Un protocole hypnotique pour l'arrêt du tabac. Dominique MEGGLÉ

Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°32

Décider ce qui est bon.
Autre illustration de l’intérêt actuel de l’hypnose en addictologie, cette manière de faire de Dominique Megglé pour aider ses patients à arrêter de fumer. Manière qu’il appelle protocole, mais ne soyons pas dupes : un protocole multidirectionnel bien loin des arbres décisionnels de l’Evidence Based Medecine !



PETITE HISTOIRE D’UN PROTOCOLE

Il y a une dizaine d’années, il a commencé à se savoir dans la population que l’hypnose pouvait aider au sevrage tabagique. Dès lors, j’ai reçu un bon nombre de patients qui voulaient arrêter de fumer, mais cela ne marchait jamais. Je n’avais que des échecs, que je ne comprenais pas jusqu’au jour où l’évidence s’est imposée à moi : « Bien sûr, Dominique, c’est parce que toi-même tu fumes ! D’une façon ou d’une autre, les gens sentent que tu n’es pas cohérent avec toi-même. » J’ai donc décidé de refuser ces demandes d’arrêt du tabac par hypnose : « Non, je ne peux pas m’occuper de vous car moi-même je fume. Allez-voir un autre praticien. Je peux vous donner des noms. Ou reprenez contact avec moi dans quelques mois, si jamais j’ai arrêté d’ici là. » Ainsi, j’étais redevenu cohérent. Mais les appels ont continué, et continué. Un jour, il y a cinq ans, j’ai fini par me lasser de répondre toujours non pour la énième fois et je me suis entendu répondre au téléphone : « Si vous voulez, on peut faire ça, et vous devez savoir une chose. C’est que je fume. Alors, cela vous amusera peut-être de dire à vos amis que vous avez arrêté de fumer avec quelqu’un qui fume. »

Depuis, c’est un régal. Depuis cinq ans, je vois un à deux patients par jour pour le tabac. Ils savent tous que je fume. Ils sont envoyés par leurs relations qui ont arrêté de fumer avec moi. J’en conclus, sans pouvoir fournir de chiffres, que cela ne marche pas trop mal d’autant que dans 90% des cas, une seule séance aura suffi. Comme quoi la cohérence du thérapeute peut être encore plus profonde, permettant alors à celui-ci de soulager encore plus efficacement ses patients, non pas malgré mais au travers et même grâce à ses insuffisances personnelles honnêtement assumées.

Au contact de ces patients avec lesquels je me sens en connivence parce que fumeur et en réponse à eux pour les aider, j’ai peu à peu élaboré le « protocole hypnotique » de sevrage tabagique dont je donne l’intégralité du script plus bas. Ce protocole est très simple et peut s’appliquer à beaucoup de monde, vraiment beaucoup. On pourra me reprocher qu’il est anonyme, standardisé, stéréotypé, et donc complètement contraire à tout ce que j’ai dit depuis des années dans mes conférences et formations, dans lesquelles je n’ai cessé d’affirmer, à la suite d’Erickson, que la thérapie devait être sur mesure, adaptée à chacun qui est « aussi unique que ses empreinte digitales », et donc qu’il ne pouvait y avoir, jamais, de recette universelle. Effectivement, il y a autant de façons d’arrêter de fumer que de fumeurs. Là, je donne une recette qui semble universelle. En fait, ce protocole a été inspiré par les patients, et il repose sur un langage de généralités précises, de suggestions ouvertes et de truismes. Les truismes et les suggestions ouvertes, personne ne peut les nier et ils ouvrent à la coopération.

Les généralités précises dénomment des catégories universelles d’expérience humaine, que tout un chacun a vécu. Dès qu’elles sont évoquées, le sujet y retrouve ses propres expériences très personnelles de ces catégories, qui, pour lui, ont beaucoup de sens et ont donc une force motrice très puissante dans sa vie. En utilisant le langage de généralités précises cher à Erickson, on n’a plus besoin de soumettre le patient à un questionnaire inquisitorial sur sa vie et ses malheurs, pénible, lui faisant croire que les choses sont plus graves qu’elles ne le sont, et perte de temps et d’efficacité pour le soin. La communication indirecte (généralités précises, truismes et suggestions ouvertes) permet de ne pas être intrusif, ce qui est particulièrement important dans un domaine comme celui du tabac, où l’on sait que les souffrances tapies derrière la demande d’arrêt sont d’une importance extrêmement variable, du plus banal au plus grave. Quelle que soit la situation, le praticien doit se dire que les gens viennent pour arrêter de fumer, pas pour faire une psychothérapie. Ils ne sont pas non plus obligés de savoir consciemment qu’on leur en administre une quand on le fait. Ils ont un esprit inconscient, heureux qu’ainsi on ne le gêne pas dans son travail et qui coopère d’autant mieux.

L’ENTRETIEN PRÉALABLE

La séance commence par un entretien préalable bref, centré sur la consommation de tabac (quantité, âge de début), les raisons d’arrêter (coût, problème de santé). On recherche et on met en exergue les moments, même courts, où le sujet a réussi à arrêter de fumer. Il vit ses tentatives précédentes d’arrêt comme des échecs puisqu’il a repris sa consommation. On en fait des succès majeurs parce qu’ « ils vont nous permettre de capitaliser dessus et faciliter le succès ; votre cerveau a parfaitement engrammé comment fonctionner sans tabac ; il s’en souvient ; c’est beaucoup mieux que si vous n’aviez jamais essayé ; c’est comme le vélo, on n’apprend jamais du premier coup ; on commence par se casser la figure au moment même où on croit qu’on tient l’équilibre ; après quelques chutes et rechutes, vous roulez. » Pour que le sujet nous prenne au sérieux, on s’enquiert de ses autres antécédents médico-chirurgicaux, et des soucis, graves ou bénins, passés ou actuels, qu’il a ou a eus dans sa vie. Si, jamais, et ce n’est pas rare, on tombe sur des problèmes gravissimes, on les ratifie avec beaucoup de compassion en félicitant le patient d’arriver ou d’être arrivé à s’en sortir ou de s’en être sorti aussi bien. On établit ainsi le rapport. Mais on ne se laisse pas fasciner par sa souffrance, on ne s’y attarde pas plus : il est venu pour le tabac, pas pour la thérapie de ses misères, même effroyables. Chez de tels sujets, arrêter le tabac peut être une victoire telle sur eux-mêmes qu’ils voient ensuite autrement leurs problèmes et se sentent plus de force pour s’en débarrasser. Faisons ce qu’ils nous demandent, rien d’autre. D’où encore l’importance du langage de généralités précises.

La discussion préalable à l’hypnose dure de 5 à 10 minutes environ, parfois 20 quand on tombe sur des souffrances importantes qui avaient besoin d’être « déballées ». La séance d’hypnose qui suit dure 10 à 20 mn. Elle est souvent plus courte, 10 mn, avec les personnes qui avaient ces gros soucis qui avaient besoin d’être déballés. Une fois qu’elles se sont senties bien comprises, elles sont tellement soulagées que l’hypnose va très vite. La séance d’hypnose est plus longue, 20 minutes, avec les sujets qui n’ont pas eu de soucis majeurs dans leur vie, en dehors de la santé ou des risques dont ils ont pris conscience pour celle-ci. Ceux-là peuvent arriver après deux infarctus du myocarde ou en traînant leur bonbonne d’oxygène, leur motivation a encore besoin d’être travaillée. Dans les deux cas, la séance dure au total un maximum de 30 minutes.

LE PROTOCOLE : CINQ PARTIES

Le protocole que j’utilise est à la portée d’un débutant en hypnose. Il comporte cinq parties, hors entretien préalable avant la séance et discussion de ratification après. La première est l’induction de la transe et son approfondissement. L’induction peut être classique, celle que je donne ci-dessous ou une autre, ou par surprise, encore plus rapide. S’en suit un accompagnement, à la manière de Jean Godin, dans un endroit agréable, où le sujet retrouve des ressources personnelles. On peut aussi, si besoin, trouver un endroit de sécurité, un refuge, une « safe place », mais ce n’est vraiment pas obligatoire. Si les sujets échouent à visualiser, on peut les envoyer écouter un air de musique intérieur ou jouir de la relaxation de leur corps. Un signaling de la tête confirme et qu’ils sont en transe et qu’ils sont dans l’endroit ou une autre expérience agréable suggérée.

Ensuite, on approfondit la transe grâce à la confusion ou d’une autre manière, lévitation du bras ou catalepsie. Le tout est d’approfondir la transe. Une fois qu’elle est approfondie, on commence la deuxième partie, qui est le discours sur le tabac. Elle comporte deux sous-parties. La première, brève, rappelle les inconvénients du tabac sur la santé et le porte-monnaie. La seconde, beaucoup plus longue et surprenante pour le sujet, rappelle avec insistance tous les avantages du tabac, tout ce qu’il procure de positif dans la vie. Il s’agit de pousser ainsi dans le sens opposé au but de la thérapie. Quand Erickson était petit, son père n’arrivait pas à faire rentrer un veau dans l’étable en le tirant par le licol. Il demande à son père de continuer à le tirer vers l’avant, se met derrière le veau et le tire par la queue vers l’arrière. Le veau se précipite dans l’étable. Il s’agit aussi de restaurer le fumeur dans sa dignité, souvent bien atteinte. Le sujet a en effet intériorisé les normes sociales actuelles impératives, qui considèrent le fumeur comme un minable, un mauvais citoyen, un irresponsable qui met sa vie et celles des autres en danger.

DOMINIQUE MEGGLÉ - Médecin psychiatre, formé ensuite à l’hypnose éricksonnienne, Dominique Megglé est fondateur et président de l’Institut Erickson Méditerranée. Depuis 1988, ses livres, ses articles dans la presse, ses conférences, ses séminaires de formation, ont contribué à faire connaître l’hypnose moderne et la psychothérapie brève aux praticiens français.


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-Formé par Jean-Marc Benhaiem et François Roustang, au sein de l’AFEHM, Association française pour l’étude de l’hypnose médicale, dans cadre du diplôme universitaire d’hypnose médicale (Groupe Marie Curie, Pitié-Salpêtrière) 2007/2008
-Formateur pour l’AFEHM dans le cadre du module « hypnose et addictions ».
-Nombreuses interventions en facultés, cliniques et autres instituts de formation à l’hypnose
-Participation à plusieurs congrès (avec la Confédération francophone d’hypnose et de thérapie brève (CFHTB) à Biarritz (2011) et à Strasbourg (2015)

PUBLICATIONS :
1. Ostermann Gérard, Vesproumis Pascal, De l’anorexie à la dépendance aux toxiques, l’hypnose face aux addictions, Psychomedia n°35, mai/juin 2012
2. Vesproumis Pascal, Pétri Jean-Mathias, Petites fugues-improviser l’hypnose en addictologie, n°32 Hypnose et thérapie brève, janvier-février-mars 2014
3. Vesproumis Pascal, Le Guide de l’hypnose sous la direction de Jean-Marc Benhaiem, In Press, avril 2015
4. Vesproumis Pascal, L’hypnose en prison, revue Hypnose et thérapies brèves, (novembre décembre 2017 Janvier 2018)
5. Vesproumis Pascal, Soigner les addictions (hypnose et thérapies brèves-numéro spécial mars 2019
6. Vesproumis Pascal, hypnose et addictions face aux hallucinations, RevueTranse, Dunod, janvier 2020
7. Vesproumis Pascal, à propos de croyance dans les soins, Revue Hypnose et santé (ex revue Transe) Dunod, janvier 2021


Le CHTIP Collège Hypnose Thérapies Intégratives Paris en association avec l'Institut In-Dolore et Hypnotim de Laurence ADJADJ, ont le plaisir de recevoir Pascal VESPROUMIS pour une Masterclass de 2 jours à Paris les 22 et 23 Janvier 2024, sur Hypnose, EMDR - IMO, Tabac et autres Addictions: Pourquoi, comment et avec qui ?

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Edito du Dr Thierry SERVILLAT: FORMIDABLE ANTHROPOCÈNE Bien que controversée, l’idée que nous entrerions dans une nouvelle période géologique dont la caractéristique serait d’être principalement déterminée par l’action de l’homme – période de ce fait appelée Anthropocène – cette idée a l’avantage, en ce début d’année, d’ouvrir ceux de nos yeux qui n’étaient pas déjà ouverts à cette réalité. Pour certains spécialistes, la date de ce changement d’époque serait celle de l’invention de la machine à vapeur : 1784. Coïncidence amusante : ce fut aussi l’année du rapport royal sur le magnétisme animal qui, s’il aboutit à la condamnation de ce dernier, fonda surtout la médecine et la thérapie par l’imagination que nous pratiquons aujourd’hui avec nos patients !

Dissoudre la douleur ? Sophie COHEN. Bien choisir le solvant. Aux confins de l’hypnose et des thérapies méditatives, Sophie Cohen montre comment la douleur peut être dissoute si nous sommes attentifs à ajuster notre posture. Un texte dans la continuité du travail de la grande thérapeute solutionniste Insoo Kim Berg. Soluble ? Comme un comprimé effervescent ? Oui, presque. Et si c’était possible ? Pourquoi pas ? C’est une idée tentante, qu’en pensez-vous ? Soluble, d’accord et soluble dans quoi ? C’est justement cela qu’il convient d’identifier.

Improviser l'hypnose en addictologie Par Pascal VESPROUMIS 
Avec Jean-Mathias PETRI (flûtiste, compositeur et improvisateur) et Maurice LE MOUNIER. Il y a encore 10 ans, il était fréquemment dit que l’hypnose n’apportait aucun bénéfice dans le traitement des pharmacodépendances. C’était sans compter avec l’inventivité de thérapeutes tels Pascal Vesproumis qui développe une démarche exploratoire avec l’aide d’artistes. Ici en l’occurrence un flûtiste improvisateur. En préambule : « Certes, le cannabis peut agir comme anxiolytique, anesthésiant de la pensée, et comme stabilisateur de l’humeur limitant les grands accès de colère et les mouvements dépressifs. Mais ce gel de la pensée devient une véritable hibernation de l’imagination et de la mémoire de fixation limitant ainsi les capacités de compréhension du patient.

Le saut hors du piège à mouches. Pr Gérard LAVOIE VERS UN TOUT NOUVEL ASPECT DES CHOSES ! sortir d’un problème ? A cette question banale, Gérard Lavoie, professeur en sciences de l’éducation au Québec, développe en la prolongeant la réflexion de Ludwig Wittgenstein sur la notion de « changement d’aspect ». Un texte très intégratif qui éclaire tant la pratique hypnotique que celle des thérapies brèves stratégiques, solutionnistes et narratives ! Pour faire le saut hors du cadre piégeant d’un problème, le philosophe Ludwig Wittgenstein propose la voie du changement d’aspect.

Zone de confort. En avoir ou pas (2e partie). Thierry Zalic Situant comme centrale l’attention du thérapeute sur son propre confort, Thierry Zalic développe ici 10 autres points méthodologiques qui complètent les 6 premiers exposés dans notre précédent numéro. Et nous montre aussi comment il est parvenu à développer un style thérapeutique inspiré du détachement oriental tout en s’avérant très personnel. 7. Rien n’est jamais plus fort que vous / pensées auto-limitantes. Parfois vous me dites : « C’est plus fort que moi d’être triste, ou d’avoir peur ». Rien n’est plus fort que vous. La maladie, la tristesse ou la peur ressentie, c’est toujours vous. Ce qui est plus fort que vous n’est qu’une partie de vous.

Pour l’altruisme. Dr Thierry Servillat, Rédacteur de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves. Bien souvent la notion d’altruisme nous fait penser à quelque chose de naïf, et donc de dangereux. A moins que cette bonté envers les autres, nous la considérions comme un devoir. Faire la « bonne action » qui justifierait notre existence, qui la ferait prolonger dans une sorte de marché avec la divinité, avec la Vie. Matthieu Ricard est loin de cette conception. Devenu moine bouddhiste immédiatement après avoir terminé sa thèse de biologie avec le Nobel François Jacob, il travaille depuis de nombreuses années avec des chercheurs qui souhaitent mieux comprendre les effets neurocérébraux de la méditation. Notamment de deux types particulièrement importants que sont la méditation sur l’amour altruiste et celle sur la compassion.

"Ça m’étonnerait !" Dr Stefano COLOMBO Quiprocquo, Malentendu et Incommunicabilité 32 Les Fêtes de fin d’année sont déjà bien lointaines. Et pourtant les murs de beaucoup d’appartements et de maisons résonnent encore de cette extraordinaire phrase : “ Ça m’étonnerait ! ”Elle a un timbre si marqué qu’elle est obligatoirement suivie du point exclamatif. Vous n’allez quand même pas imaginer une telle phrase, chaque fois prononcée avec une conviction sans égale, se terminer avec un misérable petit point. Non ! Il lui faut le point exclamatif. Et si je pouvais le mettre en majuscule, je n’hésiterais pas une seconde. Ça m’étonnerait que vos tapisseries, vos tapis, vos plafonds ne soient pas enrichis, inondés, envahis voire saturés par ce refrain : “ Ça m’étonnerait ! ”. Avez-vous l’impression de lire une affirmation qui ne vous concerne pas ? Eh bien, vous avez tort.

2014 verra-t-elle la fin d’un paradigme ? Antoine BIOY La fin de l’année 2013 a été marquée par une recrudescence des évaluations « Evidence Based Medecine » en hypnose. Par exemple, Dickson-Spillmann et collaborateurs (2013) montrent qu’une séance unique d’hypnothérapie permet de maintenir un comportement d’abstinence chez 15% des fumeurs (évaluation à 6 mois). Un niveau de résultat assez habituel dans les méta-analyses depuis plusieurs années, et qui flirte avec la moyenne des méthodes alternatives et complémentaires, comme le montre une nouvelle étude portant sur près de 55000 patients (Hamm et al, 2013) : toutes méthodes MAC (« médecines alternatives et complémentaires ») confondues, on est aux alentours de 15% de réussite pour le sevrage tabagique.

Un maître de l’observation créative : Jean-Martin Charcot Entretien de Catherine BOUCHARA par Thierry SERVILLAT. Je connaissais déjà un peu le travail que Catherine Bouchara, psychiatre et hypnothérapeute parisienne, entreprenait sur Charcot car j’avais vu son film il y a deux ans lors de l’Université d’été organisée par Patrick Bellet à Vaison la Romaine. A l’occasion de la sortie de son livre, Catherine a bien voulu m’accorder un entretien. Thierry : Catherine, cela fait plusieurs années que, en plus de ton exercice libéral en cabinet, ainsi qu’à la Salpêtrière, tu travailles assidument pour parvenir à la réalisation de ce livre magnifique. Comment l’idée de travailler sur Charcot t’est-elle venue ?


Rédigé le 24/03/2014 à 11:38 modifié le 26/02/2023


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