Le vieillissement est un processus global qui ne peut être décrit par un seul niveau d’organisation de l’organisme : moléculaire ( les radicaux libres ), la génétique et son rôle évident par l’augmentation de la durée de vie en fonction de la taille des espèces de mammifères (avec pour seule exception l’Homme), le vieillissement cellulaire, hormonal,métabolique…
C’est un phénomène nécessaire à la vie qui est la résultante des interactions physiologiques entre notre patrimoine génétique ( vieillissement intrinsèque) et les facteurs environnementaux (vieillissement extrinsèque) qui modifient notre structure et nos fonctions à partir de l’âge mûr. C’est un processus apparemment lent et progressif mais sujet en fait,à des accélérations fulgurantes et irréversibles quand on l’analyse dans ses multiples niveaux. Il n’implique pas forcément l’émergence à court terme d’une maladie qui est une variante locale de vieillissement. Il diminue nos performances physiologiques et, à des vitesses variables selon les individus, mène à une insuffisance fonctionnelle débouchant sur une perte d’autonomie. Cette perte d’autonomie s’accompagne obligatoirement d’une altération de l’expression motrice, manifestation objective de la fonction globale émergeant de l’interaction entre nos divers systèmes et fonctions cellulaires: cette fonction exprime notre soi, son vieillissement est le nôtre.
Notre potentiel de vieillissement initial dépend de notre première phase de maturation qui, à l’inverse, développe notre autonomie et devrait amener nos diverses fonctions et nous-mêmes à leur état optimal, permettant ainsi de nous user sur des durées plus longues ( une maturation insuffisante par manque d’apprentissage est identique à un vieillissement prématuré ) : par exemple, l’ostéoporose est d’autant plus retardée que la masse osseuse acquise à l’adolescence est plus forte. La nutrition est capitale durant cette phase, la contraception et son impact hormonal, les effets immunitaires des vaccinations vont intervenir chez certains individus. On peut d’ailleurs penser que l’allongement de l’espérance de vie depuis la fin du dix-neuvième siècle s’explique surtout par des changements sociaux et leur action sur cette première phase ( abolition du travail des enfants, réglementation du travail, progrès qualitatif et quantitatif de la nutrition, scolarité prolongée,améliorations technologiques diminuant la pénibilité du travail ), suivis de leur potentialisation secondaire par l’action médicale sur la mortalité,mais peu par une action sur le vieillissement.
Le système hormonal « vieillit ». La ménopause ovarienne survient à 50 ans. L'andropause est différente car il n'y a pas suppression totale de la testostérone ( T ) et sa diminution n'est pas identique chez tous les hommes. La baisse de l'hormone de croissance ( GH ) ou somatopause entraîne celle de l'IGF1 synthétisée dans le foie, également inégale selon les sujets. L' adrénopause ( baisse de l'activité des glandes surrénales ) se réfère à la baisse de la DHEA. Ce schéma incomplet souligne le contrôle endocrinien par le système nerveux et l’hypophyse.
(extrait de www.dheage.com)
COMMENT L’INFLÉCHIR
Par l’optimisation et la régulation de la physiologie. Pour permettre cette nouvelle gestion et reconnaître les particularités de chaque individu face à ce phénomène omniprésent, la biologie fonctionnelle et systémique ( développée dans l’article 4,Spasmagazine n°8 ) est un outil incontournable pour une évaluation scientifique, lisible et opérationnelle de la surcharge fonctionnelle ( articles 2 et 3,Spasmagazine n°6 et 7 ) de grandes fonctions biologiques. Cette surcharge va mener ces grandes fonctions biologiques à leur insuffisance ultérieure, les rendant incapables de gérer leurs interactions entre elles ou avec l’environnement. Par exemple, le profil d’immunité cellulaire qui révélera un foyer immuno-infectieux chronique silencieux cliniquement, foyer qui va détruire des cellules immunitaires nécessaires à une réaction immunitaire ultérieure.
C’est un phénomène nécessaire à la vie qui est la résultante des interactions physiologiques entre notre patrimoine génétique ( vieillissement intrinsèque) et les facteurs environnementaux (vieillissement extrinsèque) qui modifient notre structure et nos fonctions à partir de l’âge mûr. C’est un processus apparemment lent et progressif mais sujet en fait,à des accélérations fulgurantes et irréversibles quand on l’analyse dans ses multiples niveaux. Il n’implique pas forcément l’émergence à court terme d’une maladie qui est une variante locale de vieillissement. Il diminue nos performances physiologiques et, à des vitesses variables selon les individus, mène à une insuffisance fonctionnelle débouchant sur une perte d’autonomie. Cette perte d’autonomie s’accompagne obligatoirement d’une altération de l’expression motrice, manifestation objective de la fonction globale émergeant de l’interaction entre nos divers systèmes et fonctions cellulaires: cette fonction exprime notre soi, son vieillissement est le nôtre.
Notre potentiel de vieillissement initial dépend de notre première phase de maturation qui, à l’inverse, développe notre autonomie et devrait amener nos diverses fonctions et nous-mêmes à leur état optimal, permettant ainsi de nous user sur des durées plus longues ( une maturation insuffisante par manque d’apprentissage est identique à un vieillissement prématuré ) : par exemple, l’ostéoporose est d’autant plus retardée que la masse osseuse acquise à l’adolescence est plus forte. La nutrition est capitale durant cette phase, la contraception et son impact hormonal, les effets immunitaires des vaccinations vont intervenir chez certains individus. On peut d’ailleurs penser que l’allongement de l’espérance de vie depuis la fin du dix-neuvième siècle s’explique surtout par des changements sociaux et leur action sur cette première phase ( abolition du travail des enfants, réglementation du travail, progrès qualitatif et quantitatif de la nutrition, scolarité prolongée,améliorations technologiques diminuant la pénibilité du travail ), suivis de leur potentialisation secondaire par l’action médicale sur la mortalité,mais peu par une action sur le vieillissement.
Le système hormonal « vieillit ». La ménopause ovarienne survient à 50 ans. L'andropause est différente car il n'y a pas suppression totale de la testostérone ( T ) et sa diminution n'est pas identique chez tous les hommes. La baisse de l'hormone de croissance ( GH ) ou somatopause entraîne celle de l'IGF1 synthétisée dans le foie, également inégale selon les sujets. L' adrénopause ( baisse de l'activité des glandes surrénales ) se réfère à la baisse de la DHEA. Ce schéma incomplet souligne le contrôle endocrinien par le système nerveux et l’hypophyse.
(extrait de www.dheage.com)
COMMENT L’INFLÉCHIR
Par l’optimisation et la régulation de la physiologie. Pour permettre cette nouvelle gestion et reconnaître les particularités de chaque individu face à ce phénomène omniprésent, la biologie fonctionnelle et systémique ( développée dans l’article 4,Spasmagazine n°8 ) est un outil incontournable pour une évaluation scientifique, lisible et opérationnelle de la surcharge fonctionnelle ( articles 2 et 3,Spasmagazine n°6 et 7 ) de grandes fonctions biologiques. Cette surcharge va mener ces grandes fonctions biologiques à leur insuffisance ultérieure, les rendant incapables de gérer leurs interactions entre elles ou avec l’environnement. Par exemple, le profil d’immunité cellulaire qui révélera un foyer immuno-infectieux chronique silencieux cliniquement, foyer qui va détruire des cellules immunitaires nécessaires à une réaction immunitaire ultérieure.