La thérapie que je vais vous présenter peut sans doute s’inscrire dans la lignée des méthodes d’onirothérapie (c'est-à-dire qui utilisent le rêve), où le sujet se laisse conduire à la fois par des images oniriques qui lui sont propres et par des indications émanant du thérapeute. C’est le flot d’images mentales organisé spontanément par l’inconscient en un scénario imprévu plus ou moins fantastique qui en constitue la trame.
D’un point de vue historique, on peut dire que de nombreux cliniciens utilisent l’imagerie mentale depuis le début du siècle dernier. Je pense, entre autres, à « l’imagination active » de Jung (1875-1961), aux théories de Pierre Janet (1859-1947) ou du psychiatre américain Leon Pierce Clark (1870-1933), à la phase de visualisation du cycle supérieur du « training autogène » de Schultz (1884-1970), au « rêve éveillé dirigé (RED) » de Robert Desoille (1890-1966), à l’« onirothérapie d’intégration » d’André Virel (1920-2000), ou encore, plus récemment – et même principalement – au « rêve éveillé libre (REL) » de Georges Romey, dont je vous parlerai ultérieurement. Cependant, tout en se réclamant d’une relation particulière à l’image et à la symbolique de l’imaginaire, la thérapie que je vais vous présenter s’organise – contrairement au traditionnel « rêve éveillé » – à partir de l’hypnose.
Dans un premier temps, je vais vous exposer les problèmes présentés par ma patiente. Ensuite, je partagerai avec vous le déroulement complet de la séance, et enfin je terminerai sur l’interprétation de la symbolique des éléments oniriques en général et pour ce cas en particulier.
I) Les problèmes présentés
Il s’agit d’une jeune fille de 14 ans – que j’appellerai Laure – qui m’est envoyée par son père, médecin, pour trois raisons :
D’abord, parce qu’elle a des problèmes avec la nourriture, qu’elle sélectionne à outrance pour ne surtout pas grossir – alors qu’elle a un corps parfaitement bien proportionné. Elle chipote sans cesse au cours des repas ; son alimentation est loin d’être équilibrée, et, bien sûr, ses parents en sont désespérés.
Deuxième point : au cours des vacances de l’été précédant la thérapie, son adaptation et son séjour en colonie – où elle souhaitait pourtant se rendre – ne se sont pas bien passés, et, à présent, elle appréhende beaucoup d’y retourner tout en voulant pourtant refaire cette expérience qui lui donne une certaine indépendance par rapport au milieu familial.
Pour lire la suite sur hypnose ericksonienne
D’un point de vue historique, on peut dire que de nombreux cliniciens utilisent l’imagerie mentale depuis le début du siècle dernier. Je pense, entre autres, à « l’imagination active » de Jung (1875-1961), aux théories de Pierre Janet (1859-1947) ou du psychiatre américain Leon Pierce Clark (1870-1933), à la phase de visualisation du cycle supérieur du « training autogène » de Schultz (1884-1970), au « rêve éveillé dirigé (RED) » de Robert Desoille (1890-1966), à l’« onirothérapie d’intégration » d’André Virel (1920-2000), ou encore, plus récemment – et même principalement – au « rêve éveillé libre (REL) » de Georges Romey, dont je vous parlerai ultérieurement. Cependant, tout en se réclamant d’une relation particulière à l’image et à la symbolique de l’imaginaire, la thérapie que je vais vous présenter s’organise – contrairement au traditionnel « rêve éveillé » – à partir de l’hypnose.
Dans un premier temps, je vais vous exposer les problèmes présentés par ma patiente. Ensuite, je partagerai avec vous le déroulement complet de la séance, et enfin je terminerai sur l’interprétation de la symbolique des éléments oniriques en général et pour ce cas en particulier.
I) Les problèmes présentés
Il s’agit d’une jeune fille de 14 ans – que j’appellerai Laure – qui m’est envoyée par son père, médecin, pour trois raisons :
D’abord, parce qu’elle a des problèmes avec la nourriture, qu’elle sélectionne à outrance pour ne surtout pas grossir – alors qu’elle a un corps parfaitement bien proportionné. Elle chipote sans cesse au cours des repas ; son alimentation est loin d’être équilibrée, et, bien sûr, ses parents en sont désespérés.
Deuxième point : au cours des vacances de l’été précédant la thérapie, son adaptation et son séjour en colonie – où elle souhaitait pourtant se rendre – ne se sont pas bien passés, et, à présent, elle appréhende beaucoup d’y retourner tout en voulant pourtant refaire cette expérience qui lui donne une certaine indépendance par rapport au milieu familial.
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Rédigé le 31/07/2010 à 10:01 modifié le 30/07/2010
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