« La médecine a fait tellement de progrès que plus personne n’est en bonne santé. » Aldous HUXLEY
« La médecine générale est une médecine de l’individu dans son environnement naturel. L’objectif premier de la médecine est le soin du patient. Tout comme la médecine en général, la médecine générale est une discipline qui fait appel à des données biomédicales et techniques. Cependant ces seules données sont insuffisantes pour répondre à toutes les demandes de soins des patients. Si la médecine générale utilise des données issues des sciences biologiques, qu’elles soient fondamentales ou cliniques, elle utilise également des données des disciplines connexes ou affines : la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, la psychanalyse, l’économie de la santé, etc. »
Abrégé Masson de Médecine générale, p. 1, Hypnose et Médecine générale.
LES CIRCONSTANCES D’UTILISATION
La médecine générale est une pratique complexe où dans un colloque singulier le médecin est amené à recevoir dans une même journée une multiplicité de patients présentant une hétérogénéité de problèmes. Devant cette diversité de problématiques, le doute, l’incertitude sont omniprésents ainsi que le risque de passer à côté d’une pathologie grave. Nous savons depuis les travaux de White combien la pratique de ville est éloignée de l’enseignement reçu en centre hospitalo-universitaire. Une personne sur mille ressentant un problème de santé sera vue et suivie en centre hospitalier-universitaire. C’est ce patient qui sera l’objet de la formation du jeune médecin. Les neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres ne seront jamais vus en milieu hospitalo-universitairemais suivis par leur médecin généraliste pour la plupart, un médecin spécialiste ou l’hôpital local.
On peut concevoir le désarroi du jeune médecin qui s’installe en ville et qui se retrouve face à des situations auxquelles il n’a jamais été confronté lors de ses études. Une douleur lombaire qui persiste, une asthénie qui dure, des problèmes relationnels qui impactent le quotidien du patient avec son conjoint, ses enfants ou son travail, sans oublier les problèmes sexuels, d’addiction ou de violences conjugales. Les outils à notre disposition, anamnèse clinique, arbre décisionnel diagnostique, s’avèrent bien insuffisants face à ces problèmes complexes mis en avant par nos patients. Pour y faire face chaque médecin va tâtonner au gré de ses rencontres, de ses explorations personnelles, livres, congrès,et autres, s’arrêtant là où une approche particulière va lui convenir, homéopathie, acupuncture, mésothérapie ou hypnose.
Pour ma part, ce furent d’abord les thérapies stratégiques telle l’approche de Palo Alto, et les thérapies orientées sur la solution puis l’hypnose. Chacune de ces approches m’ont permis à la fois d’avoir une boussole pour faire face parfois au fouillis et au fatras des problèmes déversés par les patients dans nos cabinets, et ont été aussi un véritable soulagement en me donnant des outils d’intervention. Comme l’a dit François Roustang : « L’hypnose sert à changer le médecin. » Et il est vrai que ces différentes approches ont été un fantastique moyen pour pouvoir effectuer dans de meilleures conditions mon activité de médecin.
J’utilise l’hypnose dans deux types de situations, d’une part les gestes techniques et d’autre part l’hypnose conversationnelle dans les indications les plus variées.
Abrégé Masson de Médecine générale, p. 1, Hypnose et Médecine générale.
LES CIRCONSTANCES D’UTILISATION
La médecine générale est une pratique complexe où dans un colloque singulier le médecin est amené à recevoir dans une même journée une multiplicité de patients présentant une hétérogénéité de problèmes. Devant cette diversité de problématiques, le doute, l’incertitude sont omniprésents ainsi que le risque de passer à côté d’une pathologie grave. Nous savons depuis les travaux de White combien la pratique de ville est éloignée de l’enseignement reçu en centre hospitalo-universitaire. Une personne sur mille ressentant un problème de santé sera vue et suivie en centre hospitalier-universitaire. C’est ce patient qui sera l’objet de la formation du jeune médecin. Les neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres ne seront jamais vus en milieu hospitalo-universitairemais suivis par leur médecin généraliste pour la plupart, un médecin spécialiste ou l’hôpital local.
On peut concevoir le désarroi du jeune médecin qui s’installe en ville et qui se retrouve face à des situations auxquelles il n’a jamais été confronté lors de ses études. Une douleur lombaire qui persiste, une asthénie qui dure, des problèmes relationnels qui impactent le quotidien du patient avec son conjoint, ses enfants ou son travail, sans oublier les problèmes sexuels, d’addiction ou de violences conjugales. Les outils à notre disposition, anamnèse clinique, arbre décisionnel diagnostique, s’avèrent bien insuffisants face à ces problèmes complexes mis en avant par nos patients. Pour y faire face chaque médecin va tâtonner au gré de ses rencontres, de ses explorations personnelles, livres, congrès,et autres, s’arrêtant là où une approche particulière va lui convenir, homéopathie, acupuncture, mésothérapie ou hypnose.
Pour ma part, ce furent d’abord les thérapies stratégiques telle l’approche de Palo Alto, et les thérapies orientées sur la solution puis l’hypnose. Chacune de ces approches m’ont permis à la fois d’avoir une boussole pour faire face parfois au fouillis et au fatras des problèmes déversés par les patients dans nos cabinets, et ont été aussi un véritable soulagement en me donnant des outils d’intervention. Comme l’a dit François Roustang : « L’hypnose sert à changer le médecin. » Et il est vrai que ces différentes approches ont été un fantastique moyen pour pouvoir effectuer dans de meilleures conditions mon activité de médecin.
J’utilise l’hypnose dans deux types de situations, d’une part les gestes techniques et d’autre part l’hypnose conversationnelle dans les indications les plus variées.