Au départ, je me suis intéressée à l’hypnose précisément pour des motifs de consultation comme l’infertilité puis ensuite mon intérêt s’est porté pour d’autres motifs de consultation.
Oui effectivement. J’ai décidé de suivre une formation en hypnose car j’ai constaté que pour les problèmes d’infertilité ou les parcours de PMA, on peut sentir qu’il y a des enjeux autres que le mécanisme. Il s’agissait pour moi également d’avoir une autre approche et d’autres outils pour prendre davantage en charge la globalité du patient.En d’autres termes, cette approche permet d’apporter verbalement une autre réponse au patient. On n’a plus la même façon de répondre à la demande du patient, notamment dans le cas précis de l’infertilité ou de la PMA.
C’est donc une autre façon de communiquer…
Oui tout à fait. C’est dans la communication que l’on change notre pratique. Ce qui n’implique pas forcément de faire une séance formelle d’hypnose. L’hypnose est intégrée à la séance d’ostéopathie. Et parfois, je fais une séance d’hypnose pendant la séance d’ostéopathie.
Je peux faire une séance d’hypnose formelle lorsqu’il y a des angoisses ou des douleurs aigües du patient. L’hypnose est alors un plus au sein de la séance d’ostéopathie. L’hypnose permet ainsi de débloquer certaines situations et donc elle permet que le mouvement reprenne dans le corps.
L’hypnose est donc un bon outil ?
C’est effectivement un outil supplémentaire qui s’intègre totalement à la pratique de l’ostéopathie.