Alain Giraud La sophrologie, qui est d'abord une philosophie de la vie, développe une voie de connaissance. Est-ce pour cela que vous avez écrit un livre sur ce sujet ?:
Ghylaine Manet : Répondre à la question « pourquoi » est toujours plus difficile que de répondre à la question « comment ». Ecrire, c'est prendre du recul sur le travail thérapeutique. On prend conscience tout autant que le patient du chemin parcouru, des étapes concrètes qui ont été dépassées, des périodes difficiles où les questionnements ont surgi sur la validité de la méthode, des techniques, sur la motivation réelle de la personne en thérapie, sur ses ressources profondes. Écrire, c’est le temps de la réflexion après-coup, c’est évaluer ce qui a bien fonctionné et qui devient pour la thérapie un enseignement. L'écriture de ce livre m’a obligée à une rigueur et un travail de recherche sur les concepts qui ont été développés par les grands philosophes, les psychanalystes, les psychologues et les initiateurs des thérapies contemporaines.
La sophrologie apporte un enrichissement personnel que l'on accepte de partager. Quand le livre est écrit, il n’y a plus de frontières. Il est développé dans toutes les directions et c’est un outil de communication et de développement personnel. Il appartient aux lecteurs. Le livre témoigne et vit de sa propre vie. Le travail thérapeutique comporte toujours une part d'inconnu. La découverte de l'être humain n'a pas de cesse. Ecrire, c'est un peu souffler, se poser, prendre un temps de réflexion sur ce temps passé à aider l'autre à sortir de sa souffrance.
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