- Etant espagnole, j’ai obtenu mon diplôme de kinésithérapeute il y a quelques années déjà, à Barcelone. Puis je suis venue travailler à l’hôpital puis en clinique à Paris. Etant sensibilisée par les problématiques en uro-gynécologie, j’ai été me former à l’IPPP dans ce domaine tout naturellement. Et c’est tout naturellement aussi que j’exerce aujourd’hui en cabinet libéral cette spécialisation.
- En quoi, ce travail périnéal, est-il si important pour la femme ?
- Déjà, dans un premier temps, au niveau préventif, préventif d’un éventuel prolapsus utérin pouvant déboucher sur un problème d’incontinence urinaire, il est fondamental d’arriver à une prise de conscience de la zone, et de contrôle.
Ensuite la rééducation (qui est des fois une éducation), permet aussi de profiter d’une vie sexuelle de meilleure qualité.
Et puis, bien entendu, dans le cadre de l’incontinence urinaire, aussi bien de la femme enceinte, de la post-partum, et de la sportive quelque soit son niveau de pratique.
- Vous évoquez le problème de l’incontinence urinaire dans le sport…
- Oui, il faut savoir que la majorité des sportives de haut niveau sont victimes de cette problématique.
- Il y a des sports en particulier ?
- Oui, le volley-ball par exemple, au moment où la joueuse saute, se retrouve en extension et smashe, la pression exercée par les muscles abdominaux est maximale, le périnée recevant une énorme pression, et la fuite urinaire est fréquente. A la fois par manque de tonicité, et aussi par un retard de contraction.
- Le travail passe obligatoirement par un bilan classique urinaire, pour déboucher sur un travail sur la prise de conscience, sur le tonus musculaire.
Ce travail est surtout manuel dans la plupart des cas. Il peut être accompagné de biofeedback, et beaucoup plus rarement d’électrostimulations.
- Pourquoi plus rarement ?
- Simplement parce que ce n’est que si le périnée est côté à 0 ou 1 que nous utiliserons l’électrostimulation. Au-delà nous privilégions toujours le travail manuel
Il faut savoir aussi, qu’il peut y avoir de multiples raisons de troubles de la sphère uro-gynécologique.
Lorsqu’une patiente a été victime, même il y de nombreuses années, de violences sexuelles, attouchements, viols, inceste, etc… il n’est pas rare qu’une problématique de vaginisme primaire ou secondaire, de peur d’anticipation de la douleur de la pénétration, soient présentes.
C’est la raison pour laquelle, une prise en charge avec différents outils thérapeutiques est obligatoire, une prise en charge prenant la patiente dans son ensemble.
C’est pourquoi, nous travaillons dans le cabinet, aussi bien en hypnose thérapeutique, en EMDR qu’en thérapie brève orientée vers la solution. C’est tout l’intérêt de travailler dans la pluridisciplinarité des outils et des thérapeutes.
Consultations en Kinésithérapie et Uro-Gynécologie :
Cabinet d'Hypnose et Thérapies Brèves de Paris 11
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