Comment vaincre le stress, la fatigue, la dépression? Comment arrêter cette chaîne impitoyable?
La méthode la plus efficace pour lutter contre ce danger de la vie courante est la psychothérapie à médiation corporelle que l'on appelle la relaxation sophrologique modifiée.
La sophrologie modifiée va agir sur les différentes zones étages corporo-psychique et biologique, et tout particulièrement sur l'axe du stress comme le montre l'ouvrage du professeur Jean-Paul RAYMOND endocrinologue à l'hôpital BICHAT ainsi qu’Anne-Marie RAYMOND et, d'autre part, nos recherches menées, en collaboration depuis 15 ans ainsi, que les différents articles sur le stress, le poids, l'obésité, le diabète, l’anorexie, et la boulimie.
Notre méthode redonne aux patients une nouvelle image de leur corps, améliore leur schéma corporel, notamment en intervenant sur la régulation des hormones, soit en abaissant les hormones du stress bien connues aujourd'hui, soit en accélérant ou ralentissant telle ou telle hormone (les hormones du stress libèrent des catécholamines, adrénaline et noradrénaline…).( Schémas 3-4-5).
L'adrénaline augmente le rythme cardiaque et mobilise le sucre en réserve.
La noradrénaline contracte les vaisseaux de la peau et détourne le sang vers les muscles.
Nos hormones jouent un rôle d'équilibre. Le cortisol, par exemple vulgairement appelé hormone du stress, et libéré par les glandes corticosurrénales, sanctionne fréquemment chez un patient son incapacité à réagir dans l'immédiat.
Nous sommes ici dans le vieux schéma du Dr Henri LABORIT dont il faut souligner la grande justesse. Dans l'inhibition de l'action, le circuit du stress est toujours le même.
La DHEA (ou Déhydroépiandrostérone) est produite par les glandes surrénales. C'est la plus abondante des hormones stéroïdes. On l'appelle l'Hormone mère parce que le corps l'utilise pour fabriquer les oestrogènes, progestérones, testostérones.
La DHEA est naturellement élaborée par les glandes surrénales. Sa production commence à diminuer dès l’âge de 25 ans pour n'être plus que de 5 % chez le vieillard.
En fait, il semble que, si ce produit est réellement efficace, il ne faille pas pour autant le consommer avant 35 ans, ni chez la femme enceinte ou désirant une grossesse ou en cas de cancer hormono-dépendant.
Évolution du taux de DHEA sulfate (forme circulante de cette hormone) avec l’âge (taux moyens).
AGE 15 -19 ans 25 - 29 ans 35 - 39 ans 45 - 49 ans 55 - 59 ans 65 - 69 ans
DHEA
(sulfate ) 2470 ng/ml 2040 ng/ml 1420 ng/ml 910 ng/ml 610 ng/ml 470 ng/ml
Connue depuis 1931, la DHEA augmente la transformation de nourriture en énergie et prévient aussi de l'accumulation en graisses dans l'organisme (antihyperglicémiante), mais elle est surtout médiatisée comme capable d'optimiser l'espérance de vie et la qualité de vie, car elle freine de nombreux processus entropiques métaboliques liés au stress.
Sa grande particularité est d'être à l'origine de nombreuses hormones : l'organisme jugeant de laquelle il doit augmenter le taux (oestrogènes, progestérone, testostérone ou même adrénaline).
Chez l'homme, la prise régulière de yam, après 40 ans, participe par exemple, à la régulation hormonale, métabolique et psycho-sexuelle.
Les propriétés de la DHEA actuellement connues sont les suivantes:
Optimisation de la qualité du sommeil et de la réponse au stress, de la mémoire et des fonctions cognitives.
Réduction des pathologies cardio-vasculaires (-48 % chez les sujets traités)
Amélioration de l'espérance de vie (-36 % de mortalité)
Diminution de l'agrégation plaquettaire (-50 %)
Action inhibant le développement des cellules cancéreuses.
Accélération de la fonte graisseuse (lipides convertis en énergie et non stockés)
Action constante sur l'équilibre hormonal de la femme ménopausée et amélioration des situations ostéopéniques (ostéoporose)
Immunostimulation générale (lutte anti-infectieuse)
Les dosages conseillés habituellement sont de 25 mg/jour chez les femmes et 50 mg/jour chez les hommes.
Pas de prise de DHEA avant 35 ans. Cette substance doit toujours être contrôlée par un thérapeute très expérimenté, comme un endocrinologue (la molécule de synthèse peut endommager le foie, viriliser des femmes ou potentialiser des cancérisations)
De même, une autre hormone, la prégnénolone ou, preg, est un dérivé stéroïde du cholestérol. Elle est élaborée dans les corticosurrénales, le foie, la peau, le cerveau et les gonades, au cœur même des cellules (mitochondries). Elle peut aussi, sur ordre hypothalamo-hypophysaire, emprunter la voie de la progestérone et mener au cortisol et à l'aldostérone, comme le souligne John Lee.