Dans une société où la compétition est de rigueur, où l’incivilité est un mal quotidien, il n’est pas aisé de faire de la bienveillance notre manière d’être permanente. Pourtant, il semblerait que notre équilibre fondamental passe par la gentillesse.
Déclarer de quelqu’un qu’il est gentil le fait bien souvent passer pour une personne bête et naïve. Ce glissement de langage commence très tôt : dès la maternelle, les parents veulent que leurs enfants soient forts, compétitifs, en un mot, les meilleurs ! Mais pour ce faire, douceur et altruisme sont bannis : « Tu vas te faire marcher sur les pieds !», « On va profiter de toi », serinent-ils. Et les enfants de se replier sur eux-mêmes, de perdre leur spontanéité à aller vers les autres, de donner en attendant un retour, en bref, de cesser d’être gentils ! Un principe universel On assiste dans notre société, individualiste et égotique, à une augmentation sans précédent des troubles dépressifs et anxieux. Manque de chaleur humaine, absence de présence rassurante et protectrice de l’autre, effritement d’une communauté solidaire et humaine qui donne sens à la vie semblent en être la cause. Le remède ? La gentillesse, autrement dit l’attention et la bienveillance à autrui, tout cela nuancé d’empathie, qui signifie la faculté de ressentir ce que l’autre ressent. La gentillesse, faite de présence sincère et altruiste, constitue un excellent rempart contre bon nombre de maladies. Par opposition, la solitude est mère de bien des maux. C’est ce que montre une étude menée sur près de trois mille personnes(1) : les personnes seules ou mal entourées souffrent de deux à trois fois plus de maladies : arthrite, infarctus, crise cardiaque, cancer, problème pulmonaire. D’autres recherches indiquent que pour retarder l’évolution des maladies neurodégénératives, il faut multiplier les liens, les interactions et rester ouvert sur le monde. Enfin, deux études, l’une suédoise, l’autre finlandaise, concluent que le risque de mortalité précoce est entre trois et quatre fois plus élevé lorsque les personnes souffrent de solitude. La bienveillance propice à la productivité Il en va de même au travail. Le fait d’être gentil permet des collaborations fructueuses. Forte de ce constat, Juliette Tournand a élaboré une méthode développée dans un livre, La stratégie de la bienveillance. Sophie Madoun (1) Étude de Tecumseh réalisée par le Dr Allen Nichols |
Source : limpatient.wordpress.com
Acouphènes | Cancer - Cancerologie | Conduites addictives - Addictions | Céphalées - Migraines | Cervicalgies | Dépression | Douleurs | Dyslexie - Dyspraxie | Fatigue | Fibromyalgie | Gynécologie, traitements en uro-gynécologie | Hyperactivité | Problèmes de Couple - Thérapie de Couple | Psycho | Régurgitation du nourrison | Sexualité - Troubles de la Sexualité | Spasmophilie | Stress - Anxiété | Syndrome de l'Intestin Irritable | Troubles Comportements Alimentaires | Troubles mémoire | Trouble obsessionel compulsif - TOC | Troubles du sommeil - Insomnies | Violences contre les Femmes & les Hommes