Il y a d’abord les plus fréquentes, celles qui débutent par un simple rhume à la suite d’un coup de froid sec et de façon brutale chez un sujet anxieux et agité qui ne présente pas de sueurs et qui a soif. On pense à Aconit d’autant qu’il présente en plus un picotement laryngé.
Avec une fièvre importante et des sueurs chez un sujet congestif qui ressent une douleur de la gorge avec brûlure, on évoquera Belladonna.
Un tableau avec une fièvre plus modérée et des sueurs nocturnes chez un patient qui peut saigner du nez signe Ferrum phosphoricum. Une toux sèche peut accompagner ces trois tableaux de début de laryngite.
Si l’enrouement est matinal, amélioré en parlant avec sensation de plaie au niveau du larynx, accompagné parfois d’incontinence urinaire, c’est Causticum qui s’annonce. Son enrouement est pire le matin.
Un nez qui produit un écoulement brûlant et irritant et une douleur vive de la gorge s’associant à des lèvres gercées indique Arum triphyllum.
Si vous vous plaignez d’un chatouillement au niveau de la fossette sus sternale qui s’aggrave en respirant de l’air frais, il y a fort à parier que votre potion magique peut être Rumex crispus. L’écoulement du nez est clair et pire le soir avec de l’obstruction nasale et des éternuements.
Un autre enrouement matinal est celui d’Hepar sulfur qui présente une voix rauque et une toux rauque et aboyante. La toux est associée à des sueurs abondantes. La toux peut être sèche ou grasse.
L’enrouement rauque de Spongia est accompagné d’une toux sèche qui imite le bruit de la scie et qui est amélioré par les boissons chaudes et aggravé en parlant.
Si l’enrouement est pire le soir, aggravé avant minuit et avec une soif d’eau froide, il se peut bien que le bon remède soit Phosphorus.