Le cœur paie un tribut particulièrement lourd à la dépression et cela est connu depuis fort longtemps. Les données épidémiologiques nous précisent maintenant les liens étroits entre la dépression et la pathologie cardiovasculaire. Au delà de ces constations cliniques et des conséquences qu’elles devraient entraîner pour notre prise en charge de prévention cardiaque primaire et secondaire, il est licite de se demander si le cerveau et le cœur entretiennent des relations privilégiées.
Le cœur et le cerveau sont-ils capables de communiquer ? Que vient faire le chaos cardiaque dans la dépression ? L’étude des pulsations cardiaques nous aide-t-elle à mieux comprendre les enjeux de la dépression ? Le concept de la variabilité sinusale chère aux cardiologues nous permet-il de mieux comprendre ce qui se joue dans la dépression ? Autant de questions à poser sans en chercher absolument la réponse. Depuis le premier jour de notre conception, nous sommes accompagnés par un battement de tambour : d’abord celui du cœur de notre mère puis le notre à partir du vingtième jour de la vie intra-utérine. Penchons-nous sur cette magnifique partition pour tenter de soulever un coin du voile de la complexité du monde.
Objectifs pédagogiques
1. Aborder la notion de Chaos cardiaque
2. Expliquer les relations entre cœur et cerveau
3. Développer le concept de la flexibilité cardiaque et cérébrale au cours de la dépression
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Source : http://www.hypnose-ericksonienne.org/Congres-Depre...
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