les femmes. Il y a quelques années, une analyse du fichier informatique de l’association Spasmophilie et Sérénité montrait que 2/3 des adhérents étaient des
femmes.
La fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique ont longtemps été considérés comme des affections purement féminines. Selon les études actuelles
on retrouve entre 70 et 90 % de femmes. Le trouble déficitaire de l’attention qui survient avant la puberté est lui 4 à 5 fois plus fréquent chez les garçons.
L’endométriose ne peut être que féminine puisque les hommes n’ont pas d’utérus. On retrouve aussi une nette dominante féminine pour l’hypersensibilité
chimique multiple et l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.
Cette prédominance féminine est aussi retrouvée dans des maladies auto-immunes ou inflammatoires comme la sclérose en plaques (2/3 de femmes), la
polyarthrite rhumatoïde (75 % de femmes, avant 50 ans) et le lupus érythémateux disséminé (90 % de femmes).
POURQUOI PLUS DE FEMMES ?
Hormones
Une des principales différences physiologiques est le type d’hormones produit entre la puberté et la ménopause. Les estrogènes en particulier sont par fois
considérés comme favorisant l’inflammation. Dans d’autres études, le déficit hormonal de la ménopause favorise la dégénérescence et aussi des processus
inflammatoires. L’excès comme l’insuffisance semblent péjoratifs. Le déséquilibre entre la progestérone et les estrogènes pourrait aussi intervenir, expliquant une aggravation de certains de ces troubles en préménopause.
Il faut aussi évoquer la discontinuité de la production hormonale, qui demande une adaptation quotidienne des autres systèmes à ces variations. Cette hypothèse est indirectement validée par la tolérance différente au traitement hormonal après la ménopause, quand il est continu ou discontinu. Quand la supplémentation est identique tous les jours, sans variation, la tolérance semble meilleure, en particulier pour les pathologies neurofonctionnelles.
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