S’il y a dix ans, un ostéopathe comptait 8 à 10 patients par jour, aujourd’hui, c’est beaucoup moins, soit 5 à 6 patients. Et encore, il s’agit de praticiens qui exercent depuis longtemps et qui se sont constitués une clientèle. Pour ceux qui démarrent, la situation est bien plus difficile. Il n'est pas rare de voir un ostéopathe débutant ne compter que 10 patients par semaine.
Pourquoi donc une telle recrudescence ? L'activité d’ostéopathe a été légalisée en 2002 par la loi Kouchner. Cinq ans plus tard, un décret a défini les conditions d'agrément des établissements de formation. Dès lors aujourd’hui la formation est très hétérogène. La durée de formation peut varier de trois à six ans. De plus, beaucoup d’instituts recrutent sans concours, contrairement aux autres écoles des professionnels de la santé. Et proposent seulement trois ans d’étude. Une formation bien trop courte, comme le déplorent bon nombre d’ostéopathes et l'Organisation mondiale de la santé qui préconise cinq ans de formation.
Il semble donc urgent de fixer à la profession d’ostéopathe un numerus clausus et de redéfinir les conditions d’agréments des instituts de formation. Pour ainsi mettre un peu d’ordre dans une offre de formation devenue très hétérogène et pléthorique.
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