« INDIGNEZ-VOUS »
Un ancien président du CNOMK (Conseil National de l'Ordre des Masseaurs-Kinésithérapeutes) diffuse sur le web les indemnités exorbitantes des conseillers nationaux... Il connaît très bien ces montants puisqu’il en a croqué, il n’y a pas si longtemps... Il ne lui reste plus qu’à apporter les preuves...
Le président actuel tente de démentir ces propos et tente d’expliquer les raisons de ces diffusions... Il ne lui reste plus qu’à apporter les preuves...
Le double langage du CNOMK !
Suite à l’élection pour le renouvellement par moitié du CNOMK le 28 juin 2011, une adhérente d’ALIZÉ a demandé l’annulation du scrutin devant le Tribunal Administratif de Paris.
La contestation portait entre autre, sur l’élection de candidats n’exerçant plus la profession. Monsieur René COURATIER, ancien Président, relégué au rang d’élu suppléant était l’un des non exerçants contestés.
Le 21 mars 2012, le CNOMK signifiait à Monsieur COURATIER sa démission d’office de tous ses mandats, national, régional et départemental. L’ordre venait d’apprendre, alors qu’il aurait dû le contrôler dès 2007, que Monsieur COURATIER avait fait l’objet d’une sanction disciplinaire prononcée par la Section des Assurance Sociales de l’ordre des médecins en 2002. Au regard de la réglementation, Monsieur COURATIER ne pouvait se présenter au renouvellement du CNOMK.
Cela faisait donc un argument de plus à notre adhérente pour faire annuler l’élection.
Mais voilà, alors que le CNOMK a démissionné M COURATIER, considérant que sa candidature et son élection étaient illégales au regard de sa sanction, ce même CNOMK, par l’intermédiaire de son avocat, a soutenu par écrit et à l’audience du 06 novembre 2012, que l’élection de M COURATIER était tout à fait valide.
Le jugement rendu le 20 novembre a, malheureusement donné tort à notre adhérente et considéré que l’élection de M COURATIER était tout à fait valide.
Aux dernières nouvelles, le CNOMK refuse toujours de réintégrer M COURATIER qui, probablement, utilisera ce jugement pour obtenir sa réintégration.
En résumé : le CNOMK utilise une sanction prise par les S.A.S des médecins pour démissionner M COURATIER et refuse encore à ce jour de le réintégrer. Le même CNOMK, pour sauver ses élections dont l’annulation aurait été du plus mauvais effet par les temps qui courent, explique et obtient du juge qu’il dise que l’élection de M COURATIER était licite.