
Willy Barral, psychanalyste: Je trouve très intéressant que l’on pose la question de la maladie à travers le sens : cela induit que la maladie serait liée à l’acte de penser, dans le sens où en posant la question ainsi, on est en train d’accomplir un acte de penser. Et l’acte de penser est un acte de vie… Qu’est-ce qui fait que l’on se pose cette question quand la maladie arrive ?
Tout d’abord, c’est lié au corps lui-même qui est une éponge de ressentis. Nous avons des ressentis très tôt. Ce sont nos ressentis qui, à travers le système limbique, informent notre cerveau, nos neurones, des effets de l’environnement sur notre corps, qui est constamment stimulé.
Le système limbique est un sac émotionnel. C’est par le ressenti et les émotions que l’être humain se trouve conditionné à penser : qu’est-ce qui m’arrive ? Quel sens cela peut-il avoir ?
La pensée vient au corps par le ressenti émotionnel lui-même. Les émotions sont vitales, or nous les refoulons. Elles nous sont pourtant indispensables dès le plus jeune âge : par les émotions (ressenti d’injustice, etc.), l’enfant créé l’acte de penser.
Ensuite, dans cette question du sens de la maladie, il y a la volonté de comprendre. Je voudrais insister sur une chose très importante, c’est que l’on ne peut pas tout comprendre. « Comprendre, c’est déjà trop parfois », disait Françoise Dolto.
Tout d’abord, c’est lié au corps lui-même qui est une éponge de ressentis. Nous avons des ressentis très tôt. Ce sont nos ressentis qui, à travers le système limbique, informent notre cerveau, nos neurones, des effets de l’environnement sur notre corps, qui est constamment stimulé.
Le système limbique est un sac émotionnel. C’est par le ressenti et les émotions que l’être humain se trouve conditionné à penser : qu’est-ce qui m’arrive ? Quel sens cela peut-il avoir ?
La pensée vient au corps par le ressenti émotionnel lui-même. Les émotions sont vitales, or nous les refoulons. Elles nous sont pourtant indispensables dès le plus jeune âge : par les émotions (ressenti d’injustice, etc.), l’enfant créé l’acte de penser.
Ensuite, dans cette question du sens de la maladie, il y a la volonté de comprendre. Je voudrais insister sur une chose très importante, c’est que l’on ne peut pas tout comprendre. « Comprendre, c’est déjà trop parfois », disait Françoise Dolto.
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