Depuis la cortisone aux molécules les plus récentes inhibant spécifiquement des cytokines, en passant par les divers immunosuppresseurs, on persiste dans cette stratégie. Ces molécules ont indiscutablement des effets sur le patient, ses symptômes et sa maladie.
Le prix des nouvelles thérapeutiques se situe entre 300 et 500€ par mois. Les effets secondaires de ces molécules à court, moyen ou long terme sont innombrables et probablement encore ignorés pour les molécules les plus récentes.
Deux catégories d’effets secondaires peuvent être identifiées. Ceux correspondant aux conséquences directes du blocage d’une réaction chimique ou de la production d’une molécule. En inhibant le système immunitaire, on s’expose à une recrudescence de maladies contrôlées par celui-ci comme les infections. Il existe aussi des conséquences plus indirectes.
Une des propriétés essentielle d’un organisme vivant est sa faculté d’adaptation, bloquer une voie métabolique ou immunitaire dans un organisme implique automatiquement la mise en place de processus compensatoires ou d’adaptation. Au long terme, ces molécules initient de nouveaux fonctionnements qui peuvent déboucher sur des pathologies dont certaines sont encore totalement ignorées.
Sans renier totalement l’intérêt des thérapeutiques dites modernes, il demeure une place pour le développement de thérapeutiques respectant et comprenant mieux la physiologie humaine. L’homéopathie, fait partie de ces thérapeutiques du futur, tant en raison de son impact thérapeutique que du faible coût de cet outil.
Les études démontrant les effets de l’homéopathie sur les différentes cellules du système immunitaire sont nombreuses. Il faut saluer le travail énorme réalisé par les docteurs Paolo Bellavite, Anita Conforti, Valeria Piasere, and Riccardo Ortolani qui ont publié, de 2005 à 2006, de nombreux articles sur l’homéopathie et l’immunologie en présentant une synthèse des travaux effectués sur les différentes cellules du système immunitaire des animaux avec des médicaments homéopathiques.
On retrouve dans ces publications la réalité du principe de similitude : ce principe, développé par le Dr Hahnemann stipule qu'un traitement, pour pouvoir être efficace sur un malade, doit avoir l'effet inverse sur un sujet sain. Au niveau des cellules, on retrouve des propriétés identiques.
Par exemple, Apis mellifica (venin d’abeille) contient une molécule activant l’inflammation au niveau des cellules. En haute dilution homéopathique, Apis mellifica produit un effet inverse.
L’efficacité semble liée au choix de la dilution qui varie selon les produits et les cellules, si elles proviennent d’individus différents. Ce phénomène complique la reproductibilité des expériences et explique que le choix du médicament homéopathique détermine la qualité du résultat.
En lire plus sur Santé Intégrative