au sophrologue analyste, il doit être neutre par son silence pour l’autre.
L’analyste est presque toujours mis en question de façon voilée ou de façon directe dans une dimension, neutre-interrogative, bienveillance-agressive ou, tout simplement, reconnaissante.
Il est le sujet « supposé savoir » mais en aucun cas ce pouvoir lui donne un pouvoir.
Mais qu’en est-il du thérapeute-psychologue?
Il parle, meuble l’angoisse et le vide, son point d’action est sa voix, son action est à la frontière de l’immédiat et de l’avenir de son patient. Il a une position très différente de l’analyste;
Il doit remettre sur pied son patient et, souvent le plus vite possible.
Du fait de cette limite et de cette frontière, le thérapeute relaxologue ne peut pas être neutre dans la relation. Du reste, l’analyste est-il toujours neutre ?
De ces relations, la manipulation, les manipulateurs patients thérapeutes, les courants affectifs transférentiels s’anastomose les uns aux autres pour se trouver au centre du triangle (médecin-patient-thérapeute).
Le médecin psychiatre psychothérapeute possède un atout relativement important sur le thérapeute clinicien du corps propre ; il ne touche pas et, pourtant, il semble toucher davantage ; Les patients nous le disent bien ; ils se sentent plus touchée qu’en relaxation.
Que se passe-t-il ?
En fait, les réactions pulsionnelles et passionnelles du transfert excessif témoignent de cette relation transférentielle massive envers le médecin psychiatre analyste, dont il doit conserver la maîtrise.
C’est en effet grâce au contrôle du transfert que se joue le traitement.
Là, le thérapeute sophrologue analyste devient tout simplement le technicien du corps malade.
Il est peut-être trompé manipulé dans cette relation, mais qui trompe qui ? C’est autour de ce corps qu’oscille le dilemme du corps objet et du corps désirant.
Le lieu du conflit : c’est le corps, le corps objet « a » interchangeable, trompeur et trompé, ne sachant à quel corps s’accorder, ce corps manipulateur, prostitué sans objet, sans sujet, voué à des jouissances sans parole, pris au piège du regard de l’autre.
Ce pauvre corps : C’est lui qui souffre, qui ne peut plus bouger, accompagné de ses douleurs invalidantes.
Ce corps vit au contact du réel ; il n’est jamais seul ; il est en lutte avec ses douleurs et ses jouissances ; il prend place importante dans le réel et façonne et incruste comme l’artiste dans l’imaginaire, obligeant celui-ci à se conformer à sa jouissance et à son désir ; ce n’est pas toujours le réel qui compte.
Il joue le rôle de l’amant trompeur et trompé ; manipulateur et manipulé ; c’est lui qui joue à cache-cache son rôle de compositeur.
Quant à la spécificité des facteurs parasites émotionnels, nous pouvons dire que l’angoisse diffuse de nos phobiques provoque des impulsions hostiles refoulées, représentant des troubles psycho-émotionnels de tout genre.
L’hostilité stimule l’anxiété et le cercle vicieux se referment sur le corps.
Le double aspect de la névrose, souffrance et satisfaction, est le « couple idéal » du trompeur et du trompé, manipulé et manipulateur inconscient.
Il est le sujet « supposé savoir » mais en aucun cas ce pouvoir lui donne un pouvoir.
Mais qu’en est-il du thérapeute-psychologue?
Il parle, meuble l’angoisse et le vide, son point d’action est sa voix, son action est à la frontière de l’immédiat et de l’avenir de son patient. Il a une position très différente de l’analyste;
Il doit remettre sur pied son patient et, souvent le plus vite possible.
Du fait de cette limite et de cette frontière, le thérapeute relaxologue ne peut pas être neutre dans la relation. Du reste, l’analyste est-il toujours neutre ?
De ces relations, la manipulation, les manipulateurs patients thérapeutes, les courants affectifs transférentiels s’anastomose les uns aux autres pour se trouver au centre du triangle (médecin-patient-thérapeute).
Le médecin psychiatre psychothérapeute possède un atout relativement important sur le thérapeute clinicien du corps propre ; il ne touche pas et, pourtant, il semble toucher davantage ; Les patients nous le disent bien ; ils se sentent plus touchée qu’en relaxation.
Que se passe-t-il ?
En fait, les réactions pulsionnelles et passionnelles du transfert excessif témoignent de cette relation transférentielle massive envers le médecin psychiatre analyste, dont il doit conserver la maîtrise.
C’est en effet grâce au contrôle du transfert que se joue le traitement.
Là, le thérapeute sophrologue analyste devient tout simplement le technicien du corps malade.
Il est peut-être trompé manipulé dans cette relation, mais qui trompe qui ? C’est autour de ce corps qu’oscille le dilemme du corps objet et du corps désirant.
Le lieu du conflit : c’est le corps, le corps objet « a » interchangeable, trompeur et trompé, ne sachant à quel corps s’accorder, ce corps manipulateur, prostitué sans objet, sans sujet, voué à des jouissances sans parole, pris au piège du regard de l’autre.
Ce pauvre corps : C’est lui qui souffre, qui ne peut plus bouger, accompagné de ses douleurs invalidantes.
Ce corps vit au contact du réel ; il n’est jamais seul ; il est en lutte avec ses douleurs et ses jouissances ; il prend place importante dans le réel et façonne et incruste comme l’artiste dans l’imaginaire, obligeant celui-ci à se conformer à sa jouissance et à son désir ; ce n’est pas toujours le réel qui compte.
Il joue le rôle de l’amant trompeur et trompé ; manipulateur et manipulé ; c’est lui qui joue à cache-cache son rôle de compositeur.
Quant à la spécificité des facteurs parasites émotionnels, nous pouvons dire que l’angoisse diffuse de nos phobiques provoque des impulsions hostiles refoulées, représentant des troubles psycho-émotionnels de tout genre.
L’hostilité stimule l’anxiété et le cercle vicieux se referment sur le corps.
Le double aspect de la névrose, souffrance et satisfaction, est le « couple idéal » du trompeur et du trompé, manipulé et manipulateur inconscient.