Violence conjugale et antécédents psychiatriques ?

Dr Alain COHEN pour JIM.FR



« Bats ta femme tous les jours : même si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait ! » affirmait un vieil aphorisme misogyne. Mais avant la vie commune, comment détecter un macho violent ? « Amants agneaux deviennent maris loups » affirmait au XVIIème siècle l’écrivain précieux Isaac de Benserade. Un tel retournement de situation est possible, mais il paraît plus vraisemblable que la violence d’un « mari loup » s’enracine dans le passé psychiatrique de ce partenaire : psychose, toxicomanie, alcoolisme, personnalité borderline… Autrement dit, l’aphorisme exact serait plutôt « amant loup reste mari loup. »

Sous l’égide du World Mental Health Survey Initiative (une émanation de l’OMS), une enquête internationale a évalué dans quelle mesure un tel « amant déséquilibré » peut présager le « mari loup. » Notons au passage cette redondance anecdotique : alors que cette étude porte sur « 1 821 couples mariés » dans 11 pays, l’article précise qu’elle concerne aussi « 3 642 individus. »

Comme on pouvait le penser a priori, des antécédents psychiatriques augmentent le risque de passage à l’acte violent sur le conjoint...

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Rédigé le 29/11/2011 à 01:14 modifié le 29/11/2011


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